Le problème n'est pas la compétence, mais l'opacité !
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Les entreprises publiques ont englouti 10 milliards de dollars depuis 2009
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Ici même nous en avons de très bons la plus belle et brillante statisticienne de FA ... je ne sais même si tu es en mesure de comprendre le domaine de ses recherches, je vais lui dire de descendre en bas te répondre elle sait ce qui se fait chez nous ... en fait elle est toujours en train d'écouter de la musique en haut ...
Oui oui dis lui de descendre de tres haut a tres bas et daigner parler notre languages de gueux
Bon, alors, elles viennent ces statistiques ou ghir el khorti? Je ne demande rien d'inscroyable quand meme, commencons avec les statistiques des bidonvilles en Algerie, ca existe ou pas?
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@Aloha
Par opacité je veux dire l’opacité. la non transparence.
La gouvernance si toutefois est là est totalement opaque.
Hibiscus a raison, le grand public n'a pas accès aux moindres statistiques économiques. L'elementaire est déjà en ligne tu me diras, mais c'est très très loin d’être suffisant. On dirait qu'on navigue à vue.
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J’espère que les-dites initiatives prendront un plus grand impact, car pour le moment, je n'arrive pas à partager un peu de ton optimisme.
L'auto-intoxication par les chiffres fausse les repères de l'économie
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hibiscus tu cherches quoi comme statistiques
Ce n'est pas mon domaine mais à l'occasion je poserais la question au centre qui fait cela à Alger
Tu veux quelque chose de précis il me semble ?
- Statistiques de l'etat sur la pauvrete en Algerie
ou encore:
- Statistiques de l'etat sur les bidonvilles en Algerie
Car avant de pouvoir esperer faire des strategies il faut produire des statisitiques fiables sinon c'est la navigation a vue et/ou la propagande.
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quel est le statut de ces entreprises publiques .?
c'est lui l'actionnaire unique, elles sont détenues (assemblée générale)
par des structures intermédiaires, des sortes de conglomérats qu'on a appelé, au début fonds de participations de l'état, puis holdings
et présentement on les appelles les sociétés de participations de l'état.
elles sont générées comme n'importe quelle société, conseil d'administration ou directoire.
toutes les entreprises, publiques et privées ont l'obligation de publier
leurs comptes sociaux, chaque fin d'exercice, dans le bulletin officiel des annonces légales.
il suffit de s'abonner, pour avoir toute l'information sur la situation
financière de n'importe quelle entreprise.
mais sinon les entreprises publiques ont aussi l'obligation de communiquer
leurs performances (chiffres), mensuellement, trimestriellement et annuellement à un organisme qu'on appelle ecofie, c'est de là, entre autres, que l'ONS tire ses statistiques.c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.
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Je regrette il y a plein d'études publiées en national et en international
il suffit de les chercher ...
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Répondre à quelqu'un qui pense qu'il n'y a aucun organisme statistique en Algérie c'est déjà cautionner un tel niveau d'ignorance !!
Statistiques de l'etat sur les bidonvilles en Algerie et Statistiques de l'etat sur la pauvrete en Algerie.
C'est tout ce que je demande
Et si tu n'as pas de reponse, makayene bass, je comprends aussi...Dernière modification par Hibiscus, 14 décembre 2013, 15h02.
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Super!
Meci jawzia, je dormirais moins bete aujourd'hui, ca t'a pris une semaine, mais je te felicite d'avori deniche ce document friand de donnees. Tu n'auras pas de synthese tout de suite. Mais j'utiliserais ces chiffres de temps a autre pour le besoin argumentaire.
Ca date de 2001 (sic!) mais ce n'est pa grave...
Qui l'aurait cru? Jawzia qui nous fournit des donnees negatives officielles sur l'Algerie et non sur le Maroc!
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Déçu! Le document a été ecrit en 2001 mais en fait il fait la synthese de donnees extraites en 1995, c'est a dire... il y a presque 20 ans!!
Y a til quelque chose qui se fait en Algerie qui ne sent pas la poussiere?
La définition et la mesure de la pauvreté en Algérie sont rendues malaisées par
l'absence d'études systématiques et comparables dans le temps.
Il est cependant indéniable que la crise économique et les politiques d'ajustement
structurel ont eu un impact négatif sur l'emploi et les revenus des ménages, entraînant
de ce fait, la détérioration de leur pouvoir d'achat et de leurs conditions de vie, et un
appauvrissement certain de nombre d'entre eux.
Les enquêtes de consommation des ménages et de niveau de vie, réalisées
respectivement, en 1988 et 1995 par l'ONS, quoique posant des problèmes de
comparabilité, ont néanmoins permis de dégager les grandes tendances de ce
phénomène.
C'est ainsi que se basant sur leurs résultats, l'étude de la banque mondiale, réalisée en
1995 et dont les principales conclusions sont reprises dans le rapport de la conférence
nationale de lutte contre la pauvreté et l'exclusion, définit les seuils de pauvreté et les
caractéristiques de la pauvreté en Algérie.
- Mesure de la pauvreté
La pauvreté en Algérie est définie par les experts, comme étant l'insuffisance de
consommation alimentaire en qualité et en quantité, mais aussi en médiocre
satisfaction des besoins sociaux de base.
Ainsi, la pauvreté matérielle revêt 3 formes :
?? Un seuil de pauvreté extrême, estimé comme la somme d'argent nécessaire pour
satisfaire les besoins alimentaires minimaux, équivalent à 2100 calories par jour,
soit pour 1995, 10.943 DA par an et par personne.
?? Un seuil inférieur, tenant compte des dépenses non alimentaires et estimé pour
1995, à 14.825 DA par an et par personne.
?? Un seuil de pauvreté supérieur, équivalent à 18.191 DA par an et par personne.
- Caractéristiques sociales et régionales des pauvres.
L'étude de la banque mondiale, évalue à 6.360.000 le nombre de pauvres en 1995, les
trois seuils de pauvreté confondus, soit 22,6 % de la population du pays. La proportion
des plus pauvres est passée de 10 % à 20 % de la population entre 1988 et 1995.
En 1988 comme en 1995, les populations les plus pauvres sont en majorité rurales
avec respectivement, 72 % et 68 %.
En 1995, la taille moyenne des ménages pauvres est de plus de 8 personnes, alors que
la taille moyenne des ménages est de 6.6 personnes.
De même 60 % des pauvres vivent dans des ménages dont le chef est sans instruction.
Par ailleurs un membre actif d'un ménage pauvre, a à sa charge six personnes contre
moins de quatre pour la moyenne des ménages.
La corrélation est également établie entre la pauvreté et le chômage que ce soit en
1988 ou en 1995 : le chômage est en effet plus important chez les populations
défavorisées autant en zones rurales qu'en zones urbaines : 44 % en zones urbaines et
35 % en zones rurales contre 29 et 24 % chez les non pauvres, en 1995 et en 1988,
28 % contre 14 %.
Merci encore Jawz!Dernière modification par Hibiscus, 14 décembre 2013, 21h20.
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