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Des responsables saoudiens et qataris à Alger: L’obsession syrienne de Ryad et Doha n’est pas algérienne

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  • Des responsables saoudiens et qataris à Alger: L’obsession syrienne de Ryad et Doha n’est pas algérienne

    es responsables saoudiens et qataris à Alger: L’obsession syrienne de Ryad et Doha n’est pas algérienne


    Après le prince héritier saou dien, l’émir Nayef Ben Ab delaziz Al-Saoud, vice-président du Conseil des ministres, ministre de l’Intérieur du royaume d’Arabie Saoudite, c’est au tour du chef d’état-major des forces armées du Qatar, le général-major Hamad Ben Ali Attiya, à entamer mardi une visite officielle de deux jours en Algérie. Officiellement, à l’invitation du général de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP).
    04 Avril 2012,Le Quotidien d'Oran


    La communication officielle, minimaliste, a tendance à mettre en avant les relations bilatérales. C’est le cas, par exemple, de la visite du chef d’état-major qatari dont on précise qu’elle «s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire entre l’Algérie et le Qatar». L’émir héritier saoudien a été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika à la résidence d’Etat de Zéralda.
    Il est probable que le chef d’état-major de l’armée qatarie le sera également. Et il n’est pas difficile d’imaginer que le sujet de préoccupation majeur qui mobilise les monarchies du Golfe et singulièrement Ryad et Doha a pour nom: la Syrie.
    FIXATION MONARCHIQUE ET SECTARISME RELIGIEUX

    C’est même une fixation des deux monarchies dont les responsables sont engagés dans une sorte de bras de fer personnel pour faire tomber Bachar Al Assad et son régime. Depuis le début de la crise syrienne, les deux capitales ont mis à disposition de l’opposition syrienne leurs chaînes de télévision satellitaires et notamment les deux «concurrentes», Al Jazira et Al-Arabiya.
    Les deux chaînes d’information continue les plus regardées du monde arabe ne font plus même pas attention aux formes et se livrent à une propagande primaire qui gêne même les plus grands détracteurs du régime de Bachar Al Assad. Ces médias obéissent à leurs propriétaires juridique et politique qui ont fait de la chute du régime en place à Damas la priorité absolue. Leur diplomatie est hyperactive et elles ont réussi, jusqu’à un certain point, à prendre en main la Ligue arabe. Jusqu’à un certain point seulement.
    Il est clair que tous les membres de la Ligue ne partagent pas la démarche offensive de Ryad et de Doha, fortement motivée par un sectarisme sunnite et une volonté de briser ce qu’ils considèrent comme «l’arc chiite» qui va de Téhéran à Beyrouth en passant par Baghdad et Damas.
    Il n’est pas utile de relever que le dernier sommet arabe, tenu précisément à Baghdad, n’a pas repris l’exigence d’un départ de Bachar Al Assad. Et bien entendu, le gouvernement algérien, tout en adoptant une position «discrète» sur la crise syrienne, ne partage pas, lui aussi, l’activisme anti-Bachar des monarchies du Golfe. Sur la crise syrienne qui est «lointaine», comparativement à la crise libyenne qui se déroulait à sa frontière, l’Algérie n’est pas vraiment très loquace. Et on peut voir dans ce défaut d’expression une forte réserve à la démarche des Saoudiens et des Qataris.
    DISTRIBUER DES ARMES, UNE IDÉE DANGEREUSE

    L’idée des Saoudiens et des Qataris de livrer des armes à l’opposition syrienne-ils le font déjà selon de nombreuses sources - est, vue d’Alger, une très mauvaise idée. Et l’actualité du Mali qui s’effondre rappelle qu’on ne met pas impunément en circulation des armes sans que cela ne provoque des dommages majeurs. La destruction du pouvoir libyen par la guerre menée par l’Otan a entrainé un déversement d’armes dont on voit l’effet au Mali.
    C’est un feu qui pourrait s’étendre à d’autres pays. La comparaison avec la Syrie n’est pas farfelue. Le régime syrien est politiquement affaibli mais après une année de contestation et des défections au sein de l’armée, les appareils sécuritaires restent largement acquis au régime. Organiser un flux d’armement vers la Syrie ne va pas entraîner la chute du régime mais une plongée abyssale dans une guerre civile et intercommunautaire qui risque de souffler, immédiatement, le Liban.
    Il sera difficile pour Ryad et Doha de convaincre Alger de soutenir une militarisation aventureuse qui ne va pas faire tomber le régime… mais qui risque, plus sûrement, de détruire la Syrie. Même si le régime syrien n’est politiquement pas défendable, rien ne justifie qu’Alger suive Doha et Ryad dans une démarche maximaliste qui refuse le principe de la négociation… Et qui pousse pas conséquent à la poursuite d’un interminable et destructeur bras de fer.
    Salem Ferdi

