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Le présdent n'est pas celui qui traite les dossiers lourds, il ne fait que donner le feu vert

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  • Le présdent n'est pas celui qui traite les dossiers lourds, il ne fait que donner le feu vert

    رئيس حزب جيل جديد جيلالي سفيان “بوتفليقة لا يعالج الملفات الثقيلة بل يعطي الضوء الأخضر”


    هل تعتقد فعلا أن الرئيس بوتفليقة وراء القرارات الأخيرة المتعلقة بإنهاء مهام مسوؤلين في الدولة؟

    هذه مسألة معقدة. والمعلوم لدى الجميع أن الرئيس ليس من يعالج الملفات الثقيلة في تسيير شؤون الدولة، ربما يعطي الضوء الأخضر فقط أو من طرف من حوله الذين استولوا على السلطة الحقيقية. أما البارز مثلا في حملة الإقالات الأخيرة في مؤسستي الجيش والرئاسة أنها تدخل ضمن ترتيبات خلافة بوتفليقة، وإنهاء مهام عبد العزيز بلخادم لا أعتقد أنه الأخير، فمسلسل إسقاط الرؤوس سيتواصل وسيمس الأشخاص الذين لهم طموح في الانتخابات الرئاسية، وقراءتي للصورة أن هناك نوعا من الفتنة في معسكر الرئيس، من خلال البحث عن خلافته والشروع في إقصاء من حولهم. عاد الجدل حول دور الجيش في الحياة السياسية وفي تنظيم شؤون الدولة،

    هل تعتبره نقاشا مفيدا أم رغبة في إلهاء الجزائريين بموضوع لم يعد قائما؟

    لم نعد نفرّق إذا كان مفيدا أو غير مفيد، فالجيش هو المؤسسة الوحيدة في الجزائر التي بقيت متماسكة، لكن أصبحت آلة في يد السلطة المتركزة حول الرئيس. في السابق كانت المؤسسة العسكرية منبع القرارات والطبقة السياسية الرسمية تطبق تلك القرارات، لكن منذ العهدة الثالثة للرئيس بوتفليقة، القرار السياسي أو الحلقة السياسية الجيش أصبح دوره لتطبيق الإرادة السياسية، لذلك ننتظر بروز إرادة في قلب قيادة الجيش لقلب الموازين. والأسئلة المطروحة الآن هي: هل كل القيادات العسكرية أصبحت تحت طابع الرئيس أو من حوله؟ وهل هناك حس وطني داخل المؤسسة والقوة للتصدي لهذه المؤامرات؟ وعليه إن لم تتوفر هذه الأشياء، فمعناه ربما أن المؤسسة العسكرية أفلست من جانب القيم، مع أن المطلوب من الجيش إعادة القطار إلى السكة.

    يلاحظ انقسام بين الطبقة السياسية حول مرحلة انتقالية بمشاركة الجيش، وقطاع آخر يفضل رحيل النظام رئاسةً وقادةَ جيش. أي الطرفين طرحه أقوى في نظركم؟

    بصراحة الملف لم يفتح للنقاش بهذه الصورة سواء على مستوى التنسيقية من أجل الحريات والانتقال الديمقراطي أو عند أحزاب سياسية أخرى. فالمشكل الأساسي يكمن في السؤال التالي: هل نطلب من الجيش التدخل بقوة وإنهاء مهام الرئيس؟ أو حضورا قويا للمؤسسة العسكرية قادرا على ضمان الانتقال إلى مرحلة سياسية أخرى؟ الأكيد أن الطبقة السياسية لا تريد انقلابا، ومن يفكر بهذا المنطق لا يخرج عن دائرة الكلام الزائد. لكن عمليا وموضوعيا، لا يمكن الاستغناء عن المؤسسة العسكرية، ومن يعتقد غير هذا الطرح فهو غبي سياسيا، لذلك نطلب من الجيش إرادة حقيقية للتعاون مع الطبقة السياسية، وليس المخاطبة عبر عمود في مجلة الجيش، بل التطبيق على أرض الميدان. الجزائر

    : حاوره خالد بودية -
    Dernière modification par ott, 06 septembre 2014, 04h02.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    On a encore une bel exemple de l'intelligence politique de ce véto (puisqu'il parle de sotise politique), un excellent exemple de sa capacité d'analyse, de la profondeur de ses affirmations, et surtout, de ses accointances...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      On a encore une bel exemple de l'intelligence politique de ce véto (puisqu'il parle de sotise politique), un excellent exemple de sa capacité d'analyse, de la profondeur de ses affirmations, et surtout, de ses accointances...

