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Des partis islamistes algériens financés par le Qatar et la Turquie selon Hanoune

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  • Des partis islamistes algériens financés par le Qatar et la Turquie selon Hanoune

    Des inquiétudes se font jour en Algérie concernant le financement des partis politiques islamistes en vue des prochaines élections du 15 mai en Algérie. Même avant le début officiel de la campagne, le 15 avril, plusieurs partis avaient été accusés de recevoir des fonds en provenance de l'étranger.

    La secrétaire générale du Parti des travailleurs a suscité la controverse en laissant entendre que des partis islamistes qu'elle n'a pas nommément désignés auraient reçu un soutien financier du Qatar et de la Turquie. Lors d'une réunion du parti, le 19 février, Louisa Hanoune s'était interrogée sur "les raisons qui ont poussé trois partis politiques islamiques à se rendre au Qatar", et avait demandé au gouvernement de veiller à ce qu'ils ne bénéficient d'aucun financement venu de l'étranger.

    En février également, Seddik Chihab, membre de la direction du Rassemblement national démocratique, avait affirmé que les islamistes "vont en Turquie et au Qatar ramener quelques dollars et reviennent nous vendre leur modèle de religion".

    Ces propos avaient placé la question du financement de la campagne au centre de l'ordre du jour national.

    Les hauts responsables et les chefs des partis islamistes avaient alors réagi de plusieurs manières. Début avril, le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia avait évoqué "la possibilité d’une enquête sur ces financements occultes", rappelant que "des sanctions extrêmement lourdes sont contenues dans la loi organique relative aux élections".

    Affirmant représenter la mouvance islamiste lors d'une conférence de presse le 14 avril, Abdelmadjid Menasra, du Front pour le changement, avait déclaré : "Ces déclarations ne sont qu’une tentative de polémiquer et de ternir l’image des partis islamistes. S’ils ont une quelconque preuve de ce qu’ils avancent, il n’ont qu’à s’adresser à la justice."

    Le Front pour la justice et le développement (FJD) d'Abdellah Djaballah compte parmi les partis visés par ces accusations, mais son leader a refusé de se laisser entraîner dans un débat houleux. Le 27 mars, il a indiqué que "le financement de la campagne électorale des candidats du parti sera pris en charge par les têtes de liste du FJD, car ce dernier ne dispose pas d’un budget national à cet effet".

    Tout parti qui sollicite un financement de l'étranger s'expose à de sévères sanctions aux termes de la loi sur les partis politiques. Comme le stipule son article 56, "il est interdit à un parti politique de recevoir directement ou indirectement un soutien financier ou matériel d’une quelconque partie étrangère, à quelque titre ou forme que ce soit."

    Des dispositions reprises dans la loi organique sur les élections. L'article 204 précise que "il est interdit à tout candidat à une élection à un mandat national ou local de recevoir d’une manière directe ou indirecte des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution, quelle qu’en soit la forme, émanant d’un Etat étranger ou d’une personne physique ou morale de nationalité étrangère".

    Les sanctions sont prévues par l'article 231, qui précise que "quiconque enfreint les dispositions visées à l’article 204 de la présente loi organique est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans, et d’une amende de 2 000 à 20 000 dinars algériens."

    Mohamed Seddiki, président de la CNSEL (Commission nationale de surveillance des élections législatives), a assuré le 28 mars aux électeurs que "si financement étranger de partis politiques il y a, les institutions habilitées devront jouer leur rôle."

    Source: Magharebia

  • #2
    "Ces déclarations ne sont qu’une tentative de polémiquer et de ternir l’image des partis islamistes. S’ils ont une quelconque preuve de ce qu’ils avancent, il n’ont qu’à s’adresser à la justice."
    Ça déconne grave là !!
    Comment peut-on avoir des preuves dans ce genre de magouilles ?? Ceci-dit, l'Etat doit sévir. Seuls les autorités peuvent contrôler l'origine des "sous" de chaque parti.
    Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
    Martin Luther King

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    • #3
      salam

      je pense que la seul solution face au salafisme c etre intolerant comme eux son intolerant
      et dagir comme eux il agissent

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      • #4
        normalement après tout ce qui s'est passer en Algérie, personne ne votera islamiste, tout le monde sait qu'ils sont loin d’être des pro démocratie
        veni vidi vici .

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        • #5
          Envoyé par Zirds
          normalement après tout ce qui s'est passer en Algérie, personne ne votera islamiste, tout le monde sait qu'ils sont loin d’être des pro démocratie
          Pour beaucoup de leurs sympathisants, ils sont blanc comme neige.
          Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
          Martin Luther King

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