Bonjour, l'Allemagne aussi fait des cadeaux à Israël, il n'y a pas que les USA.
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Israël aurait conclu, dans la plus grande discrétion, le mois dernier, un accord avec l’Allemagne pour l’acquisition de deux sous-marins à capacité nucléaire, selon des experts internationaux, en vue de faire face à une éventuelle menace iranienne, a indiqué hier le quotidien israélien Jerusalem Post.
Ces sous-marins de classe Dauphin et de type U212, d’un rayon d’action de 4 500 km, pourraient être équipés, comme les trois autres dont dispose déjà Israël, de missiles munis de têtes nucléaires, affirme le Jerusalem Post en citant le Jane’s Défense Weekly, revue spécialisée dans l’armement.
Les sous-marins seront dotés d’un système de propulsion qui leur permettra de rester plus longtemps immergés que ceux dont est équipé Israël, a ajouté le journal. D’une valeur de 1,27 milliard de dollars, ils seront produits par les chantiers navals Howaldtswerke-Deutsche Werft AG.
Un tiers du financement sera assuré par le gouvernement allemand. Interrogé par l’AFP, le ministère israélien de la Défense n’a ni confirmé ni démenti ces informations. La marine israélienne dispose déjà de trois sous-marins allemands, dont 2 offerts par l’Allemagne après la première guerre du Golfe au début des années 1990.
Ils sont équipés d’une propulsion diesel qui les contraint à faire surface fréquemment pour recharger leurs batteries. Par ailleurs, le Jerusalem Post indique qu’Israël projette d’installer un système sonar sous-marin au large de ses côtes pour détecter la présence de sous-marins étrangers.
En novembre 2004, la marine israélienne avait repéré un mystérieux sous-marin à l’intérieur de ses eaux territoriales, à 18 km de son littoral méditerranéen. En octobre 2003, le quotidien américain Los Angeles Times avait affirmé qu’Israël avait modifié des missiles de croisière américains afin qu’ils puissent être dotés d’une tête nucléaire et montés sur des sous-marins.
Selon le journal, l’Etat hébreu avait ainsi acquis la possibilité de lancer une attaque nucléaire par terre, air, et sous la mer pour répliquer à une éventuelle agression de l’Iran. Aucune de ces informations n’a été confirmée officiellement.
Depuis plus de 40 ans, Israël maintient le mystère sur ses capacités nucléaires, bien que les experts dans le monde ne doutent pas que l’Etat hébreu dispose d’un arsenal atomique. Israël disposerait de 100 à 200 bombes atomiques susceptibles d’être larguées par des avions ou adaptées sur des missiles balistiques de moyenne et longue portée de type «Jéricho».
Officiellement, «Israël ne possède pas d’armement nucléaire et ne sera pas le premier pays à l’introduire au Moyen-Orient», répètent les autorités depuis 1965, date d’inauguration de la centrale nucléaire de Dimona dans le Néguev (sud).
L’Etat hébreu a conclu une «entente» en 1969 avec les Etats-Unis aux termes de laquelle les dirigeants israéliens s’abstiennent de toute déclaration publique sur le potentiel nucléaire de leur pays et ne procèdent à aucun test nucléaire.
En échange, Washington s’est engagé à s’abstenir d’exercer des pressions sur ce dossier. Par précaution, tout le programme est couvert par la censure militaire, que les médias israéliens contournent en se retranchant derrière l’avis des «experts étrangers».
Pour éviter toute intervention étrangère, Israël s’est aussi abstenu, comme l’Inde, le Pakistan et Cuba, de signer le Traité de non-prolifération nucléaire ce qui lui évite d’avoir à se soumettre aux inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) basée à Vienne.
Aucun dirigeant israélien n’a osé jusqu’ici briser le tabou en reconnaissant l’existence d’un arsenal nucléaire.Ces dernières années, toutefois, les allusions concernant ce dossier se sont faites de plus en plus transparentes, notamment venant de Shimon Peres, considéré comme le «père» du programme nucléaire israélien lancé en très étroite coopération avec la France à la fin des années 1950.