  • #2
    "Il sera difficile pour Ryad et Doha de convaincre Alger de soutenir une militarisation aventureuse qui ne va pas faire tomber le régime… mais qui risque, plus sûrement, de détruire la Syrie. Même si le régime syrien n’est politiquement pas défendable, rien ne justifie qu’Alger suive Doha et Ryad dans une démarche maximaliste qui refuse le principe de la négociation… Et qui pousse pas conséquent à la poursuite d’un interminable et destructeur bras de fer".

    si cela est la position inflexible et definitive du regime algerien à propos de ce dossier , qu'est ce qu'un ministre de l'interieur seoudien et un chef d'etat major qatari sont venus negocier à Alger ?
    -est elle la clé pour deverouiller le cadena russe?
    -de quel pouvoir dispose le regime algerien pour faire changer la Chine de sa position ?

    je crois qu'il n y a aucune reponse algerienne à ces deux questions .

    Par contre , ce que je crains est que les deux responsables , qui representent les deux pays arabes capables d'armer et de financer une "armée" syrienne de liberation (comme ils le demandent clairement ) , sont venus en Algerie demander aux responsables algeriens de ne pas intervenir pour perturber ce qui se prepare.
    Je crains , aussi, que la visite de Ward , chef americain de l'Afric Com n'ait été aussi consacrée à ce sujet.

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    • #3
      résumons, le qatar et l'arabie saoudite veulent :

      - la democratie au bahrein
      - le permis de conduire pour les femmes (le droit de vote attendra)
      - la liberte de la presse au qatar (pour les actualites qatariennes s'entend)
      - la fin de la chariah
      - l'arret des decapiations et lapidations publiques
      - une justice avec un code, des juges et des avocats
      - des syndicats
      - des lieux de cultes pour les etrangers (phillipins, indiens ...)
      - etc etc ...

      tant si la syrie possede deja tout cela, ca ne compte pas,, les minorites chiites regulierement massacrees en arabie saoudite non plus, pas plus que les kurdes massacrés chaques jours en turquie ...

      non, il faut absolument a damas une democratie a la libyenne, ou mieux encore, a la sauce saoudo-qatarie (heritiers absolutistes de droit divin),
      dans ces conditions on comprend que l'algerie ne hurle pas avec les loups !

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      • #4
        dans ces conditions on comprend que l'algerie ne hurle pas avec les loups !
        Non pas des loups,plutôt des porcs,et ils n'hurlent pas,ils couinent !

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        • #5
          les porcs ne s'attaquent pas a l'homme, ce sont des betes domestiquees

          les loups par contre n'hesitent pas devant la chair humaine, et a plusieurs, en meute, ils se sentent vite pousser des ailes ...

          les wahabites du golfe veulent donc un monde arabe plus democratique, plu smoderne, moins repressif ... j'ai bon ?!?

          Malaisie. Un blogueur saoudien accusé de blasphème extradé vers son pays

          Politiquedimanche 12 février 2012













          La Malaisie a extradé dimanche vers l’Arabie saoudite un blogueur saoudien de 23 ans, Hamza Kachgari, accusé de blasphème dans son pays où il risque la peine de mort.

          Kachgari a provoqué la colère des autorités religieuses saoudiennes en mettant en ligne il y a une semaine des propos jugés blasphématoires, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du prophète Mahomet. Le blogueur avait fui l’Arabie saoudite mais a été arrêté jeudi dernier en Malaisie, un pays majoritairement musulman, alors qu’il était en transit à l’aéroport international de Kuala Lumpur.

          « L’écrivain saoudien a été extradé dimanche matin vers son pays », a dit à Reuters un porte-parole de la police malaisienne. « C’est une affaire intérieure saoudienne que nous n’avons pas à commenter », a-t-il ajouté.

          L’avocat de Kachgari en Malaisie, Mohammad Noor, a pourtant affirmé qu’il avait obtenu une décision de justice bloquant l’extradition de son client, qu’il n’a pas été autorisé à voir. Il a qualifié la décision des autorités malaisiennes d’« illégale et inacceptable ». Le blasphème est passible de la peine de mort en Arabie saoudite mais pas en Malaisie.

