Abandonnés sur le quai du port d’Almeria, des centaines d’Algériens qui devaient embarquer le 15 janvier à bord du navire espagnol Wisteria, pour rejoindre la ville de Ghazaouet, n’ont dû leur salut qu’au Croissant Rouge, après onze jours de galère.
C’est devenu presque une coutume pour la compagnie maritime espagnole «Trasmediterranea» d’abandonner les passagers algériens à leur propre sort, chaque fois que les conditions climatiques ne permettent pas la navigation. Mais cette fois-ci, le bouchon a été poussé trop loin et il ne s’agit pas seulement de deux ou trois jours de retard et d’abandon. Le Wisteria devait en effet, prendre la mer en direction de la ville algérienne Ghazaouet à partir du port d’Almeria, le 15 janvier dernier.
Mais comme les perturbations climatiques que connaît la région méditerranéenne depuis quelques temps, ont rendu cette traversée impossible, le navire est resté à quai, sans que les passagers algériens ne soient embarqués à bord ou encore pris en charge.Beaucoup d’entre eux avaient, en effet, réservé des jours à l’avance par Internet et ont traversé des centaines de kilomètres, certains en provenance de France, pour embarquer à bord du Wisteria. Mais contre toute attente, ils sont restés abandonnés sur le quai du port.
C’est ainsi qu’ont commencé les onze jours de galère de quelques centaines de passagers algériens livrés à eux mêmes. Ce qui a d’ailleurs, nécessité l’intervention du Croissant rouge espagnol, étant donné les conditions inhumaines dans lesquelles ils attendaient que les intempéries cessent pour pouvoir rentrer chez-eux.
Vendredi en fin d’après midi, le navire espagnol Wisteria n’avait pas encore quitté le port d’Almeria et les passagers algériens étaient toujours abandonnés à leur propre sort.
La presse espagnole n’a d’ailleurs pas manqué de dépêcher ses journalistes et photographes sur place, pour médiatiser ce drame humain. Une situation qui a aussi fait réagir le consul d’Algérie à Alicante.Ce dernier vient, en effet, de saisir le ministère des Affaires étrangères algérien par écrit.
Le navire algérien bloqué à Alicante est entré hier
Le navire algérien de transport de voyageur Tassili II, qui devait quitter le port d’Alicante le 22 janvier dernier, n’a pu rejoindre le port d’Oran qu’hier, vendredi 25 janvier, vers midi. Contacté, un membre d’équipage du navire, a fait savoir qu’avec une force du vent de 8o km/h et des creux de vagues de six mètres, les conditions climatiques avaient rendu la navigation impossible et le commandant de bord du Tassili II, a jugé utile de ne pas quitter le port d’Alicante, pour ne pas mettre en péril la vie des passagers et celle de l’équipage. Néanmoins, l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV), a pris le soin de prendre en charge ses voyageurs durant les trois jours où le Tassili II est resté bloqué au quai du port d’Alicante. Le navire comptait exactement 979 passagers.
«Bien que nous ayons su, avant l’embarcation des passagers, que les conditions climatiques rendaient la traversée impossible, nous avons accueilli nos voyageurs à bord du bateau. Pour ceux qui étaient en classe fauteuils, nous avons mis à leur disposition des chambres-couchettes, avec des repas gratuits, à savoir petit déjeuner, déjeuner et dîner. Pour ceux qui ont préféré sortir et revenir le lendemain, l’entreprise les a indemnisés avec une somme de 40 euros. L’ENTMV a même pris l’initiative d’acheter des cartes Djazira pour permettre aux passagers de suivre les matchs de football de la coupe d’Afrique, notamment celui de l’équipe nationale avec la Tunisie», a-t-il précisé.
Par ailleurs, il est à signaler qu’un des passagers du Tassili II s’est suicidé ce jeudi vers 22h avant que le navire ne prenne la mer. Il s’agit d’un ressortissant algérien, âgé d’une quarantaine d’années et vivant à Paris, «L’entreprise a jugé bon de prendre en charge les frais de transport de la dépouille d’Alicante à Paris Saint Denis», a-telle fait savoir. Enfin, il est à ajouter que le consul d’Algérie à Alicante a rendu visite aux passagers du Tassili II pour s’enquérir de leurs conditions d’hébergement sur le navire et notre source affirme qu’il était très rassuré. Notons aussi que les trois jours de retard ont coûté cher au personnel du navire, qui juste après l’arrivée du Tassili II, hier à midi au port d’Oran, a réembarqué sur Alicante à peine quelques heures plus tard vers 20h.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -
C’est devenu presque une coutume pour la compagnie maritime espagnole «Trasmediterranea» d’abandonner les passagers algériens à leur propre sort, chaque fois que les conditions climatiques ne permettent pas la navigation. Mais cette fois-ci, le bouchon a été poussé trop loin et il ne s’agit pas seulement de deux ou trois jours de retard et d’abandon. Le Wisteria devait en effet, prendre la mer en direction de la ville algérienne Ghazaouet à partir du port d’Almeria, le 15 janvier dernier.
