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EHS Daksi de Constantine : Un nouveau traitement au laser pour les lithiases rénales

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  • EHS Daksi de Constantine : Un nouveau traitement au laser pour les lithiases rénales

    La nouvelle technique de traitement des lithiases rénales au laser voit le jour pour la première fois en Algérie et à Constantine ; apprend-on lors du 14ème congrès de la société algérienne de chirurgie urologique (SACU) et la 9ème journée de l’association des urologues de Constantine (ASUR).

    Une rencontre abritée vendredi et samedi par l’auditorium Bendali Amor de la faculté de médecine de Constantine. A cette occasion, nous avons assisté à une énucléation de la prostate au laser en direct à partir du bloc opératoire de la clinique rénale de la cité Daksi. Cette énucléation a été réalisée par les chirurgiens en urologie Ryad Sayoud de l’EHS Daksi et Marc Fourmarier de Marseille. Cette technique, qui est la première pour la néphrolithotomie percutanée, consiste à fragmenter puis retirer des calculs du rein à travers la paroi lombaires.

    En fait, il s’agit d’un procédé qui s’effectue par les voies naturelles, sous anesthésie générale, pour aller chercher le calcul non seulement jusqu’à l’uretère mais jusqu’au rein. L’urologue utilise un endoscope flexible très fin et très long qui va permettre d’explorer les cavités du rein grâce à une mini-caméra placée à l’intérieur de l’instrument.

    Une fois l’endoscope ¬parvenu au contact du calcul, l’urologue introduit dans l’endoscope une fibre laser qui vaporise le calcul. «Cette technique, dans laquelle on utilise un laser Holep polyvalent a l’avantage d’être radicale et efficace, et ne donne pas des complications, d’autant plus qu’elle n’a pas les mêmes inconvénients des autres techniques. Elle minimise les risques où il n’y aura pas des perturbations métaboliques chez le malade, avec une réduction du coût du traitement. L’opération chirurgicale se fait sans couper le rein entièrement», a déclaré le Pr Abderrezak Dahdouh, chef du service d’urologie et de transplantation rénale à a clinique de Daksi.

    Et d’ajouter «le seul inconvénient dans ce genre d’opérations c’est qu’elle prend beaucoup de temps, une heure et demi en moyenne, et cela dépend du volume de la prostate.» Selon notre interlocuteur, cette méthode est apparue depuis plus de dix ans en Grande Bretagne pour arriver en France, il y a cinq ans, alors qu’en Algérie, elle est pratiquée pour la première fois cette année.

    Un évènement à l’échelle maghrébine. «Il y a eu des interventions les 28 et le 29 avril dernier, qui étaient une sorte de formation pour les médecins, et aujourd’hui c’est la troisième intervention, et il y aura d’autres au cours de l’année. Pour rappel, nous étions les premiers à utiliser la vaporisation de la prostate au laser, et les premiers urologues à l’échelle nationale, à faire la transplantation rénale», a conclu le Pr Dahdouh.

    Yousra Salem- El Watan
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