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En pleine crise, l’immobilier espagnol peut compter sur une clientèle inattendue : les Algériens résidant en Algérie. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont pas des milliardaires algériens qui sont attirés par l’effondrement des prix des appartements en Espagne.
Ceux qui viennent d’Algérie À Alicante pour acquérir des biens immobiliers sont médecins, avocats, entrepreneurs ou exercent des professions libérales, révèle le quotidien espagnol El Païs dans son édition de ce lundi 11 juin. Alicante, ville portuaire du sud‑est de l’Espagne, située non loin des côtes algériennes, est particulièrement prisée par cette nouvelle catégorie de clients. Dans cette ville, la majorité des clients sont étrangers, essentiellement des Algériens, d’après les agents immobiliers.
Le phénomène a commencé il y a moins de deux ans. Les agences immobilières d’Alicante reçoivent via internet de nombreuses demandes d’informations émanant de particuliers algériens. Les agents immobiliers parlent d’une clientèle aisée, attirée par des prix bas, similaires à ceux pratiqués en Algérie. Des prix généralement inférieurs à 100 000 euros pour un appartement, « avec piscine », souligne un agent immobilier.
Les agents immobiliers décrivent les profils des acheteurs algériens : âgés entre 40 et 55 ans, voyageant fréquemment, éduqués et sérieux. Les acquisitions de biens immobiliers sont payées « comptant », selon les agents immobiliers espagnols. Ces derniers expliquent aussi que les propriétés acquises sont utilisées pour les vacances. Autrement dit, elles tiennent lieu de résidences secondaires qui ne sont pas utilisées régulièrement. Les clients algériens se montrent peu regardants sur l’état des immeubles : parfois, ils achètent des appartements situés au cinquième étage sans ascenseur. Leur seule exigence : une proximité avec la plage et le centre‑ville. Jamais à plus de 25 à 30 kilomètres de la plage, selon un agent immobilier.
Officiellement, les transferts de devises à l’étranger sont soumis à de très fortes contraintes et à des contrôles sévères aussi bien pour les transferts légaux que pour les sommes qui transitent par les circuits parallèles. Mais le phénomène des achats immobiliers par les Algériens à Alicante montrent bien que le système de surveillance contient de nombreuses failles. C’est en effet un secret de Polichinelle : les douanes et la police des frontières chargées de surveiller les transferts illégaux de devises sont gangrénées par la corruption. En échange d’un pot‑de‑vin, il est facile de transférer illégalement des dizaines, voire des centaines de milliers d’euros.
© TSA 12 Juin 2012
Ceux qui viennent d’Algérie À Alicante pour acquérir des biens immobiliers sont médecins, avocats, entrepreneurs ou exercent des professions libérales, révèle le quotidien espagnol El Païs dans son édition de ce lundi 11 juin. Alicante, ville portuaire du sud‑est de l’Espagne, située non loin des côtes algériennes, est particulièrement prisée par cette nouvelle catégorie de clients. Dans cette ville, la majorité des clients sont étrangers, essentiellement des Algériens, d’après les agents immobiliers.
Le phénomène a commencé il y a moins de deux ans. Les agences immobilières d’Alicante reçoivent via internet de nombreuses demandes d’informations émanant de particuliers algériens. Les agents immobiliers parlent d’une clientèle aisée, attirée par des prix bas, similaires à ceux pratiqués en Algérie. Des prix généralement inférieurs à 100 000 euros pour un appartement, « avec piscine », souligne un agent immobilier.
Les agents immobiliers décrivent les profils des acheteurs algériens : âgés entre 40 et 55 ans, voyageant fréquemment, éduqués et sérieux. Les acquisitions de biens immobiliers sont payées « comptant », selon les agents immobiliers espagnols. Ces derniers expliquent aussi que les propriétés acquises sont utilisées pour les vacances. Autrement dit, elles tiennent lieu de résidences secondaires qui ne sont pas utilisées régulièrement. Les clients algériens se montrent peu regardants sur l’état des immeubles : parfois, ils achètent des appartements situés au cinquième étage sans ascenseur. Leur seule exigence : une proximité avec la plage et le centre‑ville. Jamais à plus de 25 à 30 kilomètres de la plage, selon un agent immobilier.
Officiellement, les transferts de devises à l’étranger sont soumis à de très fortes contraintes et à des contrôles sévères aussi bien pour les transferts légaux que pour les sommes qui transitent par les circuits parallèles. Mais le phénomène des achats immobiliers par les Algériens à Alicante montrent bien que le système de surveillance contient de nombreuses failles. C’est en effet un secret de Polichinelle : les douanes et la police des frontières chargées de surveiller les transferts illégaux de devises sont gangrénées par la corruption. En échange d’un pot‑de‑vin, il est facile de transférer illégalement des dizaines, voire des centaines de milliers d’euros.
© TSA 12 Juin 2012
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