Mais comme les perturbations climatiques que connaît la région méditerranéenne depuis quelques temps, ont rendu cette traversée impossible, le navire est resté à quai, sans que les passagers algériens ne soient embarqués à bord ou encore pris en charge.Beaucoup d’entre eux avaient, en effet, réservé des jours à l’avance par Internet et ont traversé des centaines de kilomètres, certains en provenance de France, pour embarquer à bord du Wisteria. Mais contre toute attente, ils sont restés abandonnés sur le quai du port.
C’est ainsi qu’ont commencé les onze jours de galère de quelques centaines de passagers algériens livrés à eux mêmes. Ce qui a d’ailleurs, nécessité l’intervention du Croissant rouge espagnol, étant donné les conditions inhumaines dans lesquelles ils attendaient que les intempéries cessent pour pouvoir rentrer chez-eux.
Vendredi en fin d’après midi, le navire espagnol Wisteria n’avait pas encore quitté le port d’Almeria et les passagers algériens étaient toujours abandonnés à leur propre sort.
La presse espagnole n’a d’ailleurs pas manqué de dépêcher ses journalistes et photographes sur place, pour médiatiser ce drame humain. Une situation qui a aussi fait réagir le consul d’Algérie à Alicante.Ce dernier vient, en effet, de saisir le ministère des Affaires étrangères algérien par écrit.
Le navire algérien bloqué à Alicante est entré hier
Le navire algérien de transport de voyageur Tassili II, qui devait quitter le port d’Alicante le 22 janvier dernier, n’a pu rejoindre le port d’Oran qu’hier, vendredi 25 janvier, vers midi. Contacté, un membre d’équipage du navire, a fait savoir qu’avec une force du vent de 8o km/h et des creux de vagues de six mètres, les conditions climatiques avaient rendu la navigation impossible et le commandant de bord du Tassili II, a jugé utile de ne pas quitter le port d’Alicante, pour ne pas mettre en péril la vie des passagers et celle de l’équipage. Néanmoins, l’Entreprise nationale de transport maritime des voyageurs (ENTMV), a pris le soin de prendre en charge ses voyageurs durant les trois jours où le Tassili II est resté bloqué au quai du port d’Alicante. Le navire comptait exactement 979 passagers.
«Bien que nous ayons su, avant l’embarcation des passagers, que les conditions climatiques rendaient la traversée impossible, nous avons accueilli nos voyageurs à bord du bateau. Pour ceux qui étaient en classe fauteuils, nous avons mis à leur disposition des chambres-couchettes, avec des repas gratuits, à savoir petit déjeuner, déjeuner et dîner. Pour ceux qui ont préféré sortir et revenir le lendemain, l’entreprise les a indemnisés avec une somme de 40 euros. L’ENTMV a même pris l’initiative d’acheter des cartes Djazira pour permettre aux passagers de suivre les matchs de football de la coupe d’Afrique, notamment celui de l’équipe nationale avec la Tunisie», a-t-il précisé.
Par ailleurs, il est à signaler qu’un des passagers du Tassili II s’est suicidé ce jeudi vers 22h avant que le navire ne prenne la mer. Il s’agit d’un ressortissant algérien, âgé d’une quarantaine d’années et vivant à Paris, «L’entreprise a jugé bon de prendre en charge les frais de transport de la dépouille d’Alicante à Paris Saint Denis», a-telle fait savoir. Enfin, il est à ajouter que le consul d’Algérie à Alicante a rendu visite aux passagers du Tassili II pour s’enquérir de leurs conditions d’hébergement sur le navire et notre source affirme qu’il était très rassuré. Notons aussi que les trois jours de retard ont coûté cher au personnel du navire, qui juste après l’arrivée du Tassili II, hier à midi au port d’Oran, a réembarqué sur Alicante à peine quelques heures plus tard vers 20h.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -
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