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Albert Camus L'étranger

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  • Albert Camus L'étranger


    Jugé, reconnu coupable de meurtre avec préméditation, condamné à mort et exécuté, on ne saura pas pourquoi Meursault a tué. Il assiste à son procès comme si c'était un autre qu'on jugeait. Une profonde réflexion sur l'être et la vie, un roman-clé dans l'œuvre d'Albert Camus, Prix Nobel de littérature en 1957.

    L'Étranger est un roman d'Albert Camus, paru en 1942. Il prend place dans la tétralogie que Camus nommera « cycle de l'absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l'absurde. Cette tétralogie comprend également l'essai philosophique intitulé Le Mythe de Sisyphe ainsi que les pièces de théâtre Caligula et Le Malentendu. Le roman a été traduit en quarante langues et une adaptation cinématographique a été réalisée par Luchino Visconti en 1967.

    Le roman met en scène un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française. Le protagoniste reçoit un télégramme lui annonçant que sa mère vient de mourir. Il se rend à l'asile de vieillards de Marengo, près d'Alger, et assiste à la veillée funèbre, puis à la mise en bière et aux funérailles sans prendre l'attitude de circonstance que l'on attend d'un fils endeuillé.

    Le héros ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas.
    Après l'enterrement, Meursault décide d'aller nager, et rencontre Marie, une dactylo qu'il connaissait. Ils vont voir un film de Fernandel et passent la nuit ensemble.

    Le lendemain, il rencontre Raymond Sintès, un voisin de palier, qui lui demande d'écrire une lettre pour humilier sa maîtresse, qui est une Maure. Ce dernier est souteneur et s'est montré brutal avec celle-ci ; il craint des représailles de son frère.

    La semaine suivante, Raymond frappe et injurie cette femme, et est convoqué au commissariat et utilise Meursault comme témoin. En sortant, il invite Meursault et Marie dans un cabanon au bord de la mer, appartenant à son ami Masson. Marie demande à Meursault s'il veut se marier avec elle, il répond que ça n'a pas d'importance, mais qu'il le veut bien.

    Le dimanche, après un repas bien arrosé, Meursault, Raymond et Masson se promènent sur la plage, et croisent un groupe d'Arabes, dont l'un est le frère de la jeune femme. Une bagarre éclate, au cours de laquelle Raymond est blessé au couteau. Plus tard, Meursault marche seul sur la plage, il est accablé par la chaleur et le soleil, il rencontre à nouveau l'un des Arabes, couché à l'ombre d'une source, qui à sa vue montre son couteau.

    Meursault sort de sa poche le revolver de Raymond, abruti par la luminosité, par la touffeur, ébloui par le reflet du soleil sur la lame du couteau, il tire et tue l'Arabe sans le moindre état d'âme, d'un coup de revolver, puis encore de 4 autres coups. C'est la fin de la première partie.

    Dans la seconde moitié du roman, Meursault est arrêté et questionné, ses propos sincères et naïfs mettent son avocat mal à l'aise. Il ne manifeste aucun regret. En prison, pendant que son procès se prépare, il tue le temps en dormant, en lisant (en particulier un article de journal qui relate un fait divers, qui constitue en fait l'intrigue de la pièce de théâtre Le Malentendu).

    Puis le procès a lieu ; on l'interroge davantage sur son comportement lors de l'enterrement de sa mère que sur son meurtre. Meursault se sent exclu du procès. Il avoue avoir commis son acte à cause du soleil, ce qui déclenche l'hilarité de l'audience. La sentence tombe : il est condamné à la guillotine. Meursault voit l'aumônier, mais quand celui-ci lui dit qu'il priera pour lui, il déclenche la colère de Meursault.

    Avant son départ, le condamné à mort finit par trouver la paix dans la sérénité de la nuit.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    ton récit m'a rappelé de bons souvenirs de mon adolescence .merci pour le topic

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    • #3
      bonjour,

      C'est bien d'avoir pensé à évoquer Albert Camus. L'Etranger est un roman qui est très loin d'être aussi simple qu'il ne le paraît, c'est plus qu'un récit, c'est un livre très engagé. Il y a plusieurs lectures possibles, plusieurs interprétations. J'ai lu l'oeuvre de Camus pendant trois ans, ainsi que les critiques, c'est un auteur qui est passionnant !

