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Corail rouge à Annaba , Finie l’exploitation sauvage

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  • Corail rouge à Annaba , Finie l’exploitation sauvage



    Le Corail, une richesse dans jouit la cote EST Algérienne et qui devrait être protégée…et exploitee avec sagesse pour une meilleur gestion.

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    La deuxième phase de l'étude d'évaluation des ressources coralliennes à travers le littoral national a été lancée, avant-hier, par le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smaïl Mimoune, à partir d’Annaba.

    Il s’agit d’une étude préliminaire qui a pour objectif final de proposer des mesures de gestion pour une exploitation durable du corail rouge. Cette étude a été confiée à un groupement d’organismes français : la société de service spécialisée en océanologie côtière (Creocean) et le groupe privé Comex S. A., spécialisé dans les interventions sous-marines. “Le corail rouge se distingue par des spécificités dans les domaines aussi bien de sa gestion et son exploitation, que dans sa transformation et sa commercialisation, et nécessite, de ce fait, une évaluation pratique à la mesure de son importante économique”, a précisé le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques lors de son intervention, à l’occasion de sa visite à Annaba. Et d’ajouter : “La pêche du corail est considérée comme une activité économique importante, selon la loi n°01-11 du 3 juillet 2001 relative à la pêche et à l’élevage aquacole.”
    Cette phase, qui s’étendra sur 17 mois pour un montant de 190 millions de DA, cible l'acquisition de nouvelles données relatives à la distribution géographique et bathymétrique de l'espèce, la caractérisation des peuplements en place (étendue et densité des colonies) et la dynamique de population (recrutement, structure de population, vitesse de croissance). Entamée en 2005, la deuxième phase de cette étude, qui permettra, selon M. Mimoune, une meilleure connaissance de la répartition des ressources coralliennes au niveau de 5 zones retenues sur le littoral national, est composée de 3 tâches successives, à savoir la préparation technique (précision du plan d'échantillonnage et calibrage des techniques d'analyses), la cartographie des substrats rocheux ou bioconcrétionnés susceptibles de comporter deux peuplements de corail rouge et, enfin, l'évaluation de l'étendue des peuplements de corail rouge sur ces sites et la caractérisation de la dynamique des populations : présence et densité des colonies, structure de population et vitesse de croissance.
    Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutique a déjà lancé, l’année dernière, une première étude d’évaluation des ressources disponibles et ce, dans le but de relancer l’exploitation du corail rouge, objet, durant plusieurs années, d’une exploitation sauvage et intensive, surtout dans la région d’El Kala, dans la wilaya d’El Tarf, réputée pour sa richesse en la matière.
    Les statistiques disponibles concernant la pêche du corail rouge le long des côtes algériennes (FAO-Gfcm) montrent ainsi que les quantités pêchées ont triplé entre 1984 et 1991, passant de 4,2 tonnes/an à 12 tonnes/an.
    Devant l’exploitation sauvage, ces dernières années, le gouvernement a formellement interdit la récolte du corail rouge sur l’ensemble du territoire national, selon le décret exécutif du 15 février 2001.


    - Liberté

  • #2
    Je ne peux que me réjouir mais cela fait aussi longtemps qu'ils parlent de préserver le corail et les pêches sauvages et la contrebande continuent aussi malgré son interdiction depuis 2001. Mais là je me dis que ce sont des mesures concrètes alors c'est parfait.

    Merci pour l'info.

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    • #3
      En effet, il était temps ! Il faudra bien veiller par contre car les vautours guettent !
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        Le corail

        Je ne peux que me réjouir mais cela fait aussi longtemps qu'ils parlent de préserver le corail et les pêches sauvages et la contrebande continuent aussi malgré son interdiction depuis 2001. Mais là je me dis que ce sont des mesures concrètes alors c'est parfait.

        Merci pour l'info.
        Bonjour moi je suis persuadé à 100% que cette énième interdiction n'aura aucun effet. Dans la région est au alentour d'Annaba tout le monde sait que le trafic et l'exploitation sauvage du corail est faite par les mafias locales en collaboration avec les élus locaux qui ferment les yeux sur ce trafic en échange de confortable somme d'argent. Mais le plus navrant c'est que ce corail s'exporte illégalement à l’étranger à travers la Tunisie pour des sommes dérisoires par rapport à son prix réel et se retrouve être commercialisé en Europe à des prix qui donnent le vertige.

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