Le forum des chefs d’entreprises (FCE) implose. Pour protester contre l’alignement de l’organisation dans la compétition politique en cours, à travers un soutien laborieux à la candidature de Bouteflika, l’un de ses plus importants membres, Slim Othmani, le patron de NCA Rouiba, entreprise de jus de fruits, a remis samedi sa démission. «je viens par la présente vous informer de ma démission du FCE, motivée par le peu de respect qui a été accordé, tant aux membres qu’au règlement intérieur de cette institution qui mérite bien mieux que cette mascarade de soutien électoral», écrit Othmani dans sa lettre de démission qui a estimé , en outre, nécessaire de souligner que cette démission ne signifie pas opposition au candidat Bouteflika. «Je tiens à préciser, que ma démarche ne cherche en aucun cas, contrairement à ce que vous pouvez penser, à monter un front d’opposition à un quelconque candidat à l’élection présidentielle. Ceci relevant du champ strictement privé de mes opinions personnelles et ne regarde que moi».
Slim Othmani reproche au président du FCE, Réda Hamiani de n’avoir pas eu le courage de sauvegarder l’organisation des marchandages politiciens. «Il s’agit d’une question de principe que vous n’avez pas eu le courage, en votre qualité de président, de faire respecter. Ma déception autant à votre égard qu’a celui du FCE est grande, mais ma détermination de chef d’entreprise engagé s’en trouve renforcée». La démission d’Othmani pourrait ouvrir la voie à d’autres défections. La réunion extraordinaire de jeudi dernier n’a pas drainé beaucoup de chef d’entreprises. Une grande partie a choisi de ne pas cautionner le soutien au Bouteflika.
Cherif Hamiani, associé à Benyounes et Sidi Said est l’un des pivots du trépied sur lequel le pouvoir organise la gestion de la rente au profit des ses clientèles.
Hamid Guerni
Algérie Express
Slim Othmani reproche au président du FCE, Réda Hamiani de n’avoir pas eu le courage de sauvegarder l’organisation des marchandages politiciens. «Il s’agit d’une question de principe que vous n’avez pas eu le courage, en votre qualité de président, de faire respecter. Ma déception autant à votre égard qu’a celui du FCE est grande, mais ma détermination de chef d’entreprise engagé s’en trouve renforcée». La démission d’Othmani pourrait ouvrir la voie à d’autres défections. La réunion extraordinaire de jeudi dernier n’a pas drainé beaucoup de chef d’entreprises. Une grande partie a choisi de ne pas cautionner le soutien au Bouteflika.
Cherif Hamiani, associé à Benyounes et Sidi Said est l’un des pivots du trépied sur lequel le pouvoir organise la gestion de la rente au profit des ses clientèles.
Hamid Guerni
Algérie Express
Commentaire