Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les émigrés ne bombent plus le torse

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les émigrés ne bombent plus le torse

    DUREMENT AFFECTÉS PAR LA CRISE EN FRANCE
    Les émigrés ne bombent plus le torse

    Par Idir TAZEROUT L'EXPRESSION
    - Lundi 26 Aout 2013 -

    Ils ne dépensent plus comme avant. La crise est passée par là
    Ils ne dépensent plus comme avant. La crise est passée par là
    La raison de ce brusque changement de comportement est simple: la crise les a basculés «dans la précarité».
    La saison estivale ne rime pas forcément avec plage, vacances, farniente... c'est également, la période où nos émigrés viennent en force passer leurs vacances au «bled».
    Mais depuis quelques années, soit depuis le début de la crise économique qui sévit en Occident, nos compatriotes installés en France, sont de moins en moins nombreux à venir se faire dorer sous le soleil de nos plages.
    La raison est simple: la crise les a basculés «dans la précarité». Même s'ils continuent à venir, de moins en moins, ils ne viennent pas en famille comme avant, souvent ce sont les enfants qui sont envoyés, laissant les parents en France, histoire de faire des économies.
    C'est aussi pour réduire les dépenses et surtout la facture cadeaux destinés à la famille et aux amis. Même les 1000 euros qu'ils échangeaient au square Port Saïd d'Alger, certains ne peuvent plus les avoir et se permettre de le vendre au marché noir tant que la crise persiste et la vie est chère en France. D'ailleurs, depuis la crise, et même avant, beaucoup de nos émigrés profitent de leur séjour en Algérie pour, soit pour des soins dentaires, soit renouveler leur garde-robes, acheter des appareils électroménagers, en un mot faire des achats appropriés car c'est moins cher en Algérie.

    Ils se ravitaillent ici
    Chez nous, cet été, peu d'émigrés sont venus se ravitailler en tabac, «tabac à priser» et autres accessoires devenus nécessaires, mais pas chers. Ils n'étaient pas nombreux à rentrer au pays.
    La situation rappelle l'épisode des années 80 où des milliers d'Algériens revenaient chez eux pour vivre mieux. La récession gagne du terrain en France. Ils n'exhibent plus les euros et ne bombent plus le torse. «Il viennent de moins en moins et ils calculent le montant du billet. J'en connais qui sont partis au Maroc pour les vacances parce que le prix du billet représente le tiers.
    Une cousine a acheté un billet Paris-Maroc à 150 euros alors que Paris-Alger est à 500 euros. Elle est allée chez sa belle-famille au Maroc», témoigne Farida qui regrette de ne pouvoir rencontrer sa cousine cette année à Alger.
    Farida cite un autre exemple très frappant, les nouveaux parents. «Ils ne viennent pas non plus passer les vacances en Algérie car ça coûte beaucoup trop cher quand on vient d'avoir un bébé. Et là, c'est le cas de deux de mes cousines», témoigne-t-elle.
    En effet, «une de ses cousines a eu un bébé fin 2012 et l'autre en juillet 2013. Ces dernières ont tous deux préféré zapper les vacances en Algérie et Dieu sait qu'elles ne le font pas!», a-t-elle raconté.
    Kamel, établi en Grande-Bretagne explique que cette situation est due à plusieurs facteurs. Les vacances scolaires pour les pères de famille, le prix des billets, le manque de compétition «concurrence» des compagnies aériennes pour l'Algérie.»
    Selon cet Algérien vivant à Londres depuis près de dix ans, «venir en Algérie revient de plus en plus cher, ce qui n'est pas le cas pour la Tunisie et le Maroc». D'après le coût du transport, c'est parce qu'on n'a pas de tourisme, donc les billets resteront chers. Comment attirer les touristes si les prix sont aussi onéreux?
    Il était de coutume que nos émigrés viennent en Algérie surtout pour rendre visite à leurs familles et à leurs parents. Pour Kamel, marié et père de trois enfants, «le voyage me coûte 50 millions de centimes ou plus chaque fois que je viens avec mes trois enfants».
    Heureusement, qu' «il y a aussi plus de communication avec la famille grâce au monde numérique, les réseaux sociaux, Skype...ça rapproche les gens plus qu'avant».
    Sami, lui, est né en France et vient en moyenne tous les deux ans. Pour ce jeune émigré originaire de l'est du pays, Souk Ahras, «le retour quasi annuel au pays est une tradition que même la crise économique ou les difficultés financières ne peuvent altérer».

