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Barack Obama marque un point devant la Cour suprême

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  • Barack Obama marque un point devant la Cour suprême

    À cinq mois de la présidentielle, sa grande loi sur la santé est validée. Barack Obama a dû pousser un immense soupir de soulagement. Après un suspense qui aura duré depuis mars, la Cour suprême lui a finalement donné raison jeudi: sa loi sur l'assurance-maladie est constitutionnelle et sera maintenue dans sa totalité.

    À 10 heures moins une à Washington, tous retenaient leur souffle. Le président et son équipe, retranchés dans le Bureau ovale, sur des charbons ardents ; la classe politique américaine, les lobbies pharmaceutiques et ceux des assureurs, les associations de patients et de médecins, les administrations des hôpitaux ; et des dizaines de millions de citoyens sans assurance. Dans une ville où tout, d'ordinaire, se sait à l'avance, nul, à part les neuf sages de la Cour, ne pouvait dire qui allait l'emporter: le président et sa loi pour la santé ou les 29 États, soutenus par le Parti républicain, qui avaient soumis la constitutionnalité de l'«Obamacare» aux juges suprêmes. Des centaines de citoyens faisaient le pied de grue sur les marches de marbre blanc de la Cour: militants du Tea Party, allergiques à une loi qui «brime leur liberté», partisans de la législation qui voient dans l'accès universel à l'assurance-maladie «un devoir» de la nation, constitutionnalistes à l'affût des arguments de la Cour, tous voulaient être là pour ce moment historique, de nature à peser lourdement dans la campagne pour la présidentielle de novembre.

    Une énergie colossale

    C'est à dix heures passées que le suspense s'est dénoué. Aux cris de «Oyez, Oyez», qui accompagnent les décisions des neuf sages, le président de la Cour suprême, John Roberts, un juge conservateur nommé par George W. Bush, a prononcé le verdict, point d'orgue d'une décision juridique complexe. L'enjeu central était de savoir si l'obligation de s'assurer, imposée par la réforme d'Obama, était conforme à la Constitution. L'Administration démocrate avait défendu sa position au nom de la «clause du commerce», qui donne pouvoir au Congrès pour réguler les relations économiques entre États. La partie adverse estimait que cette obligation était une atteinte aux libertés des Américains. La Cour a surpris tout le monde en estimant que la clause du commerce ne pouvait s'appliquer, mais que l'État fédéral pouvait taxer les citoyens qui refuseraient de s'assurer, en vertu de ses droits d'imposition. Quatre juges libéraux et Roberts lui-même ont voté pour le maintien de la loi, les 4 autres juges conservateurs votant contre cette législation phare de l'Administration Obama.

    Ce résultat est un succès majeur pour le président à cinq mois du scrutin. Toute autre issue aurait constitué un «Trafalgar politique», vu l'énergie colossale dépensée durant quatorze mois pour faire passer cette loi au forceps. La décision de la Cour est aussi une défaite cuisante pour les républicains, qui ont tout fait pour barrer la route à la réforme. Certains analystes prédisent que cet échec mobilisera les «troupes républicaines» lors du scrutin de novembre.

    Jeudi, les leaders de l'opposition ont promis de lancer une contre-offensive au Congrès dès juillet pour abroger la loi. «Si je suis élu, je ferai abroger Obamacare, car c'est une mauvaise loi», a réagi Mitt Romney, invitant les Américains «à se débarrasser» du président pour «prévenir des milliards de déficits supplémentaires» avec l'extension de la couverture santé à quelque 30 millions de citoyens.

    Beaucoup d'assurés craignent de voir leur police augmenter à partir de 2014, quand la mesure deviendra obligatoire. Près de 56 % des Américains se disent toujours opposés à la réforme. La Cour n'a pas clos le psychodrame américain sur la santé, qui divise la nation depuis un siècle.

    source: lefigaro.fr

  • #2
    C'était en effet une importante victoire politique pour Barack Obama, car si la Cour Suprême avait jugé la loi anti-constitutionnelle, Obama aurait été vu comme "faible" et aurait eu plus de mal à convaincre ses supporters de voter pour lui en novembre prochain.

    Le plus spectaculaire dans cette décision de la Cour Suprême est qu'elle a été possible grâce au OUI du président de la Cour, un juge conservateur nommé par George W. Bush.

    D'ailleurs, les déchets conservateurs se sont déchaînés contre lui en le diabolisant et en l'accusant d'être mentalement instable!

    Sans surprise, le déchet Mitt Romney a annoncé qu'il va abroger la loi s'il est élu. Un comble de la part de ce menteur pathologique qui avait lui même fait adopter une loi similaire en tant que gouverneur du Massachusetts.

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    • #3
      Sans surprise, le déchet Mitt Romney a annoncé qu'il va abroger la loi s'il est élu. Un comble de la part de ce déchet qui avait lui même fait adopté une loi similaire en tant que gouverneur du Massachussets.
      en gros personne ne pense à son pays, chacun pour sa paume
      comment les gens peuvent-ils voter pour lui après ça ?
      veni vidi vici .

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      • #4
        comment les gens peuvent-ils voter pour lui après ça ?
        Même lorsqu'ils admettent que Mitt Romney est un menteur et une marionnette, il y a différentes raisons qui poussent les gens à soutenir le déchet Mitt Romney: égoisme, fanatisme religieux, xénophobie, islamophobie...etc.

        Les supporters de Mitt Romney s'opposent à "Obamacare" car ils ne veulent pas que le gouvernement aide les pauvres à se soigner. Pour eux, celui qui n'a pas d'argent pour se soigner, n'a qu'à mourir.

        Ci-dessous, une vidéo qui dévoile cette mentalité lors d'un débat de la primaire républicaine (des républicains applaudissent la perspective de laisser un malade mourir s'il n'a pas d'argent pour payer ses soins).

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        • #5
          Ci-dessous, une vidéo qui dévoile cette mentalité (des républicains applaudissent la perspective de laisser un malade mourir s'il n'a pas d'argent pour payer ses soins).
          dans le monde du capitalisme sauvage et darwinien, cela ne m'étonne pas .
          mais vu que la majeur partie de la société américaine n'est pas riche (beaucoup de pauvre et de classe moyenne aux usa quand même), je me demande pourquoi on ne donne pas obama facile vainqueur après cette déconfiture .
          veni vidi vici .

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