Réda Hamiani peut enfin retrouver le sommeil. Il est parvenu, non sans difficultés, et après plusieurs tentatives de réunion, à faire s’exprimer son organisation, le forum des chefs d’entreprises (FCE), sur la candidature de Bouteflika. Jeudi, le FCE, qui tenait son assemblée générale extraordinaire à l’Hotel Aurassi, à Alger, a voté sa motion de soutien au 4ème mandat du président sortant. Un vote à l’arrachée cependant, tant est qu’il s’apparente plus à un coup de force qu’à un consensus.
Contrairement au mode consacré au sein de l’organisation, Hamiani, qui savait que l’option Bouteflika est difficilement vendable pour des patrons d’entreprises lui ayant déjà dit qu’ils ne le suivraient pas, cette fois-ci, a fait voter sa motion à main levée. Les mécontents parmi les seuls membres présents à la réunion ont quitté la salle, en guise de protestation. Réda Hamiani, qui a déjà perdu la bataille de la représentativité dans le monde du patronat face à la confédération de Rahim, en est réduit à assumer son embrigadement aux côtés de Sidi Said et de Benyounes pour préserver sa zone d’influence dans l’affairisme.
Cette mauvaise passe est d’autant plus délicate que pour le financement de la campagne électorale de Bouteflika, Ali Haddad, le patron de l’ETRHB, lui a ravi la belle en procédant à une levée de fonds en dehors de son organisation. Proche de Saïd Bouteflika, Ali Haddad avait réuni auparavant une vingtaine de patrons du FCE à l’Aurassi pour récolter des fonds. Il aurait déjà réussi à lever 20 milliards de centimes.
Hamid Guerni
Algérie Express
Contrairement au mode consacré au sein de l’organisation, Hamiani, qui savait que l’option Bouteflika est difficilement vendable pour des patrons d’entreprises lui ayant déjà dit qu’ils ne le suivraient pas, cette fois-ci, a fait voter sa motion à main levée. Les mécontents parmi les seuls membres présents à la réunion ont quitté la salle, en guise de protestation. Réda Hamiani, qui a déjà perdu la bataille de la représentativité dans le monde du patronat face à la confédération de Rahim, en est réduit à assumer son embrigadement aux côtés de Sidi Said et de Benyounes pour préserver sa zone d’influence dans l’affairisme.
Cette mauvaise passe est d’autant plus délicate que pour le financement de la campagne électorale de Bouteflika, Ali Haddad, le patron de l’ETRHB, lui a ravi la belle en procédant à une levée de fonds en dehors de son organisation. Proche de Saïd Bouteflika, Ali Haddad avait réuni auparavant une vingtaine de patrons du FCE à l’Aurassi pour récolter des fonds. Il aurait déjà réussi à lever 20 milliards de centimes.
Hamid Guerni
Algérie Express
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