Les « petites bonnes », des fillettes travaillant comme domestiques dans des familles aisées, seraient environ 30000 au Maroc, selon le Collectif associatif pour l'éradication du travail des "petites bonnes".
En dépit de nombreuses pressions, nationales et internationales, le travail de domestiques de moins de 15 ans reste admis par la loi marocaine. Le Collectif dénonce cet anachronisme, du essentiellement à la pauvreté, qui fait subir à de nombreuses fillettes une «violence physique et économique»
L’an passé, une petite bonne de 11 ans est décédée à Casablanca sous les coups de sa patronne insatisfaite de son travail. Un projet de loi interdisant cette pratique avait «été élaboré par le gouvernement» mais était «toujours à l’étude», selon la ministre de la Famille de l’époque, Nouzha Skalli, répondant à l’émotion soulevée par ce drame.
Source: Agence Ecofin
En dépit de nombreuses pressions, nationales et internationales, le travail de domestiques de moins de 15 ans reste admis par la loi marocaine. Le Collectif dénonce cet anachronisme, du essentiellement à la pauvreté, qui fait subir à de nombreuses fillettes une «violence physique et économique»
L’an passé, une petite bonne de 11 ans est décédée à Casablanca sous les coups de sa patronne insatisfaite de son travail. Un projet de loi interdisant cette pratique avait «été élaboré par le gouvernement» mais était «toujours à l’étude», selon la ministre de la Famille de l’époque, Nouzha Skalli, répondant à l’émotion soulevée par ce drame.
Source: Agence Ecofin
(Agence Ecofin) - Une petite bonne marocaine de 11 ans est décédée à Casablanca sous les coups de sa patronne insatisfaite de son travail. « J'ai perdu mon sang froid et j'ai commencé à la battre avec le tuyau d'une bonbonne de gaz. J'ai arrêté lorsqu'elle est tombée sur le sol de la cuisine. Elle était visiblement déjà morte », a déclaré la meurtrière.
Le père de la fillette, qui habite dans le Haut-Atlas (sud-est), touchait 35 euros par mois comme loyer de sa fille. Il y aurait ainsi au Maroc entre 60 000 et 80 000 bonnes-enfant.
Un projet de loi interdisant cette pratique aurait été élaboré par le gouvernement mais serait toujours à l’étude selon la ministre de la Famille, Nouzha Skalli (photo), en charge du dossier.
Le père de la fillette, qui habite dans le Haut-Atlas (sud-est), touchait 35 euros par mois comme loyer de sa fille. Il y aurait ainsi au Maroc entre 60 000 et 80 000 bonnes-enfant.
Un projet de loi interdisant cette pratique aurait été élaboré par le gouvernement mais serait toujours à l’étude selon la ministre de la Famille, Nouzha Skalli (photo), en charge du dossier.
Commentaire