Rédigé par Larbi Amine - Lemag le Mercredi 8 Janvier 2014 à 10:40
Lemag : Des notes diplomatiques britanniques déclassifiées récemment ont mis à nu un surprenant épisode de l’histoire Maroco-hispano-britannique peu reluisant pour l’image de la monarchie espagnole déjà éprouvée par les suites de scandales dont certains de ses membres sont impliqués.
Roi Hassan II et Juan Carlos à Madrid - PH alertadigital.com
En effet, l’image du souverain espagnol, le Roi Juan Carlos 1er, risque de fortement être dégradée d’avantage, après les révélations faites sur une série de conversations qu’il avait tenu en 1983 avec l’ambassadeur d’une puissance d’occupation sur une partie de son pays : La Grande Bretagne qui occupe jusqu’à aujourd’hui, la région extrême-sud de l’Espagne, Gibraltar.
Ainsi, un rapport de l’ambassadeur britannique de l’époque, sur une conversation qu’il avait eu avec le souverain espagnol, rapporté par l’agence AFP, a indiqué que le Roi Juan Carlos a commis l’acte qu’aucun souverain n’oserait ouvertement faire.
Il a en effet, déclaré devant l’ambassadeur britannique Richard Parsons, qu’il préférait ne pas récupérer immédiatement, l’enclave occupée de Gibraltar, par peur du Roi Hassan II.
‘‘Si l’Espagne récupérait Gibraltar, le Roi Hassan II irait immédiatement réactiver la revendication marocaine sur Ceuta et Melilla’’ a déclaré le Roi Juan Carlos, lors d’une entrevue privée qu’il eut à l’époque avec l’ambassadeur Parsons.
‘‘Il n'est point à l'avantage de l'Espagne de récupérer Gibraltar dans un proche avenir’’ avait ajouté, craintif, le souverain espagnol.
‘‘Nous préférons une approche progressive pour régler ce dossier avec l’Angleterre, je crois qu’un tel processus devrait s’étaler sur une trentaine d’année’’ a enfoncé Juan Carlos.
Richard Parsons dans son commentaire sur cette invraisemblable conversation qui révélait les opinions du Roi Juan Carlos, sur un sujet très sensible en Espagne, a dit : ‘‘Les Espagnols se plaisaient à dire que Ceuta et Mellila n'étaient pas comparables au cas de Gibraltar, que c'était deux villes partie intégrante de l'Espagne’’ ."Bien sûr, c'est un non-sens , c'est une situation très comparable" conclut l’ambassadeur britannique Richard Parsons.
Lemag : Des notes diplomatiques britanniques déclassifiées récemment ont mis à nu un surprenant épisode de l’histoire Maroco-hispano-britannique peu reluisant pour l’image de la monarchie espagnole déjà éprouvée par les suites de scandales dont certains de ses membres sont impliqués.

En effet, l’image du souverain espagnol, le Roi Juan Carlos 1er, risque de fortement être dégradée d’avantage, après les révélations faites sur une série de conversations qu’il avait tenu en 1983 avec l’ambassadeur d’une puissance d’occupation sur une partie de son pays : La Grande Bretagne qui occupe jusqu’à aujourd’hui, la région extrême-sud de l’Espagne, Gibraltar.
Ainsi, un rapport de l’ambassadeur britannique de l’époque, sur une conversation qu’il avait eu avec le souverain espagnol, rapporté par l’agence AFP, a indiqué que le Roi Juan Carlos a commis l’acte qu’aucun souverain n’oserait ouvertement faire.
Il a en effet, déclaré devant l’ambassadeur britannique Richard Parsons, qu’il préférait ne pas récupérer immédiatement, l’enclave occupée de Gibraltar, par peur du Roi Hassan II.
‘‘Si l’Espagne récupérait Gibraltar, le Roi Hassan II irait immédiatement réactiver la revendication marocaine sur Ceuta et Melilla’’ a déclaré le Roi Juan Carlos, lors d’une entrevue privée qu’il eut à l’époque avec l’ambassadeur Parsons.
‘‘Il n'est point à l'avantage de l'Espagne de récupérer Gibraltar dans un proche avenir’’ avait ajouté, craintif, le souverain espagnol.
‘‘Nous préférons une approche progressive pour régler ce dossier avec l’Angleterre, je crois qu’un tel processus devrait s’étaler sur une trentaine d’année’’ a enfoncé Juan Carlos.
Richard Parsons dans son commentaire sur cette invraisemblable conversation qui révélait les opinions du Roi Juan Carlos, sur un sujet très sensible en Espagne, a dit : ‘‘Les Espagnols se plaisaient à dire que Ceuta et Mellila n'étaient pas comparables au cas de Gibraltar, que c'était deux villes partie intégrante de l'Espagne’’ ."Bien sûr, c'est un non-sens , c'est une situation très comparable" conclut l’ambassadeur britannique Richard Parsons.
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