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          • #6
            les porcs ne s'attaquent pas a l'homme, ce sont des betes domestiquees
            N'essaies pas de tomber au sol inanimé dans une porcherie,tu pourrais le regretter parce que a terre les porcs te dévorent

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            • #7
              oups !

              sacrés haloufs ! on dirait des salifistes, takfiristes, wahabites !

              tu as peut-etre bien raison dans le fond !

              viv les sangliers quand meme ....

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              • #8
                @ Rasibus

                pas plus que les kurdes massacrés chaques jours en turquie ...
                ça c'est un peu reducteur

                y a eu des bavures et des crimes de guerre probablement

                y a une guerre avec le PKK mais celui ci ne represente pas tous les Turcs Kurdes,

                y a près de 25 % de Turcs kurdes en Turquie et beaucoup à l'Ouest , loin de la region du kurdistan, des organisations, y a eu des avancées comme jamais depuis ces 15 dernieres années. Il faut aussi dire cela

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                • #9
                  y a eu des avancées comme jamais depuis ces 15 dernieres années. Il faut aussi dire cela
                  et ne pas publier ceci, qui se passe aujourd.hui et pas il y a 15 ans :

                  Turquie: 15 femmes rebelles kurdes tuées par les forces de l'ordre
                  Créé le 24-03-2012 à 13h52- Mis à jour à 14h47

                  Quinze rebelles kurdes, des femmes, ont été tuées samedi dans de combats avec les forces de sécurité dans le sud-est de la Turquie, a annoncé le ministère turc de l'Intérieur.

                  Quinze rebelles kurdes, des femmes, ont été tuées samedi dans des combats avec les forces de sécurité dans le sud-est de la Turquie, a annoncé le ministère turc de l'Intérieur.

                  Les heurts se sont produits dans une zone rurale de la province de Bitlis, un des théâtres de la rébellion armée du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), précise un communiqué, rapporté par l'agence de presse officielle Anatolie.

                  Un "gardien de village", force supplétive kurde armée par l'Etat turc contre le PKK, a été tué et trois autres blessés dans les combats, selon le document.

                  De source de sécurité locale dans le sud-est anatolien, zone peuplée majoritairement de Kurdes et champ d'action du PKK, on précise que le mouvement séparatiste kurde dispose d'unités entièrement constituées de femmes et c'est une telle formation qui a été décimée.

                  Sept policiers et six rebelles avaient été tués lors d'une vaste opération qui a duré trois jours et s'est achevée vendredi aux abords du mont Cudi (sud-est), proche de la frontière irakienne.

                  En moins d'une semaine, les combats ont ainsi coûté la vie à 29 personnes, 21 rebelles et huit membres des forces de sécurité, signe d'une recrudescence des violences avec l'arrivée du printemps.

                  Les membres du PKK, retranchés dans des caches situées en Turquie et dans le nord de l'Irak, frappées régulièrement par l'aviation turque, profitent de la fonte des neiges pour s'infiltrer d'Irak en Turquie afin d'y organiser des attaques.

                  C'est pendant cette période que les forces d'Ankara, l'armée et de plus en plus des unités spéciales de la police ces derniers temps, intensifient les opérations contre les rebelles.

                  La presse turque a rapporté ce derniers jours que le gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) avait décidé de changer son fusil d'épaule, cessant tout contact direct avec le PKK, dans un nouvel effort politique d'en terminer avec ce mouvement.

                  Le contact sera également rompu avec Abdullah Öcalan, le chef historique du PKK qui purge depuis 1999 une peine à vie dans une prison du nord-ouest de la Turquie d'où il dirige son mouvement par le biais de ses avocats qui lui rendent régulièrement visite.

                  Un politique d'ouverture pro-kurde de l'AKP lancée en 2009 a fait long feu, et a été très critiquée par ses détracteurs car elle impliquait des premières discussions directes avec la direction du PKK.

                  Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui a préféré adopter un ton plus ferme à l'égard du PKK, multipliant les opérations armées et une offensive judicaire contre les ramifications du PKK, chercherait, selon le journal libéral Milliyet, à s'allier le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, pour obtenir notamment un désarmement des rebelles retranchés dans la montagne irakienne.

                  Le conflit kurde en Turquie a fait plus de 45.000 morts, selon l'armée (donc au moins le triple en realité), depuis le début de l'insurrection du PKK en 1984 dans le sud-est anatolien.
                  et dire que Saladin, le grand Saladin etait kurde ... vive Erdogan l'ami du CNT et du CNS ... souhaitons lui longue vie, et un acces direct au paradis ...

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