“Pas de vie pour une nation qui n’a pas d’histoire”
Par : Yahia Arkat/APS
Le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a assisté, hier à Iferhounene, (60 km à l’est de Tizi Ouzou), à la commémoration du 50e anniversaire de la mort du chahid Amar Ath Chikh, premier responsable de la zone de la Haute-Kabylie, tombé au champ d’honneur le 11 août 1956 dans la région d’Iferhounene.
La cérémonie de recueillement, qui s’inscrit dans le cadre des festivités commémoratives du double anniversaire du 20 août (1955-1956), s’est déroulée au village d’Ibelkissen de la commune d’Iferhounène, en présence de moudjahidine, de familles de chouhada, des autorités locales, de représentants du mouvement associatif et de nombreux citoyens. Après avoir inauguré une stèle à la mémoire des martyrs et baptisée une maison de jeunes du nom du chahid Amar Ath Chikh, M. Belkhadem a prononcé une allocution, dans laquelle il a rappelé “le devoir de mémoire et l’ancrage de l’histoire dans l’esprit des jeunes”, car, a-t-il souligné, “il ne peut y avoir de vie pour une nation qui n’a pas d’histoire et de racines”. Auparavant, le Chef du gouvernement a également inauguré et baptisé des monuments de martyrs et des structures publiques aux noms de chouhada, se voulant être des repères de l’histoire de cette région où vécut la légendaire Lalla Fatma n’Soumer. C’est également du haut du pic d’Azrou n’Thor, dans le haut du Djurdjura, surplombant Iferhounene, que le général Bigeard avait lancé son fameux appel à la “paix des braves”, offre qu’ont déclinée les éléments de l’Armée de libération nationale (ALN) qui ont préféré se sacrifier pour que vive l’Algérie indépendante. Par ailleurs, ayant constaté le retard socioéconomique accusé par cette zone montagneuse, fortement pénalisée par son relief escarpé, le Chef du gouvernement s’est engagé à lui destiner un ensemble de projets relevant notamment de l’alimentation en eau potable, du logement social et du transport scolaire. Se référant à la bonne santé financière du pays, Belkhadem a déclaré que cette région aura sa quote-part du développement local. Avant de quitter Iferhounene, le Chef du gouvernement a fait un crochet à la zaouia Sidi-Moussa du village Aït Saci.
Pour rappel, le chahid Amar Oumohand, dit Amar Ath Chikh, est né le 24 novembre 1906 à Aïn El-Hammam. Il a adhéré au Parti du peuple algérien (PPA) en 1938, parti qui lui doit la prise en charge de l’organisation, en 1947 à Aïn El-Hammam, d’un meeting de Messali El-Hadj, figure de proue du nationalisme algérien. Harcelé pour ce fait par l’autorité coloniale, il prit le maquis la même année, en rejoignant les Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Ali Mellah et autres. Dès le déclenchement de la lutte armée en 1954, il se distingua par plusieurs faits d’armes, en compagnie de ses pairs, tels qu'Aït Hamouda Amirouche, Ali Mellah et Saïd Babouche.
À la mort de ce dernier, il devint le premier responsable de la zone d'Aïn El-Hammam. Il tomba au champ d’honneur le 11 août 1956 au lieu-dit Ibelkissen, dans la région d’Iferhounene, avec 12 de ses compagnons, après une âpre bataille livrée à l’ennemi. À sa mort, Amirouche lui succéda à la tête du commandement de la zone d'Aïn El-Hammam.
Yahia Arkat/APS
Par : Yahia Arkat/APS
Le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, a assisté, hier à Iferhounene, (60 km à l’est de Tizi Ouzou), à la commémoration du 50e anniversaire de la mort du chahid Amar Ath Chikh, premier responsable de la zone de la Haute-Kabylie, tombé au champ d’honneur le 11 août 1956 dans la région d’Iferhounene.
La cérémonie de recueillement, qui s’inscrit dans le cadre des festivités commémoratives du double anniversaire du 20 août (1955-1956), s’est déroulée au village d’Ibelkissen de la commune d’Iferhounène, en présence de moudjahidine, de familles de chouhada, des autorités locales, de représentants du mouvement associatif et de nombreux citoyens. Après avoir inauguré une stèle à la mémoire des martyrs et baptisée une maison de jeunes du nom du chahid Amar Ath Chikh, M. Belkhadem a prononcé une allocution, dans laquelle il a rappelé “le devoir de mémoire et l’ancrage de l’histoire dans l’esprit des jeunes”, car, a-t-il souligné, “il ne peut y avoir de vie pour une nation qui n’a pas d’histoire et de racines”. Auparavant, le Chef du gouvernement a également inauguré et baptisé des monuments de martyrs et des structures publiques aux noms de chouhada, se voulant être des repères de l’histoire de cette région où vécut la légendaire Lalla Fatma n’Soumer. C’est également du haut du pic d’Azrou n’Thor, dans le haut du Djurdjura, surplombant Iferhounene, que le général Bigeard avait lancé son fameux appel à la “paix des braves”, offre qu’ont déclinée les éléments de l’Armée de libération nationale (ALN) qui ont préféré se sacrifier pour que vive l’Algérie indépendante. Par ailleurs, ayant constaté le retard socioéconomique accusé par cette zone montagneuse, fortement pénalisée par son relief escarpé, le Chef du gouvernement s’est engagé à lui destiner un ensemble de projets relevant notamment de l’alimentation en eau potable, du logement social et du transport scolaire. Se référant à la bonne santé financière du pays, Belkhadem a déclaré que cette région aura sa quote-part du développement local. Avant de quitter Iferhounene, le Chef du gouvernement a fait un crochet à la zaouia Sidi-Moussa du village Aït Saci.
Pour rappel, le chahid Amar Oumohand, dit Amar Ath Chikh, est né le 24 novembre 1906 à Aïn El-Hammam. Il a adhéré au Parti du peuple algérien (PPA) en 1938, parti qui lui doit la prise en charge de l’organisation, en 1947 à Aïn El-Hammam, d’un meeting de Messali El-Hadj, figure de proue du nationalisme algérien. Harcelé pour ce fait par l’autorité coloniale, il prit le maquis la même année, en rejoignant les Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Ali Mellah et autres. Dès le déclenchement de la lutte armée en 1954, il se distingua par plusieurs faits d’armes, en compagnie de ses pairs, tels qu'Aït Hamouda Amirouche, Ali Mellah et Saïd Babouche.
À la mort de ce dernier, il devint le premier responsable de la zone d'Aïn El-Hammam. Il tomba au champ d’honneur le 11 août 1956 au lieu-dit Ibelkissen, dans la région d’Iferhounene, avec 12 de ses compagnons, après une âpre bataille livrée à l’ennemi. À sa mort, Amirouche lui succéda à la tête du commandement de la zone d'Aïn El-Hammam.
Yahia Arkat/APS
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