Kick-boxing
Un Kabyle champion d’Afrique du Sud
"J’aurais vraiment aimé participer aux championnats du monde. J’ai fait les démarches du côté des autorités algériennes et sud africaines mais sans résultat. Alors la fédération a choisi le vice-champion que j’ai battu par K.-O et qui a réussi à remporter la médaille de bronze".
Djaroun Ahcène champion de kick-boxing est établi depuis sept années en Afrique du Sud. Au pays de Mandela, celui qu’on surnomme "Berber Kick-boxing" a failli même représenter l’Afrique du Sud au Mondial 2002 en Grèce en sa qualité de champion de sa catégorie (-76 kg).
Mais comme il n’avait pas la nationalité de ce pays et vivant loin de son pays natal, il n’a pas réussi à disputer ce Mondial tant rêvé. "J’aurai vraiment aimé participer aux championnats du monde. J’ai fait les démarches du côté des autorités algériennes et sud africaines mais sans résultat. Alors la fédération a choisi le vice-champion que j’ai battu par K.O et qui a réussi a remporter la médaille de bronze". Cela illustre parfaitement les potentialités de cet athlète qui a débuté sa carrière à Ath Si Youcef, son village natal. C’était en 1987 sous la direction de maître Frik Ahcene. Au début, tout marchait bien pour lui et il a même réussi à se classer troisième lors du championnat national disputé à Biskra et retenu en équipe nationale Espoirs.
Mais comme le kick-boxing est une pratique qui ne bénéficie pas de moyens, le jeune champion a décidé de tenter sa chance ailleurs. Direction l’Afrique du Sud, un pays très convoité par les Kabyles de sa génération. "J’ai décidé de partir sous d’autres cieux afin de ne pas voir ma carrière sportive mise en veilleuse et j’ai opté pour l’Afrique du Sud, un pays qui m’a permis de relancer ma carrière et surtout me faire un nom dans cette discipline". Arrivé en Afrique du Sud en 1999, Djaroun a signé au sein de Pretoria Tiger Dragon Mouy Thaï et Kick Boxing School, l’un des meilleurs clubs de la discipline de ce pays. Sous la direction de l’entraîneur Mario Da Silva, le jeune Kabyle a décroché le titre de champion d’Afrique du Sud en 2002. C’est le double champion du monde et président de la fédération sud africaine, Quentin Chong, qui lui a remis le diplôme et la médaille de champion.
Ce titre a rendu le champion kabyle très populaire dans ce pays et lui a ouvert d’autres horizons dans cette discipline. Il a été promu assistant au sein de son club où il donne des cours de kick-boxing tout en poursuivant sa carrière d’athlète. Titulaire d’un 2e dan en full-contact et kick-boxing, Djaroun, très ambitieux, veut franchir un autre palier.
Il compte se rendre aux USA pour y vivre et connaître d’autres aventures. "Je veux connaître d’autres ambitions et pour y arriver, il n y a pas mieux que l’Amérique où les sports de combat sont nettement cotés". Mais notre champion n’a pas pour autant coupé les ponts avec ses origines.
Déjà en Afrique du Sud, il ne se sépare jamais de ses concitoyens kabyles qui viennent à chaque fois le soutenir lors de ses différents combats. "Je tiens vraiment à les remercier pour leurs encouragements. C’est toujours un plaisir de se sentir entouré des siens lorsque on est loin du pays", avoue Djaroun qui a tenu à venir nous rendre visite au bureau de Tizi Ouzou. "Je ne rate jamais les infos de ma Kabylie grâce au site de votre journal et je tiens à vous remercier pour tout ce que vous faites pour le sport et les sportifs kabyles".
Ali.C
Un Kabyle champion d’Afrique du Sud
"J’aurais vraiment aimé participer aux championnats du monde. J’ai fait les démarches du côté des autorités algériennes et sud africaines mais sans résultat. Alors la fédération a choisi le vice-champion que j’ai battu par K.-O et qui a réussi à remporter la médaille de bronze".
Djaroun Ahcène champion de kick-boxing est établi depuis sept années en Afrique du Sud. Au pays de Mandela, celui qu’on surnomme "Berber Kick-boxing" a failli même représenter l’Afrique du Sud au Mondial 2002 en Grèce en sa qualité de champion de sa catégorie (-76 kg).
Mais comme il n’avait pas la nationalité de ce pays et vivant loin de son pays natal, il n’a pas réussi à disputer ce Mondial tant rêvé. "J’aurai vraiment aimé participer aux championnats du monde. J’ai fait les démarches du côté des autorités algériennes et sud africaines mais sans résultat. Alors la fédération a choisi le vice-champion que j’ai battu par K.O et qui a réussi a remporter la médaille de bronze". Cela illustre parfaitement les potentialités de cet athlète qui a débuté sa carrière à Ath Si Youcef, son village natal. C’était en 1987 sous la direction de maître Frik Ahcene. Au début, tout marchait bien pour lui et il a même réussi à se classer troisième lors du championnat national disputé à Biskra et retenu en équipe nationale Espoirs.
Mais comme le kick-boxing est une pratique qui ne bénéficie pas de moyens, le jeune champion a décidé de tenter sa chance ailleurs. Direction l’Afrique du Sud, un pays très convoité par les Kabyles de sa génération. "J’ai décidé de partir sous d’autres cieux afin de ne pas voir ma carrière sportive mise en veilleuse et j’ai opté pour l’Afrique du Sud, un pays qui m’a permis de relancer ma carrière et surtout me faire un nom dans cette discipline". Arrivé en Afrique du Sud en 1999, Djaroun a signé au sein de Pretoria Tiger Dragon Mouy Thaï et Kick Boxing School, l’un des meilleurs clubs de la discipline de ce pays. Sous la direction de l’entraîneur Mario Da Silva, le jeune Kabyle a décroché le titre de champion d’Afrique du Sud en 2002. C’est le double champion du monde et président de la fédération sud africaine, Quentin Chong, qui lui a remis le diplôme et la médaille de champion.
Ce titre a rendu le champion kabyle très populaire dans ce pays et lui a ouvert d’autres horizons dans cette discipline. Il a été promu assistant au sein de son club où il donne des cours de kick-boxing tout en poursuivant sa carrière d’athlète. Titulaire d’un 2e dan en full-contact et kick-boxing, Djaroun, très ambitieux, veut franchir un autre palier.
Il compte se rendre aux USA pour y vivre et connaître d’autres aventures. "Je veux connaître d’autres ambitions et pour y arriver, il n y a pas mieux que l’Amérique où les sports de combat sont nettement cotés". Mais notre champion n’a pas pour autant coupé les ponts avec ses origines.
Déjà en Afrique du Sud, il ne se sépare jamais de ses concitoyens kabyles qui viennent à chaque fois le soutenir lors de ses différents combats. "Je tiens vraiment à les remercier pour leurs encouragements. C’est toujours un plaisir de se sentir entouré des siens lorsque on est loin du pays", avoue Djaroun qui a tenu à venir nous rendre visite au bureau de Tizi Ouzou. "Je ne rate jamais les infos de ma Kabylie grâce au site de votre journal et je tiens à vous remercier pour tout ce que vous faites pour le sport et les sportifs kabyles".
Ali.C
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