L'Atletico Madrid s'est offert jeudi le scalp du Real Madrid grâce à un match nul (2-2) en huitième de finale retour de Coupe du Roi, avec un doublé de Fernando Torres synonyme d'élimination pour le tenant du titre, battu 2-0 à l'aller.
Au bout d'une cinquantaine de secondes seulement, le premier but de Torres depuis son retour en fanfare à l'"Atleti" début janvier a douché les espoirs du Real (1). Et "El Niño" a ensuite assommé le stade Santiago-Bernabeu, seulement 40 secondes après la pause (46), avec sur les deux buts des passes décisives du Français Antoine Griezmann.
Malgré les égalisations successives de Sergio Ramos (20) et Cristiano Ronaldo (55), l'Atletico a tenu bon et devrait défier en quarts le FC Barcelone, bien parti avant d'affronter Elche jeudi soir (victoire 5-0 à l'aller).
Pour la neuvième confrontation entre Real et Atletico en l'espace d'un an, les débats ont été bouillants, intenses, très engagés. D'autant que le but précoce de Torres, parfaitement alerté dans la surface par un joli centre bien dosé de Griezmann, a ôté au Real toute possibilité de calcul. Il lui fallait alors inscrire quatre buts pour se qualifier, et il a autant cherché à emballer le match que l'Atletico a tenté de l'endormir.Multipliant les déferlantes offensives, le Real a pu profiter de la fébrilité du portier Jan Oblak, dont la sortie ratée a permis à Ramos, d'une tête sans opposition, d'égaliser (20).
Torres décisif, Griezmann virtuose
"Si, se puede" ("oui, c'est possible") scandait le stade Santiago-Bernabeu, s'en remettant à son tout récent triple Ballon d'Or Cristiano Ronaldo. Mais le Portugais, ovationné avant le match pour la présentation de son nouveau trophée, a buté plusieurs fois sur la rugueuse défense "rojiblanca" (24, 29).
Le Bernabeu s'est étranglé de stupeur quand Torres, lancé par Griezmann, a repiqué sur son pied droit et redonné l'avantage aux "Colchoneros" en tout début de seconde période (46). Autant l'international espagnol avait été maladroit au match aller, autant il a été décisif jeudi, avec une performance de bon augure pour l'Atletico.
Certes, Ronaldo a finalement ramené le Real à hauteur, sur une tête décroisée (55), mais les hommes de Carlo Ancelotti n'ont jamais réussi à prendre l'avantage. La virtuosité de Griezmann, en tous cas, a souvent donné le tournis à la défense "merengue". Jouant juste, difficile à arrêter, il a confirmé qu'il n'avait peur ni du Bernabeu ni des ambiances hostiles.
A l'inverse, son compatriote Karim Benzema, pris dans la nasse, n'a pas pesé à la pointe de l'attaque, avec seulement une frappe écrasée (40) ou une volée manquée (68). Bref, la "remontada", le fou renversement de situation attendu par le Bernabeu, n'a pas eu lieu.
Et cela fait désormais cinq matches cette saison que le Real ne bat pas son voisin (deux nuls, trois défaites), ce qui commence à faire désordre pour le club désormais officiellement dépossédé de la Coupe du Roi conquise en mai dernier. Mauvaise nouvelle pour le champion d'Europe et du monde: un nouveau derby, le dixième en un an, est programmé le 7 février au stade Vicente-Calderon, en Liga...
fifa.
Au bout d'une cinquantaine de secondes seulement, le premier but de Torres depuis son retour en fanfare à l'"Atleti" début janvier a douché les espoirs du Real (1). Et "El Niño" a ensuite assommé le stade Santiago-Bernabeu, seulement 40 secondes après la pause (46), avec sur les deux buts des passes décisives du Français Antoine Griezmann.
Malgré les égalisations successives de Sergio Ramos (20) et Cristiano Ronaldo (55), l'Atletico a tenu bon et devrait défier en quarts le FC Barcelone, bien parti avant d'affronter Elche jeudi soir (victoire 5-0 à l'aller).
Pour la neuvième confrontation entre Real et Atletico en l'espace d'un an, les débats ont été bouillants, intenses, très engagés. D'autant que le but précoce de Torres, parfaitement alerté dans la surface par un joli centre bien dosé de Griezmann, a ôté au Real toute possibilité de calcul. Il lui fallait alors inscrire quatre buts pour se qualifier, et il a autant cherché à emballer le match que l'Atletico a tenté de l'endormir.Multipliant les déferlantes offensives, le Real a pu profiter de la fébrilité du portier Jan Oblak, dont la sortie ratée a permis à Ramos, d'une tête sans opposition, d'égaliser (20).
Torres décisif, Griezmann virtuose
"Si, se puede" ("oui, c'est possible") scandait le stade Santiago-Bernabeu, s'en remettant à son tout récent triple Ballon d'Or Cristiano Ronaldo. Mais le Portugais, ovationné avant le match pour la présentation de son nouveau trophée, a buté plusieurs fois sur la rugueuse défense "rojiblanca" (24, 29).
Le Bernabeu s'est étranglé de stupeur quand Torres, lancé par Griezmann, a repiqué sur son pied droit et redonné l'avantage aux "Colchoneros" en tout début de seconde période (46). Autant l'international espagnol avait été maladroit au match aller, autant il a été décisif jeudi, avec une performance de bon augure pour l'Atletico.
Certes, Ronaldo a finalement ramené le Real à hauteur, sur une tête décroisée (55), mais les hommes de Carlo Ancelotti n'ont jamais réussi à prendre l'avantage. La virtuosité de Griezmann, en tous cas, a souvent donné le tournis à la défense "merengue". Jouant juste, difficile à arrêter, il a confirmé qu'il n'avait peur ni du Bernabeu ni des ambiances hostiles.
A l'inverse, son compatriote Karim Benzema, pris dans la nasse, n'a pas pesé à la pointe de l'attaque, avec seulement une frappe écrasée (40) ou une volée manquée (68). Bref, la "remontada", le fou renversement de situation attendu par le Bernabeu, n'a pas eu lieu.
Et cela fait désormais cinq matches cette saison que le Real ne bat pas son voisin (deux nuls, trois défaites), ce qui commence à faire désordre pour le club désormais officiellement dépossédé de la Coupe du Roi conquise en mai dernier. Mauvaise nouvelle pour le champion d'Europe et du monde: un nouveau derby, le dixième en un an, est programmé le 7 février au stade Vicente-Calderon, en Liga...
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