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Faire face au choc pétrolier – Des pistes sérieuses élaborées par deux économistes

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  • Faire face au choc pétrolier – Des pistes sérieuses élaborées par deux économistes

    Faire face au choc pétrolier – Des pistes sérieuses élaborées par deux économistes

    TSA, Économie - le 21 janvier 2015 à 21 h 42 min - Tewfik Abdelbari @Tewfikabdelbari.


    Le même constat est partagé par bon nombre d’économistes, hommes politiques et simples observateurs : l’Algérie ne peut maintenir ses dépenses budgétaires dans un contexte de baisse prolongée des prix du pétrole. Raouf Boucekkine et Nour Meddahi, deux Professeurs d’économie respectivement à Aix-Marseille et Toulouse School of Economics, sont du même avis.

    Dans un document de 10 pages, cosigné par les deux professeurs, ils proposent une dizaine de mesures permettant d’ « atténuer le choc pétrolier ». Nous vous proposons une revue des mesures les plus importantes.

    Arrêter les cadeaux aux riches

    Première mesure : Boucekkine et Meddahi préconisent d’augmenter de manière progressive mais substantielle le prix de l’essence. Le prix réel de l’essence est, selon eux, de 110 dinars le litre. Il devrait être cédé à terme à 70 DA le litre.

    Citant des chiffres du ministère des Finances, ils jugent que les subventions cumulées des carburants, du gaz et de l’électricité s’élevaient à 1975 milliards de dinars en 2012 et atteindront en 2014, avec la hausse de la consommation, un total de près de 2400 milliards de dinars en 2014, « soit le tiers du budget de l’Etat ».

    Pour les deux professeurs, la subvention du sucre doit être réduite, puis complètement supprimée. Car elle profite « aux plus aisés », notamment aux industriels, à travers le détournement de cette subvention.

    Ces deux subventions sont jugées « antiéconomiques et antisociales ». Le document précise qu’« une bonne partie de cette subvention » profite essentiellement aux classes aisées de la population, en particulier. Par exemple, citant les chiffres de l’ONS, ils indiquent que les 10% de la population la plus aisée, consomment plus de carburant que les 90% restants, réunis.

    Pis, les deux économistes affirment qu’une part importante de ces denrées subventionnées « (…) passe chez les pays voisins à travers la contrebande» et contribue « de fait » au financement du terrorisme.

    Plafonner le recours au FRR

    Les deux économistes recommandent de plafonner le recours au Fonds de régulation des recettes (FRR) afin de préserver l’épargne du pays. Ils autoriseraient une ponction « (…) de 10 milliards de dollars en 2015 » mais, en règle générale, les prélèvements ne devraient pas dépasser les 6 milliards de dollars par an. En effet, les auteurs estiment qu’ « il a fallu plus d’une décennie pour accumuler les 70 milliards de dollars du FRR. Il serait déraisonnable de les dépenser en une période courte ».

    Des mesures « innovantes » pour freiner les importations :

    L’Algérie doit privilégier les importations dites « à haute valeur ajoutée », qui permettent de moderniser le pays et sa « remise à niveau technologique », indique le document.

    Les mesures administratives, instruments favori de nos dirigeants, sont inefficaces, selon la même source et de l’aveu de plusieurs ministres. En revanche, Boucekkine et Meddahi estiment que le gouvernement dispose tout de même de plusieurs outils pour maîtriser les importations sans être en porte à faux avec ses engagements internationaux, comme les contingentements d’importations, les contingentements tarifaires.

    Les auteurs proposent également de « différencier la TVA », selon l’origine du produit. Cela permet « de baisser et de cibler les importations ». Les auteurs proposent d’augmenter la TVA « pour les voitures puissantes et les produits énergivores ». « Cette méthode est simple à mettre en œuvre et elle aurait des résultats immédiats et durables puisque les règles de l’OMC n’empêchent pas de différencier la TVA entre produits », précisent-ils.

    Ces mesures permettraient également de préserver les réserves de change (en baissant les importations), encourager la production nationale et « ralentir la consommation d’énergie », ajoute la même source.

    Déprécier le dinar à sa juste valeur

    Les professeurs Boucekkine et Meddahi proposent à la Banque d’Algérie de déprécier le dinar d’au moins 10%. Ceci dans le but de refléter la baisse des prix du pétrole, seule source de devises de l’Algérie. Selon eux, la surévaluation du dinar par rapport aux fondamentaux, estimée à 4% par la Banque centrale, « subventionne les importations au détriment de la production locale et diminue les recettes en dinars de la fiscalité pétrolière » par un effet de change. Il faudrait, selon les deux économistes, que le dinar soit évalué à sa valeur réelle, voire légèrement en dessous, afin de corriger « une aberration économique ».

    Encourager l’épargne

    Afin d’éviter la surconsommation qui gonfle la facture des importations et qui ne profite pas à la production nationale, nos deux professeurs préconisent un encouragement de l’épargne. Deux pistes sont évoquées : autoriser les bénéficiaires des différentes formes de logements aidés, à mettre plus d’argent que le montant exigé au moment du dépôt initial, et indexer les tranches subséquentes à l’inflation. De cette manière, les ménages seront tentés de payer un maximum au début, pensent les auteurs.

