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Trois terroristes Salafistes auraient été abattus

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    Trois terroristes Salafistes auraient été abattus

    Violent accrochage entre les Touaregs maliens et le GSPC


    Mokhtar Belmokhtar, le chef de la phalange Sud du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) est-il tombé dans un accrochage avec les Touaregs maliens, membres de l’Alliance démocratique pour le changement ?

    C’est du moins ce qu’annoncent les médias maliens.

    Kidal.info a annoncé qu’un “accrochage mortel entre des éléments de l’Alliance et la direction militaire du GSPC résidant au Sahara”, a eu lieu, le 27 septembre dernier, dans le Nord du Mali.

    Il en est résulté “la mort des trois principaux chefs dont le remplaçant de El-Para”. Kidal.info qualifie cet accrochage de “guerre contre le GSPC”. Tessalit.info confirme l’information. Il semble que les combats ont eu lieu en milieu de journée. “Le bilan actuel est de quatre morts du côté du GSPC, et d’un blessé du côté de l’alliance.

    Les membres du GSPC survivants reflueraient en Algérie sous la pression des forces de l’Alliance Démocratique”, précise le site Tessalit.Info qui confirme que “le nouveau chef du GSPC pour le Sahara est au nombre des tués”. Si l’information est confirmée, il ne pourrait s’agir que de Mokhtar Belmokhtar, celui-ci ayant remplacé Abderrezak El-Para à la tête des troupes du GSPC dans le Sahara.

    Pour Kidal.Info,
    “cette opération vise à rassurer les autorités algériennes de la bonne foi pour une bonne collaboration et prouver à l’opinion internationale que l’Alliance n’a rien de commun avec les Salafistes”.

    L’Alliance démocratique pour le changement représente les Touaregs maliens qui sont entrés en rébellion, le 23 mai dernier, en attaquant des camps militaires à Kidal et à Menaka. L’Algérie a servi de médiateur entre Bamako et Tighraghar pour le règlement de la crise.

    La presse malienne a également relayé ces informations avec une attaque plus ou moins virulente à l’égard de l’Algérie.

    - Le quotidien Les Echos annonce que
    “Fagaga (le chef de la rébellion touareg, NDLR) tue des membres du GSPC”.

    Les Echos porte aussi des accusations très graves à l’encontre de l’Algérie.
    “Est-ce à dire que la complicité entre les autorités algériennes et le groupe de Fagaga est désormais établie et que notre grand voisin du Nord n’est pas étranger dans le déclenchement de la violence dans le Septentrion malien ? Car jusqu’à présent, Fagaga et consorts sont des éléments de l’armée malienne au service exclusif du Mali et non d’un autre pays”,
    - précise Les Echos.

    Sous le titre, “Sahara Malien :
    fin de l’état de grâce pour le GSPC ?”,

    Le Républicain reprend l’information dans son édition de jeudi.
    “Elle est interprétée non seulement comme une main tendue de l’Alliance à l’endroit des autorités algériennes mais aussi et surtout une rupture avec l’attitude d’indifférence face aux incursions des groupes terroristes islamistes sur le territoire malien”.

    Il estime que si ces informations se révélaient “réelles”, les tribus nordiques du Mali viennent d’entrer dans “la croisade” contre le terrorisme international.

    Les éléments de l’Alliance “n’ont pas de raisons” à s’en prendre au GSPC.
    “Ainsi, le geste serait une reconnaissance tacite de l’Alliance envers les autorités algériennes qui l’ont sauvée d’une certaine mauvaise passe après les événements du 23 mai 2006 au Mali. Les Salafistes auraient donc été une monnaie d’échange dans le no man’s land saharien”,
    - affirme Le Républicain.

    Il est étonnant que les Maliens aient une telle lecture d’un évènement qui arrangerait à la fois Alger et Bamako.

    Le Républicain lui-même avance que
    “pendant longtemps, les tribus nomades du Sahara ont été considérées comme des complices des groupuscules terroristes algériens qui s’infiltrent le plus souvent au Mali ou au Niger pour échapper à la traque des forces régulières de leur pays”.

    Les experts estimaient que le nouvel homme fort du désert, version salafiste, se trouvait dans le no man’s land allant des frontières sud algériennes au Nord du Mali. Abderezak El-Para avait trouvé refuge au Nord Mali lors de l’enlèvement des 32 touristes.

    Le GSPC a diffusé, dernièrement, un enregistrement vidéo d’un accrochage avec les éléments de la lutte antiterroriste maliens au-delà des frontières algériennes.

    La chute de Mokhtar Belmokhtar, si elle venait à se confirmer, pourrait constituer une étape importante dans le cadre de la lutte antiterroriste pour la région sahélo-saharienne. Bamako s’est engagé aux côtés d’Alger pour sécuriser les frontières communes et lutter à la fois contre les réseaux de contrebande et les groupes terroristes, le GSPC en tête.

    Si les membres de l’Alliance ont réussi là ou l’armée malienne a échoué jusqu’à présent, sachant que l’objectif est le même, en quoi cela pourrait déranger Bamako au point que les médias maliens accusent Alger de “complicité” dans la rébellion touareg.

    La question mérite d’être posée.

    Samar Smati
    Samar Smati, Liberté, 1 octobre 2006
    Algéria-Watch
    Ni dieu ni maitre
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