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Mondial FIFA 2006: L’Italie croit en son étoile

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  • Mondial FIFA 2006: L’Italie croit en son étoile

    C'est en toute sérénite que l'Italie se prépare pour la finale de la coupe du Monde de la FIFA 2006 qui aura lieu à Berlin opposant pour une soirée quej'espère mémorable entre la France et l'Italie.

    =====

    Comme pour le poète en son temps, l’ombre de Virgile semble accompagner les Azzurri dans leur régénérant périple allemand. En s’imposant à Dortmund devant l’Allemagne, l’Italie a franchi le dernier des neuf cercles de l’enfer. Le retour à la lumière est attendu dimanche à l’Olympiastadion de Berlin.

    Un quatrième titre de champion du monde couronnerait parfaitement l’incroyable renaissance italienne. Un signe du destin pour s’en convaincre : la Squadra Azzurra dirigée par le légendaire Vittorio Pozzo, qui a remporté le trophée Jules Rimet consécutivement à deux reprises (1934 et 1938), avait également conquis l’or olympique dans l’enceinte berlinoise lors des Jeux de 1936. Partis comme des réprouvés, les « Dieux du stade » transalpins sont en passe de revenir au pays comme des héros. Le vivifiant souffle de l’Aquilon paraît en tout cas avoir dissipé tous les doutes, repoussé toutes les craintes, chassé des esprits les sérieuses menaces de rétrogradation pesant sur quatre des principaux clubs de la Péninsule ( Juventus, Milan AC, Lazio, Fiorentina).

    Depuis l’installation il y a un mois dans le stade du MSV Duisbourg, transformé en camp de base par la délégation italienne, l’horizon des internationaux italiens s’est polarisé sur la montée des marches du Capitole. Avant d’attaquer la dernière ascension contre la France, ennemi intime que l’Italie n’a plus battu depuis une rencontre du premier tour de la Coupe du monde argentine à Mar del Plata en 1978 (2-1), le gravissement de l’avant-dernier palier face à l’Allemagne de Klinsmann a été vécu comme une rémission. Premier buteur devant la Mannschaft, Fabio Grosso n’est toujours pas redescendu du nuage de Dortmund : « le service de Pirlo était magnifique. J’ai frappé sans regarder le but. »

    Mondial 1998 et Euro 2000 font toujours mal

    L’autre bourreau des allemands, Alessandro Del Piero, charismatique devant les nombreux journalistes s’entassant dans la trop exigüe salle de conférence du stade de Duisbourg, se prend à rêver d’une apothéose : « Notre état d’esprit est excellent depuis le début de la compétition. Le scandale du Calcio nous a stimulés. Pour l’heure, je ne pense pas à mon futur avec la Juventus. Ma priorité, c’est la finale contre la France. Un superbe défi, une de mes dernières occasions de remporter un titre avec la Nazionale. S’imposer à Berlin susciterait une vibrante émotion chez les joueurs de ma génération. Disputer une finale de Coupe du monde fait partie des deux ou trois rêves que tu peux avoir gamin. Nous avons connu un grand bonheur en demi-finale. Nous avons offert beaucoup de joie à nos supporteurs. On veut que cela recommence. Je joue avec un incroyable enthousiasme. Même si je ne rentre que dans les vingt dernières minutes. » Marcello Lippi avait prévenu la veille : « Maintenant, il faut terminer le travail. »

    Reste que face à la France, la tâche s’annonce ardue. Les dernières confrontations entre les deux cousins alpins ont laissé en effet des souvenirs douloureux côté italien. Pour Fabio Cannavaro, c’est l’élimination aux tirs aux buts en quart de finale 1998 qui reste imprimée. Pour Alessandro Del Piero, c’est la finale de l’Euro 2000 qui fait toujours mal : « ce match m’a beaucoup fait souffrir. Maintenant, c’est du passé. Nous nous apprêtons à engager une nouvelle bataille. »

    Le vulnérable prodige turinois, qui, seul face à Barthez, avait loupé deux fois l’occasion de tuer la rencontre à Rotterdam, souligne les solides liens qu’il a tissés avec les Français passés par la Juventus, au premier rang desquels on trouve évidemment Zinédine Zidane : « j’ai noué une belle amitié avec les joueurs français qui ont porté les couleurs de la Juventus. Trezeguet, Thuram, et Zidane. Lui, c’est un très grand champion. A la Juve, j’ai eu la chance de le croiser comme Gianluca Vialli et Roberto Baggio. Je suis heureux que Zidane ait pu répondre aux critiques sur le terrain. Ce serait une erreur de nous focaliser uniquement sur lui, la France dispose d’au moins quatre autres joueurs pour faire la différence. Les Français sont favoris. »

    Comme les Allemands avant la demi-finale. L’intox commence. Quoi qu’il arrive, avec huit représentants sur la pelouse, cinq Italiens (Cannavaro, Zambrotta, Del Piero, Buffon et Camoranesi) et trois Français (Trezeguet, Vieira et Thuram), la Juve pourra fêter ses champions du monde. Un luxe rare en ces temps troublés. Del Piero apprécie : « la Juventus est bien représentée, les supporteurs peuvent être fiers. »

    Par Le figaro

  • #2
    dommage que la Juve soit bientôt déclassée pour tricherie

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    • #3
      La juventus après l'affaire

      Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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      • #4
        allez Italia Allez !!!!!
        Forza Italia
        Tout Montreal Est Derriere Vous

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        • #5
          Italie Serre Les Fesses On Arrive A Toute Vitesse.
          Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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