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L’Iran répondra militairement à toute attaque, mais la juge peu probable

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    L’Iran répondra militairement à toute attaque, mais la juge peu probable

    L'Iran répondra militairement à toute attaque israélienne ou américaine contre ses installations nucléaires, a réaffirmé samedi le principal conseiller militaire du Guide suprême iranien en précisant que cette réponse serait "proportionnelle aux dommages subis".

    Le général Yahya Rahim Safavi, ancien commandant en chef des Gardiens de la révolution, le corps d'élite des forces iraniennes, a toutefois estimé dans une interview à l'agence Fars que les risques d'une telle attaque étaient "faibles".
    Malgré les avertissements de responsables israéliens et américains rappelant régulièrement que "toutes les options sont sur la table" si les négociations entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien n'aboutissent pas rapidement, les conditions ne sont pas favorables à une attaque, a-t-il estimé.

    Israël et les Etats-Unis "pourraient commencer une guerre mais pas la finir", donnant ainsi à l'Iran "la clef de l'issue du conflit", a fait valoir le général Rahim Safavi.
    Toutefois, a réaffirmé le conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, en cas d'attaque "l'Iran répondra intelligemment, de façon proportionnelle au dommage subi, ce qui veut dire que nous leurs ferons autant de mal qu'ils nous en auront fait".
    "Tout le territoire israélien est à la portée de nos missiles", a rappelé le général Rahim Safavi en estimant également que "le Hezbollah libanais qui possède des milliers de missiles lancera très probablement des opérations contre le régime sioniste" si l'Iran est attaqué.

    Quant aux Etats-Unis, "nous n'avons pas accès à leur territoire mais il y a 20 bases américaines et plus de 100.000 soldats américains dans la région sous la menace de l'Iran", a-t-il rappelé.

    Les Etats-Unis et l’entité sioniste ont réaffirmé cette semaine que l'option d'une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes demeurait "sur la table" en cas d'échec d'un nouveau round de négociations nucléaires prévues à Moscou en juin entre l'Iran et les grandes puissances.
    Critique de la Turquie, l'Arabie et le Qatar sur le dossier syrien

    Par ailleurs, le conseiller du Guide suprême a accusé la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar de "servir les intérêts" des Etats-Unis et d'Israël en Syrie, et lancé une mise en garde voilée à Ankara sur une possible détérioration des relations avec l'Iran.
    "Les Américains, les Israéliens, quelques pays européens et certaines nations du Golfe persique, notamment le Qatar et l'Arabie saoudite, ont chargé la Turquie de réaliser leur objectif qui est de renverser le régime de Bachar al-Assad afin de préserver le régime sioniste", a affirmé le général Yahya Rahim Safavi.

    En soutenant l'insurrection contre le régime de Damas, "le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie servent les intérêts américains et sionistes en cherchant à affaiblir l'axe de la résistance (NDLR: à Israël) rassemblant l'Iran, la Syrie et le Hezbollah" libanais, a ajouté le général Rahim Safavi dans une interview à l'agence Fars.

    Bien que la Turquie soit "un rival stratégique de l'Iran", les relations irano-turques sont "bonnes", a-t-il estimé.
    Mais "nous espérons que l'Amérique et les sionistes ne parviendront pas à les altérer", a-t-il ajouté dans ce qui résonne comme un avertissement.

    Les relations entre la Turquie et l'Iran, bien qu'en plein développement sur le plan économique, traversent une période de tensions du fait notamment de la crise syrienne dans laquelle Ankara s'est fortement engagé pour le renversement du régime de Bachar al-Assad, soutenu au contraire farouchement par Téhéran.

    L'opposition syrienne accuse l'Iran de fournir armes et assistance militaire à Damas, tandis que Téhéran porte la même accusation contre les pays occidentaux et les monarchies du Golfe accusés d'armer les rebelles avec la complicité d'Ankara.
    La crise syrienne a également exacerbé les nombreux conflits politiques, religieux ou de souveraineté opposant les monarchies du Golfe et l'Iran, dont les relations sont au plus bas depuis le déclenchement du Printemps arabe début 2011.Al-Manar
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