R. I. et agence.
24 aout 2006 Le Jeune Indépendant.
Ces sous-marins de classe Dauphin et de type U212, d’un rayon d’action de 4 500 km, pourraient être équipés, comme les trois autres dont dispose déjà Israël, de missiles munis de têtes nucléaires, affirme le Jerusalem Post en citant le Jane’s Défense Weekly, revue spécialisée dans l’armement.
Les sous-marins seront dotés d’un système de propulsion qui leur permettra de rester plus longtemps immergés que ceux dont est équipé Israël, a ajouté le journal. D’une valeur de 1,27 milliard de dollars, ils seront produits par les chantiers navals Howaldtswerke-Deutsche Werft AG.
Un tiers du financement sera assuré par le gouvernement allemand. Interrogé par l’AFP, le ministère israélien de la Défense n’a ni confirmé ni démenti ces informations. La marine israélienne dispose déjà de trois sous-marins allemands, dont 2 offerts par l’Allemagne après la première guerre du Golfe au début des années 1990.
Ils sont équipés d’une propulsion diesel qui les contraint à faire surface fréquemment pour recharger leurs batteries. Par ailleurs, le Jerusalem Post indique qu’Israël projette d’installer un système sonar sous-marin au large de ses côtes pour détecter la présence de sous-marins étrangers.
En novembre 2004, la marine israélienne avait repéré un mystérieux sous-marin à l’intérieur de ses eaux territoriales, à 18 km de son littoral méditerranéen. En octobre 2003, le quotidien américain Los Angeles Times avait affirmé qu’Israël avait modifié des missiles de croisière américains afin qu’ils puissent être dotés d’une tête nucléaire et montés sur des sous-marins.
Selon le journal, l’Etat hébreu avait ainsi acquis la possibilité de lancer une attaque nucléaire par terre, air, et sous la mer pour répliquer à une éventuelle agression de l’Iran. Aucune de ces informations n’a été confirmée officiellement.
Depuis plus de 40 ans, Israël maintient le mystère sur ses capacités nucléaires, bien que les experts dans le monde ne doutent pas que l’Etat hébreu dispose d’un arsenal atomique. Israël disposerait de 100 à 200 bombes atomiques susceptibles d’être larguées par des avions ou adaptées sur des missiles balistiques de moyenne et longue portée de type «Jéricho».
Officiellement, «Israël ne possède pas d’armement nucléaire et ne sera pas le premier pays à l’introduire au Moyen-Orient», répètent les autorités depuis 1965, date d’inauguration de la centrale nucléaire de Dimona dans le Néguev (sud).
L’Etat hébreu a conclu une «entente» en 1969 avec les Etats-Unis aux termes de laquelle les dirigeants israéliens s’abstiennent de toute déclaration publique sur le potentiel nucléaire de leur pays et ne procèdent à aucun test nucléaire.
En échange, Washington s’est engagé à s’abstenir d’exercer des pressions sur ce dossier. Par précaution, tout le programme est couvert par la censure militaire, que les médias israéliens contournent en se retranchant derrière l’avis des «experts étrangers».
Pour éviter toute intervention étrangère, Israël s’est aussi abstenu, comme l’Inde, le Pakistan et Cuba, de signer le Traité de non-prolifération nucléaire ce qui lui évite d’avoir à se soumettre aux inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) basée à Vienne.
Aucun dirigeant israélien n’a osé jusqu’ici briser le tabou en reconnaissant l’existence d’un arsenal nucléaire.Ces dernières années, toutefois, les allusions concernant ce dossier se sont faites de plus en plus transparentes, notamment venant de Shimon Peres, considéré comme le «père» du programme nucléaire israélien lancé en très étroite coopération avec la France à la fin des années 1950.
R. I. et agence.
24 aout 2006 Le Jeune Indépendant.
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