Les brigades de la gendarmerie nationale qui ont été fermées où délocalisées suite aux événements douloureux du printemps noir, dans la wilaya de Tizi Ouzou, n’ont pas été remplacées dans leur totalité.
Douze ans plus tard, les services de la gendarmerie nationale couvrent 30% seulement du territoire de la wilaya avec 21 unités déployées sur le terrain alors que 32 autres sont toujours en chantier. En 2012 une seule brigade a été mise en service à Iflissen, dans la daira d’Azzefoune.
Le programme de construction de 32 nouvelles brigades traîne en longueurs à cause du rythme long des travaux de réalisation, selon le Lieutenant colonel Douel, du groupement de la gendarmerie de Tizi Ouzou. L’officier exclu, entre autre, l’existence de quelconque opposition des citoyens à l’installation de nouvelles unités de ce corps de sécurité.
Interrogé sur le saccage de la brigade de gendarmerie de Mizrana (Tigzirt), le Lieutenant colonel a informé que «cette structure a subi un acte de vandalisme, mais elle sera réaménagée après la budgétisation des opérations de réhabilitation avant d’assurer que plusieurs brigades ouvriront leur porte le mois de juin prochain».
En dépit de l’augmentation de l’activité des gendarmes qui se vérifie au nombre d’affaires constatées où traitées, il n’en demeure pas moins que des zones entières, en extra-muros, échappent au contrôle des services de sécurité, notamment, de la gendarmerie nationale. Des activités qui baissent considérablement la nuit « à cause de l’insécurité, car nous intervenons uniquement dans les zones sécurisé par l’armée nationale », justifie l’officier.
Notons enfin que les citoyens de Tizi Ouzou ne cessent de revendiquer la sécurisation des zones rurales où des crimes ne maquent pas de survenir. Les villageois de la commune de Beni Zmenzer l’ont exprimé en début de semaine à travers une grève générale après l’assassinat d’une vielle femme prés de chez elle, en plein jour, à sa sortie du bureau de poste.
Par Nordine Douici - El Watan.
Douze ans plus tard, les services de la gendarmerie nationale couvrent 30% seulement du territoire de la wilaya avec 21 unités déployées sur le terrain alors que 32 autres sont toujours en chantier. En 2012 une seule brigade a été mise en service à Iflissen, dans la daira d’Azzefoune.
Le programme de construction de 32 nouvelles brigades traîne en longueurs à cause du rythme long des travaux de réalisation, selon le Lieutenant colonel Douel, du groupement de la gendarmerie de Tizi Ouzou. L’officier exclu, entre autre, l’existence de quelconque opposition des citoyens à l’installation de nouvelles unités de ce corps de sécurité.
Interrogé sur le saccage de la brigade de gendarmerie de Mizrana (Tigzirt), le Lieutenant colonel a informé que «cette structure a subi un acte de vandalisme, mais elle sera réaménagée après la budgétisation des opérations de réhabilitation avant d’assurer que plusieurs brigades ouvriront leur porte le mois de juin prochain».
En dépit de l’augmentation de l’activité des gendarmes qui se vérifie au nombre d’affaires constatées où traitées, il n’en demeure pas moins que des zones entières, en extra-muros, échappent au contrôle des services de sécurité, notamment, de la gendarmerie nationale. Des activités qui baissent considérablement la nuit « à cause de l’insécurité, car nous intervenons uniquement dans les zones sécurisé par l’armée nationale », justifie l’officier.
Notons enfin que les citoyens de Tizi Ouzou ne cessent de revendiquer la sécurisation des zones rurales où des crimes ne maquent pas de survenir. Les villageois de la commune de Beni Zmenzer l’ont exprimé en début de semaine à travers une grève générale après l’assassinat d’une vielle femme prés de chez elle, en plein jour, à sa sortie du bureau de poste.
Par Nordine Douici - El Watan.
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