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L'Autriche, fascinée, a vu Natascha Kampush

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  • L'Autriche, fascinée, a vu Natascha Kampush

    Natascha Kampush est la jeune femme enlevée il y a huit ans alors qu'elle n'avait que 10 ans à la sortie de l'école et qui a été sequestrée dans une pièce sans fenêtre durant toute sa captivité. Et il est vrai que l'on ne peut qu'admirer outre sa beauté son courage et sa force mentale pour aparaitre aussi saine, vive et intelligente malgré tout ce qu'elle a dus endurer sans jamais sombrer dans le désespoir ou la folie, emmurée comme elle était.

    ===

    C'est une jolie jeune fille de dix-huit ans. Un visage rond, de grands yeux bleus malicieux, un fichu mauve noué autour des cheveux, d'où émergent quelques mèches blondes aux reflets roux.

    Hier soir à 20 h 15, l'Autriche a retenu son souffle, pour découvrir à la télévision celle dont l'évasion spectaculaire le 23 août, après une captivité de huit ans, avait bouleversé le monde entier. Natascha Kampusch est enfin sortie de son anonymat, sur les recommandations de son conseiller média, Dietmar Ecker, mais contre l'avis de ses parents et des psychiatres qui l'entourent. Eux jugent cette apparition «prématurée», mais Natascha décide. Elle tient à se montrer, en espérant, une fois son visage dévoilé, que les paparazzis n'essaieront pas de la «pourchasser».

    Face à Christoph Feuerstein, le journaliste de la radiotélévision autrichienne (ORF), qui a obtenu les droits exclusifs de l'interview, Natascha essaie péniblement de rassembler ses forces, de garder un timbre de voix audible. Gardée au secret depuis deux semaines dans les locaux de l'AKH, l'hôpital général de Vienne, elle a attrapé un «mauvais rhume». Ses yeux la «brûlent», sa gorge est «nouée», elle espère aller au bout de l'entretien, qui va finalement durer 40 minutes, et non pas 20 comme prévu initialement.

    Mais elle raconte. Ses deux premières semaines en liberté, tout d'abord. «Je suis sortie sur... Währingerstrasse, c'est ça ?, interroge-t-elle du regard son pédopsychiatre, Max Friedrich, qui veille dans l'ombre. Je me suis acheté des lunettes de soleil, un châle, et j'ai aussi pris une glace.» Puis elle a emprunté – elle hésite – était-ce le tram ou le métro ? «En tout cas, c'était amusant, personne ne m'a recon nu.» Natascha se rappelle «la colère» éprouvée en découvrant à la télévision les images de son réduit souterrain. «C'était ma chambre (...) Cela fait partie de mon intimité.»

    Le journaliste autrichien l'interroge ensuite sur sa captivité, depuis ce fatidique 2 mars 1998, le jour de son enlèvement sur le chemin de l'école, alors qu'elle était âgée de dix ans. Natascha se rappelle «la peur indicible» éprouvée alors, «la cave sombre» dans laquelle elle est jetée. Elle n'en sortira que six mois plus tard, pour accéder pour la première fois à la salle de bains du ravisseur, Wolfgang Priklopil.

    «Obsédée par la fuite»

    Natascha peine à poursuivre, à présent. Elle décrit un «sentiment terrible de claustrophobie», qui ne s'est jamais vraiment apaisé avec le temps. «La faim» aussi, qui lui a souvent tenaillé le ventre, au fond de son cachot. Elle a bien «tenté maintes fois» de s'échapper, mais «il n'y avait jamais assez de temps». Le sentiment d'une grande injustice dans cette détention, elle dit l'avoir éprouvé assez vite, à l'âge de douze ans. «C'est à cet âge-là que j'ai promis à mon moi futur de tout faire pour m'échapper un jour.» Au point de devenir «obsédée par la fuite».

    Face à un geôlier «para noïaque», elle a essayé «de faire des signes à des gens», qui ne comprenaient pas le sens de ses oeillades. Une fois, elle a même essayé de «sauter de la voiture en marche», alors qu'ils se trouvaient sur le périphérique de Vienne. Mais Wolfgang Priklopil est parvenu à la museler, menaçant comme toujours de «tuer» ceux à qui elle demanderait secours, puis d'en faire de même avec elle et de se suicider.

    Le mercredi 23 août, l'occasion rêvée s'est enfin présentée. Le ravisseur s'est éloigné d'elle, le temps d'un appel téléphonique. «J'ai su que c'était maintenant ou jamais.» Ce que l'avenir lui réserve, Natascha dit n'en avoir «aucune idée». Elle se verrait bien faire des études de psychologie, de journalisme, de droit. Et ériger, pourquoi pas, «une fondation pour les femmes maltraitées au Mexique et les gens qui ont faim en Afrique». «Pour aider ceux à qui arrive ce qui m'est arrivé.»

    Par le Figaro



  • #2
    elle ressemble un peu a kirsten dunst ( la vidéo )
    Dernière modification par ballZ, 08 septembre 2006, 00h31.
    ?

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    • #3
      ballZ

      Merci pour cette vidéo. Comment fais-tu pour insérer ce lien simple qui ouvre une vidéo (windowsMedia Player)

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      • #4
        1°tu clique droite avec ta souris sur la video
        2°propriété
        3°tu copie le lien en html qui s'inscrit
        et le tour est joué
        ?

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