Alors le président Bouteflika s’est empressé, lundi, d’adresser un message de paix et de fraternité au roi Mohammed VI à l’occasion de la célébration du 14e anniversaire de son accession au trône, celui-ci n’a rien trouvé de mieux à faire que de s’attaquer, hier, de manière la plus virulente qui soit, à l’Algérie, participant ainsi à accentuer la tension qui caractérise les relations algéro-marocaines depuis plusieurs mois.
Tout le monde le devine, l’objet de l’attaque reste Sahara occidental. Pour tenter, sans doute, de faire oublier les sérieux problèmes politico-économiques que vit son pays et d’occulter les crimes que commet presque quotidiennement son armée dans les territoires sahraouis occupés et auxquels les ONG internationales des droits de l’homme s’intéressent de plus en plus, Mohammed VI a ainsi cru intelligent de souligner la «responsabilité» de l’Algérie dans le dossier du Sahara occidental et d’évoquer «l’obstination des autres parties» (sans les citer) comme principal motif du statu quo.
Par cette «pirouette» discursive grotesque, le souverain marocain imagine-t-il aussi que l’opinion publique internationale va perdre de vue que le Maroc est le seul vrai problème dans la région ? Certainement pas. Tout le monde sait aujourd’hui que le Maroc – qui est une puissance occupante – continue à défier la communauté internationale en refusant d’appliquer la kyrielle de résolutions inhérentes au Sahara occidental votées par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le Maroc occupe en effet, en toute illégalité depuis les années 1970, le Sahara occidental et ne veut pas reconnaître aux Sahraouis leur droit à l’autodétermination.
Ce dossier semble dans l’impasse, malgré les efforts de Christopher Ross, l’émissaire du secrétaire général de l’ONU. Rabat n’a cessé effectivement ses derniers mois de lui mettre les bâtons dans les roues. Dans son discours marquant le 14e anniversaire de son accession au trône, le roi du Maroc a soutenu en outre que la dernière résolution du Conseil de sécurité «met particulièrement l’accent sur la dimension régionale de ce différend et souligne la responsabilité de l’Algérie en tant que partie concernée par ce litige». Mais ce que Mohamed VI omet de dire, c’est que l’ONU n’a jamais considéré l’Algérie comme étant une partie du conflit. Ce qui change tout.
Aniss Z.ELWATAN
Tout le monde le devine, l’objet de l’attaque reste Sahara occidental. Pour tenter, sans doute, de faire oublier les sérieux problèmes politico-économiques que vit son pays et d’occulter les crimes que commet presque quotidiennement son armée dans les territoires sahraouis occupés et auxquels les ONG internationales des droits de l’homme s’intéressent de plus en plus, Mohammed VI a ainsi cru intelligent de souligner la «responsabilité» de l’Algérie dans le dossier du Sahara occidental et d’évoquer «l’obstination des autres parties» (sans les citer) comme principal motif du statu quo.
Par cette «pirouette» discursive grotesque, le souverain marocain imagine-t-il aussi que l’opinion publique internationale va perdre de vue que le Maroc est le seul vrai problème dans la région ? Certainement pas. Tout le monde sait aujourd’hui que le Maroc – qui est une puissance occupante – continue à défier la communauté internationale en refusant d’appliquer la kyrielle de résolutions inhérentes au Sahara occidental votées par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le Maroc occupe en effet, en toute illégalité depuis les années 1970, le Sahara occidental et ne veut pas reconnaître aux Sahraouis leur droit à l’autodétermination.
Ce dossier semble dans l’impasse, malgré les efforts de Christopher Ross, l’émissaire du secrétaire général de l’ONU. Rabat n’a cessé effectivement ses derniers mois de lui mettre les bâtons dans les roues. Dans son discours marquant le 14e anniversaire de son accession au trône, le roi du Maroc a soutenu en outre que la dernière résolution du Conseil de sécurité «met particulièrement l’accent sur la dimension régionale de ce différend et souligne la responsabilité de l’Algérie en tant que partie concernée par ce litige». Mais ce que Mohamed VI omet de dire, c’est que l’ONU n’a jamais considéré l’Algérie comme étant une partie du conflit. Ce qui change tout.
Aniss Z.ELWATAN
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