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      • #4
        Bonsoir

        Qui n'a pas lu ce livre " l'étranger"..??
        Ce livre retrace une partie de la vie d'un employé de bureau qui tient une sorte de journal de bord dans lequel le lecteur plonge dans le quotidien de cet individu. Un jeu de circonstance l'amène à tuer un arabe.Sans même prendre conscience de la gravité de son geste. Il sera condamné à mort.
        Emprisonné, il attend un an avant d'être jugé. Au cours du procès, on lui reproche surtout son absence d'émotion à la mort de sa mère et sa vie insouciante après le deuil. On comprend alors qu'il est condamné à mort pour ne pas s’être conformé aux mœurs de sa société!!
        C'est un excellent livre...
        " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
        M/SR

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        • #5
          Il y aurait beaucoup à dire sur Camus et son roman L'Etranger, mais une chose est sûre, c'est sa lutte contre le système colonial. Lorsqu'il était journaliste à Alger Républicain, il a publié une série d'articles intitulés "misère en Kabylie" et l'on sent vraiment combien la condition du peuple algérien lui pesait. cela lui a d'ailleurs valu beaucoup d'ennuis : il fut convoqué au commissariat et il fut "remercié" en étant prié d'aller chercher du travail ailleurs, ailleurs qu'en Algérie. Lorqu'il vint en métropole, il souffrit beaucoup, physiquement et moralement.
          Il faut lire un autre livre de Camus, les Chroniques algériennes afin de comprendre qui il était vraiment.
          Tout ceci, on ne le dit jamais dans les annales parce que ça dérange et que ça cadre mal avec l'image que certains souhaitent donner de l'écrivain.

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          • #6
            Les personnes qui ne pleurent pas la disparition d'un être cher m'ont fait et me font toujours flipper.

            Dans ce roman, le personnage de Meursault est aussi absent de sa vie qu'il est à son procès. Donc la mort ne lui signifie absolument rien.

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            • #7
              j'ai honte de le dire mais je l'ai sans avoir eu le temps de le lire.

              il m'a été offert par une très bonne amie (tu me manque!!!!!), je l'ai longtemps cherché et maintenant que je l'ai, je ne l'ai même pas entamé.

              je te conseil une autre de ses Oeuvre "la Chute", excellentissime!
              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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              • #8
                chef œuvre de l'absurdité du genre humain.
                Dernière modification par zemfir, 02 juillet 2013, 21h53.
                "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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                • #9
                  Je l ai étudié en cours. Je ne sais plus quand. Mais je n ai pas oublié ce récit c est certain
                  Le sourire est la beauté de l âme

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                  • #10
                    ...

                    donc, lorsqu'une personne """devient""" Etranger de la sorte dont il est décrit par l'Auteur de ce Titre et récit il est sans doute comme pour une bonne partie de ce que vous dites et écrivez, de ne plus trop savoir qui vous êtes et ce que vous faites parmi tous ceux et toutes celles qui vous entourent même pour le plus clair de vos instants ou la plus proche de votre histoire, pourtant tous ceux et toutes celles qui voyagent n'ont rien d'aussi étrange...

                    Salam, merci...
                    Dernière modification par nedjmala, 06 juillet 2013, 00h29.
                    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                    • #11
                      C'est exactement ce message qu'Albert Camus a tenté de distiller dans ce chef-d’œuvre à la seule différence que le personnage, d'un point de vue sociétale, est étrange et étranger à plusieurs égales de sa société d'accueil, et à société d'origine.

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                      • #12
                        Camus de mo de point de vue a gaché sa vie..il aurait due faire de son recit un roman d'aventure mieux qu'un Manuel...

                        le genie de camus dans ce livre dans sa première pârtiec'est la condensation des événement..il maitrise le temps..il te ramene d'une scene vers une autre s sans perdre le fil..une fois le crime commi le roman s'arrete...il a cassé son roman pour le donner la tournur d'un manuel de criminel...personnage plat sans ame, presque un robot en metal..
                        j'ai essayé une fois de l'adapter afin de lui donner une autre tournur, malheureusemnt la situation a belk abbes n'est guerre favorable a l'écriture..les gens sont devenue dans cette ville fantomatique...tu sors tu croise un fantome au pas des escaliers...comme si il crie
                        ''a3touni nakoul..donnez moi a manger..ahhhhhhhhhhh''
                        des gens qui sont sortie du fond de puit que l'interpration et la description du cheikh dans une secte leurs font voir le monde des djinns...

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                        • #13
                          Faut arrêter la drogue mon gars

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