Nous sommes à la veille du 17 octobre, il y 52 ans, des centaines d'Algériens pacifistes, hommes, femmes et enfants furent massacrés et portés disparus, certains jetés à la Seine, particulièrement au Pont Saint Michel, par la police de Papon et ses supplétifs les "calots bleus".(harkis de Paris)
80000 Algériens, avec eux leurs familles convergent vers la capitale pour protester contre le couvre-feu décrêté par Papon le 05 octobre 1961.Ils convergent vers les grands boulevards avant d'être tabassés, puis déportés dans des bus. Certains seront assassinés dans les locaux de la préfécture de police de Paris, d'autres le seront dans les stades.
Au lendemain du massacre, les autorités Francaises parlent de 02 morts! Ce chiffre restera ainsi jusqu'à 1997, ou les archives commencent à s'ouvrir.
C'est ensuite la guerre des chiffres: 32 morts, 120 morts, 200 morts, 325 morts.
Une chose est certaine nous ne saurons jamais l'étendue réelle de ce massacre en plein paris, en effet la brigade fluviale de Paris ayant brulé et détruit ses archives de l'époque.
Des extraits de Rue89
80000 Algériens, avec eux leurs familles convergent vers la capitale pour protester contre le couvre-feu décrêté par Papon le 05 octobre 1961.Ils convergent vers les grands boulevards avant d'être tabassés, puis déportés dans des bus. Certains seront assassinés dans les locaux de la préfécture de police de Paris, d'autres le seront dans les stades.
Au lendemain du massacre, les autorités Francaises parlent de 02 morts! Ce chiffre restera ainsi jusqu'à 1997, ou les archives commencent à s'ouvrir.
C'est ensuite la guerre des chiffres: 32 morts, 120 morts, 200 morts, 325 morts.
Une chose est certaine nous ne saurons jamais l'étendue réelle de ce massacre en plein paris, en effet la brigade fluviale de Paris ayant brulé et détruit ses archives de l'époque.
Des extraits de Rue89
Deux historiens britanniques, Jim House et Neil MacMaster, ont eu droit à un accès illimité aux archives de la préfecture de police, celles qui concernent la guerre d’Algérie occupant 200 cartons de documents.
Ils examinent chaque document et, prenant le contrepied de Brunet, constatent qu’un « processus systématique et presque général de falsification a bel et bien été mis en œuvre lors de la préparation des documents et des dossiers relatifs aux Algériens assassinés ». Autrement dit, Brunet est loin du compte avec sa trentaine de morts
Ils examinent chaque document et, prenant le contrepied de Brunet, constatent qu’un « processus systématique et presque général de falsification a bel et bien été mis en œuvre lors de la préparation des documents et des dossiers relatifs aux Algériens assassinés ». Autrement dit, Brunet est loin du compte avec sa trentaine de morts
« Octobre à Paris », le film censuré
Jacques Panijel, ancien résistant, est témoin des évènements. Il propose l’idée d’un film, mais aucun cinéaste n’accepte de le réaliser. Le chercheur scientifique devient réalisateur. Il tourne dans la clandestinité durant six mois dans les bidonvilles et à la Goutte d’Or. Ce film documentaire est conçu comme une tragédie en trois actes. L’organisation et le départ de la manifestation sont reconstitués. Le déroulement de la manifestation est raconté par des photographies, notamment celles d’Elie Kagan. Viennent ensuite les témoignages.
Lors de sa première diffusion en salles, la police saisit les bobines. Le film est projeté clandestinement en France. Il n’obtient son visa d’exploitation qu’en 1973, suite à la grève de la faim d’un autre cinéaste, René Vautier. Mais le film ne sera jamais distribué.
« Octobre à Paris » sort en salles pour la première fois ce mercredi 19 octobre 2011.
Durant 23 ans, il n’y aura plus aucun article, aucun livre, aucun film, aucune recherche historique sur ces évènements.
Jacques Panijel, ancien résistant, est témoin des évènements. Il propose l’idée d’un film, mais aucun cinéaste n’accepte de le réaliser. Le chercheur scientifique devient réalisateur. Il tourne dans la clandestinité durant six mois dans les bidonvilles et à la Goutte d’Or. Ce film documentaire est conçu comme une tragédie en trois actes. L’organisation et le départ de la manifestation sont reconstitués. Le déroulement de la manifestation est raconté par des photographies, notamment celles d’Elie Kagan. Viennent ensuite les témoignages.
Lors de sa première diffusion en salles, la police saisit les bobines. Le film est projeté clandestinement en France. Il n’obtient son visa d’exploitation qu’en 1973, suite à la grève de la faim d’un autre cinéaste, René Vautier. Mais le film ne sera jamais distribué.
« Octobre à Paris » sort en salles pour la première fois ce mercredi 19 octobre 2011.
Durant 23 ans, il n’y aura plus aucun article, aucun livre, aucun film, aucune recherche historique sur ces évènements.
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