    Cadeaux et souvenirs
    Arrivé avant-hier de France, «ce qui m'a marqué, c'est devenu un rituel de ramener des souvenirs et des cadeaux. Quelqu'un effectuant le même voyage avec moi, a ramené avec lui environ 30 kg de sucreries», témoigne-t-il. C'est dire que venir en Algérie, coûte de plus en plus cher, et que ça nécessite un sérieux budget.
    Et si on voyait le problème autrement?
    Pourquoi nos émigrés se retrouvent face une telle situation en termes de tarif? Le cas de Sami est frappant: «Quand on rentre en Algérie, on ne peut pas se permettre un voyage Marseille - Skikda ou un Marseille - Annaba. On est obligé de passer par la Tunisie, parce que les prix sont deux ou trois fois moins chers!».
    Quand on voit que le coût du billet «Mulhouse-Alger coûte 700 euros, contre un billet sur Tunis à 200, Il y a lieu de se poser des questions», fait-il remarquer. En plus de la montée de la précarité en France qui terrasse sérieusement nos compatriote, l'Etat algérien ne s'est pas soucié d'eux.
    Sinon, comment maintenir les prix des billets ainsi trop élevés comparativement à nos voisins tout en sachant qu'ils seront des centaines de milliers, voire des millions à venir, non seulement en vacance mais pour retrouver les leurs?
    Des centaines de milliers d'Algériens à travers le monde ne sont pas venus ni cet été ni l'année d'avant et n'ont, par conséquent, pas pu recharger leurs batteries Comprendra-t-on alors qu'ils sont abandonnés?
    L'aisance financière dont jouit l'Etat lui a permis de réduire le coût des billets pour les Algériens vivant dans le Sud, pourquoi l'Etat ne se penche-t-il pas aujourd'hui sur le cas des gens du très lointain Nord? Que le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne à l'étranger rapporte simplement cet état de fait.

  • #2
    Dans tout mal il y a un bien.
    Enfin l'algérien en aura fini avec ce complexe de croire que l'herbe est plus verte ailleurs, de se laisser berner par des apparences trompeuses, et qu'il va vraiment se retrousser les manches pour développer son pays et vivre dignement chez lui.
    Dernière modification par snake78, 26 août 2013, 09h48.
    "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

    Commentaire


    • #3
      Si les immigrés ne bombent plus le torse c est normal avec des billets aussi chers on ne peut pas se permettre de faire le paon, j espère avoir un jour la chance de voir des tarifs raisonnables et compétitifs afin que nos concitoyens puissent utiliser ce moyen de transport pour se rendre dans leur pays et surtt qu ils ne se voient plus comme des vaches à lait a qui on dépouille l'argent de leur sejour pour rincer le gosier et remplir la panse de certains gros lards.

      Pauvre Algérie otage de coyotes assoiffés et incultes.

      Commentaire


      • #4
        Bonjour

        Idir TAZROUT : zaama c'est un journaliste celui là, c'est sa tête qui est une Tazrouts (pierre).

        Yaw, qui vous a dit que les émigrés bombaient le torse?

        Il faut arrêter avec ces clichés à la noix.

        Chacun suit son gagne pain et essaie de gagner sa vie comme il peut en Algérie ou ailleurs, personne n'est mieux que personne.

        En terme de Zoukh, j'ai trouvé qu'en Algérie certains en faisait un peut plus en essayant de vivre au dessus de ses moyens pour impressionner les autres.
        Les gens que je connais ici travaillent et vivent dans la limite de leurs moyens, sans vouloloir impressionner personne.

        Alors qui bombe le torse?

        Déjà ce n'est même pas un style pour un journaliste, on dirait une vieille tayaba ta3 el hemmam, une mégère quoi...!

