La banques la plus influente de Wall Street conseille de prendre une position baissière sur l’indice S & P 500. Cette option très agressive est désormais dans les cours. Goldman Sachs s’est déjà trompée dans le passé.
Dans une note adressée à ses clients, Goldman Sachs qui est considéré comme un des établissements les plus influents de Wall Street adopte une position «bear» sur le S & P 500 avec un objectif à court terme de 1.285 points. Cet objectif laisse entrevoit une baisse de 3 % de l’indice phare de la Bourse de New York.
Goldman Sachs base son analyse sur les dernières statistiques macroéconomiques américaines inquiétantes et en Europe, ainsi que sur le ralentissement en Chine. Ce contexte morose a été confirmé par les conclusions pessimistes de la Réserve Fédérale. Aux États-Unis la croissance de l’activité dans le secteur manufacturier est en effet tombée à son plus bas niveau depuis onze mois et l’emploi ne décolle pas.
Cette dégradation du climat économique de la première économie mondiale est confirmée par la FED qui n’entrevoit pas de catalyseur permettant d’espérer une reprise soutenue dans les prochains mois. En Chine, la contraction de l’activité manufacturière est également confirmée, alors que tous les pays du sud de la zone euro sont déjà entrés en récession.
Les résultats semestriels qui seront publiés par les sociétés américaines, avec le géant de l’aluminium Alcoa qui ouvrira le bal le 9 juillet, devraient être eux aussi marqués par le ralentissement qui se fait sentir au niveau mondial. Or, depuis le rebond de 2009, toutes les publications de résultats trimestriels des entreprises ont jusqu’à présent toujours servis de soutien au marché.
Avec un multiple de capitalisation de près de 14 fois les profits attendus pour 2012 en début de semaine, la valorisation des 500 plus importantes valeurs américaines cotées à Wall Street avait en effet atteint des niveaux peu compatibles avec la dégradation de la visibilité sur l’évolution de la croissance mondiale et les résultats des entreprises.
Le sentiment des experts du Figaro Bourse: La position de Goldman Sachs a eu un impact fort sur le marché puisque l’indice S & P 500 a perdu 2,23 % à New York à 1325,51 points. La banque américaine est une habituée des «coups» médiatiques. On peut penser que l’impact maximum de sa recommandation de vente à découvert est déjà dans les cours. Il faut se rappeler que le stratégiste en chef de la banque, Peter Oppenheimer, s’était magistralement trompé en conseillant à ses clients d’acheter des actions américaines le 21 mars dernier, alors que Wall Street était proche de ses plus haut niveaux de l’année. Le marché reste très tendu, mais il n’y a pas de raison de paniquer et de prendre le risque de suivre le conseil de Goldman Sachs à un moment où sa position est déjà dans les cours.
source: lefigaro.fr
Dans une note adressée à ses clients, Goldman Sachs qui est considéré comme un des établissements les plus influents de Wall Street adopte une position «bear» sur le S & P 500 avec un objectif à court terme de 1.285 points. Cet objectif laisse entrevoit une baisse de 3 % de l’indice phare de la Bourse de New York.
Goldman Sachs base son analyse sur les dernières statistiques macroéconomiques américaines inquiétantes et en Europe, ainsi que sur le ralentissement en Chine. Ce contexte morose a été confirmé par les conclusions pessimistes de la Réserve Fédérale. Aux États-Unis la croissance de l’activité dans le secteur manufacturier est en effet tombée à son plus bas niveau depuis onze mois et l’emploi ne décolle pas.
Cette dégradation du climat économique de la première économie mondiale est confirmée par la FED qui n’entrevoit pas de catalyseur permettant d’espérer une reprise soutenue dans les prochains mois. En Chine, la contraction de l’activité manufacturière est également confirmée, alors que tous les pays du sud de la zone euro sont déjà entrés en récession.
Les résultats semestriels qui seront publiés par les sociétés américaines, avec le géant de l’aluminium Alcoa qui ouvrira le bal le 9 juillet, devraient être eux aussi marqués par le ralentissement qui se fait sentir au niveau mondial. Or, depuis le rebond de 2009, toutes les publications de résultats trimestriels des entreprises ont jusqu’à présent toujours servis de soutien au marché.
Avec un multiple de capitalisation de près de 14 fois les profits attendus pour 2012 en début de semaine, la valorisation des 500 plus importantes valeurs américaines cotées à Wall Street avait en effet atteint des niveaux peu compatibles avec la dégradation de la visibilité sur l’évolution de la croissance mondiale et les résultats des entreprises.
Le sentiment des experts du Figaro Bourse: La position de Goldman Sachs a eu un impact fort sur le marché puisque l’indice S & P 500 a perdu 2,23 % à New York à 1325,51 points. La banque américaine est une habituée des «coups» médiatiques. On peut penser que l’impact maximum de sa recommandation de vente à découvert est déjà dans les cours. Il faut se rappeler que le stratégiste en chef de la banque, Peter Oppenheimer, s’était magistralement trompé en conseillant à ses clients d’acheter des actions américaines le 21 mars dernier, alors que Wall Street était proche de ses plus haut niveaux de l’année. Le marché reste très tendu, mais il n’y a pas de raison de paniquer et de prendre le risque de suivre le conseil de Goldman Sachs à un moment où sa position est déjà dans les cours.
source: lefigaro.fr
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