      Affligeant de médiocrité politique, à ce niveau, c'est carrément une perle politique cet interview... et le pire, est qu'il ne s'en rend même pas compte...

      Ca mérite une traduction

      El Khabar du 06/09/2014

      Croyez vous vraiment que le président Bouteflika est derrière les dernières décisions concernant les fins de fonctions de responsables dans l'état?

      Cette question est complexe. Il est connu de tous que ce n'est pas le président qui examine les dossiers lourds dans la conduite des affaires de l'état. Peut être, il ne fait que donner le feu vert, voir même que c'est sont entourage qui se sont accaparés du pouvoir réel. Ce qui apparaît dans cette campagne de la dernière mise à l'écart des responsables de l'armée et au niveau de la présidance, que cela rentre dans le cadre des modalités de succession de Bouteflika. Et la fin de fonction de Belkhadem, je ne crois pas que ce soit la dernière, car le feuilleton des décapitations va se poursuivre et toucher ceux qui ont des ambitions dans les élections présidentielles. Ma lecture est qu'il y a une espèce d'anarchie dans le camp du président dans la recherche de son successeur et l'élimination de ceux qui sont autours.

      La question du rôle de l'armée dans la vie politique et l'organisation des affaire de l'état est revenu à la discussion. Croyez vous que ce sont des discussions pertinentes ou que ça ne participe qu'à occuper les algériens avec des sujets qui ne le sont plus?

      Nous ne faisons plus la différence entre ce qui est utile et ce qui ne l'est plus, car l'armée est la seule institution en Algérie qui est restée unie. Maie elle est devenue un appareil aux mains du pouvoir centralisé par le président. Par le passé, l'institution militaire e=était la source des décisions, et la classe politique appliquait ces décisions. Cependant de puis le troisième mandat du président Bouteflika, la décision politique ou la branche politique de l'armée ont eu un rôle dans l'application de la volonté politique. C'est ainsi, que nous attendons qu’apparaît une volonté au coeur de la direction de l'armée pour renverser les équilibres.

      Et la question posée maintenant est : est ce que toutes les directions de l'armée sont soumises au président et à son entourage? et y a-t-il un sursaut national au sein de l'institution, et la force pour contrecarrer ces conspirations? Si ces éléments ne sont pas avérés, c'est que l'armée a failli au regard des valeurs, car il est demandé à l'armée de remettre le train sur les rails.

      Il est observé une division de la classe politique autour de la transition, et la participation de l'armée. Et de l'autre coté, ceux qui demandent le départ du système; président et armée. Qu'elle vu est la plus pertinente à votre sens?

      Franchement, le sujet ne s'est pas posé dans ces termes au sein de la CNLTD ou au sein d'autres partis politiques. La question principale réside dans ce qui suit : Est ce qu'on demande à l'armée d'intervenir avec force pour démettre ce président ? ou la présence avec force de l'institution militaire est capable de garantir la transition vers une autre étape politique? Il est certain que la classe politique ne veut pas de coup d'état; et celui qui raisonne en ces termes ne fait que spéculer abusivement. Cependant, opérationnellement et objectivement, on ne peut se passer de l'institution militaire, et celui qui ne pense pas ceci est bête politiquement. C'est pour cela que nous demandons à l'armée une volonté réelle pour s'entre aider avec la classe politique, et aps des discours par le bien d'organes officiels de l'armée, mais une implication sur le terrain.
      Othmane BENZAGHOU

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