        Yakhi miziriya ya khi
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

        Commentaire


        • #5
          j'ai rarement vu un immigrè de ma vie bomber le torse,par contre ceux qui bombent le torse c leurs familles en algerie en general qui profitent pleinement tout en etant chromeur et le jour ou la vanne est fermèe ,ils se retrouvent sans un sou et sans un métier

          Commentaire


          • #6
            Quelqu'un qui travaille et n'a pas de famille à charge peut se rendre en Algérie tous les mois s'il le souhaite. Par contre, celui qui a une famille à charge et n'a pas sa propre maison en Algérie fera mieux d'aller ailleurs, ça coûte moins cher et les vacances sont plus tranquilles.
            Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

            Commentaire


            • #7
              j'ai rarement vu un immigrè de ma vie bomber le torse,par contre ceux qui bombent le torse c leurs familles en algerie en general qui profitent pleinement tout en etant chromeur et le jour ou la vanne est fermèe ,ils se retrouvent sans un sou et sans un métier
              Si si y a des p'tis cons qui descendent avec des super voitures, quad, scooters des mers et qui friment au pays! Des p'tits cons qui ont intériorisés le complexe du colon en méprisant le "blédard"! Ca existe tout ça! Des filles qui s'habillent comme des **** en plein milieu d'un village pour provoquer et font passer les "blédards" pour des "arriérés" etc. Tout ça ça existe ne nous voilons pas la face! Mais d'un autre côté les nouveaux riches au bled, enrichis à l'arnaque et au trafic sont un poil plus arrogant... Et enfin ce journaliste est un minable, mais ça on s'y étaithabitué...
              Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

              Commentaire


              • #8
                On ne voit que ce qu'on voudrait voir.

                Celui qui vient passer ses vacances auppres de sa famille n'a jamais voulu des "youyuou" c'est surtout ceux qui l'accueille qui le mette sur un piedestal.

                Il vient avec sa richesse comme il vient avec sa pauvrete. Sa richessse permet au tourisme de se développer et le pauvre est oblige de se ruiner pour faire plaisir.

                Les deux sont responsables de cette etiquette et ce journaliste est encore plus minable que vous ne le pensez.
                Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                Hemingway

                Commentaire


                • #9
                  c'est du vrai journalisme d'investigation sa
                  lma parole il fait pitié ce journaliste ,il as du avoir son diplome dans une pochette surprise
                  Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                  alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

                  Commentaire


                  • #10
                    Je pense que bpc de gens sont touches par ce syndrome, la frime qu on soit immigré ou pas est une manière d'exprimer un manque de valorisation. Il y a des personnes lorsqu'elles se sentent peu ou mal valorisées elles ont tendance à frimer pour combler ce vide.


                    Il y a une chose certaine, on aime plaire aux autres c’est un trait de caractère dont nous avons tous et c’est humain, maintenant plaire pour des raisons culturelle, de sagesse … sera rarement percu comme un faux semblant mais chercher à plaire pour des raisons matériels et vestimentaires pour certains c’est vu comme de la frime.

                    Pour ma part, s'il y a bien un pays dans lequel je préfère la jouer profil bas, c'est bien mon Algérie. J'ai vite remarqué qu'on était repéré dans les rues par notre dégaine, du coup, comme le dit ce proverbe, "vivons heureux, vivons cachés".

                    enfant, les vacances au bled, c'était pour nous l'occasion de retrouver la famille, on était super content ! Dans mes souvenirs, ce n'était pas pour frimer qu on se rendait au pays mais plus par respect pour la famille qui nous accueillait.

                    On devrait plus juger l'immigré pour son respect, sa politesse et sa courtoisie, parce que mine de rien celui ci se plie en 4 pour satisfaire sa famille.

                    C est vrai ce que dit Megane bcp en Algerie vivent au dessus de leur moyens pour embellir l extérieur.

                    Commentaire


                    • #11
                      bonjour djamel

                      j'ai rarement vu un immigrè de ma vie bomber le torse,par contre ceux qui bombent le torse c leurs familles en algerie en general qui profitent pleinement tout en etant chromeur et le jour ou la vanne est fermèe ,ils se retrouvent sans un sou et sans un métier
                      ils sont chez toi et ils sont les bienvenu au bled
                      dz(0000/1111)dz

                      Commentaire


                      • #12

                        Commentaire


                        • #13
                          on dirait rahou yetechefa fihoum!!!!

                          journaliste nta3 miki!!!


                          il à l'air d’être complexé!!
                          All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

                          Commentaire


                          • #14
                            On se demande jusqu'ou et a quelle bassesse descendra le journalisme en Algérie! On ne rentre pas passer des vacances au pays, mais pour rendre visite a ses parents, le reste n'est que du remplissage.

                            Commentaire


                            • #15
                              Niveau

                              Si je ne me fais pas d'illusion sur le niveau de nos "journalistes", je ne cesse de me poser des questions sur celui des chefs de rédactions & Co.

                              Comment diable un gars sensé peut-il laisser publier des torchons pareils dans son journal ?!
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X