    La deuxième consiste à augmenter les taux de rémunération des dépôts à vue, à un niveau supérieur à l’inflation prévisionnelle, de sorte d’encourager les détenteurs à déposer leur argent dans les banques, plutôt qu’à se précipiter sur la consommation, de peur que leur pouvoir d’achat ne s’effrite, sous l’effet conjugué de la hausse des prix et de la perte de valeur du dinar, toujours selon la même source.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Etonnant de voir ces 2 économistes parler de prix réel de l'essence à 110 DA, soit 1€. Le prix du diesel en France incorpore 75% de taxes, sont prix actuel de 1€ TTC correspond à un prix HT de 0,25€, en y ajoutant que la TVA de 17%, 0,29€, soit 30DA!!!

    Par contre, des mesures peuvent etre apportées concernant l'usage de l'électricité et gaz industriel, pour les rapprocher à la vérité des prix.

    Cibler les subventions des produits alimentaires semble d'un bon sens commun, meme s'il faut pour ce faire réactiver et permettre l'efficacité de ce ciblage.

    Le plafond de l'usage du FRR, s'il est envisageable devrait etre relatif, des entrées annuelles. Son niveau dépend d'un prix de référence du prix du pétrole fixé dans la loi de finance. il serait de 37$.

    Les autorités semblent envisager des licences d'importation, comme mesure de régulation des importations. Ce serait plus simple et efficace, sachant que la facture alimentaire tourne autours de 10 milliards de dollars, et les biens de consommation non alimentaires d'un peu plus de 10 milliards et des bien d'équipement de 18 milliards. Cette mesure viserait donc les 2 dernière catégories, l'impact pourrait s'avérer marginal, au vu de la nature en valeur des produits considérés de luxe. Elle a un intéret médiatique certain.

    Quant au taux de change, son impacte sur la balance commerciale dans immédiat est surévalué, car le recours à l'importation n'est pas du à un problème de prix des produits algériens, mais à l'inexistance de l'offre algérienne. Augmenter artificiellement le budget en dinars par l'effet change, par un dévaluation, cible uniquement le pouvoir d'achat des algériens. L'inflation peut etre plus dangeureuse pour l'économie, et son financement, que certaines mesures simplistes.

    Et finalement, pousser les algériens à l'épargne peut se faire de diverses manières, que de rafistoler les programmes de financement publiques de logement, déjà ficelés. Il serait bien plus intéressant d'utiliser l'épargne comme source de financement de l'économie. L'épargne va dans l'immobilier, par manque d'autres débouchées, ce qui génère une bulle immobilière en Algérie.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Quand ils parlent de plafonnement du FRR, ils parlent de plafonner les retraits de ce fonds?

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      • #4
        Les ponctions du FRR sont aujourd'hui planifiées dans le cadre des plans quinqénaux, et ne permet pas, selon les déclarations de certains économistes de financer le budget de fonctionnement. D'autres affirment que le budget de fonctionnement est à l'équilibre avec un prix de pétrole à 60$. Le prix de référence de calcul du FRR devrait etre au dela du budget de fonctionnement, ce qui ne semble pas etre le cas aujourd'hui...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Tu ne réponds pas à la question ott.

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          • #6
            Salut Boubena,

            Je sais tu aimes bien les questions, mais il faudrait la poser aux 2 économistes. A ma compréhension, ils parlent de plafoner le prélèvement à 6 milliards de $, sachant que les apports annuels sont calculés sur la base d'un prix de référence de 37$. A 100$, ils tournent autours 20 milliards de $...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Salut ott,

              Et je sais que tu as saisis pourquoi je pose la question. Ce n'est pas parce que dans le texte il est dit plafonner le FRR (qui est un no-sens) que tu dois reprendre la même chose. Donc, oui tu aurais du parler de plafonner les retraits. Pour l'explication, tu as raison.

              Pour le reste des mesures, parler de cibler les subventions est une bonne chose mais dire comment et mesurer l'impact sur l'industrie naissante serait encore plus intéressant.

              Même un étudiant en première année d'économie aurait fait les mêmes recommandations....générales.

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              • #8
                J'ai parlé de plafonner l'usage (dépenses sur fond FRR) en relatif des entrées. Les entrées sont variables, comme l'est la fiscalité pétrolière, la dépense devrait l'etre aussi dans le cadre de programmes concus sur le long terme.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  L'usage du FRR est dans le sens: alimentation et retrait. Ce n'est pas très clair.

                  Bonne soirée ott.

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                  • #10
                    ENTRETIEN. Les solutions de deux économistes pour faire face à la crise et relancer l’économie nationale
                    ministère des finances


                    TSA, Entretiens - le 26 janvier 2015 à 10 h 22 min - Tewfik Abdelbari @Tewfikabdelbari.


                    Nour Meddahi et Raouf Boucekkine sont Professeurs d’Economie, respectivement à Toulouse School of Economics et Aix Marseille School of Economics. Dans une note cosignée par les deux économistes, datée du 15 janvier et reprise par TSA, les deux économistes proposent une série de mesures pour faire face à la chute des prix du pétrole. Dans un entretien accordé à TSA, les deux économistes reviennent sur les enjeux du moment autour de l’économie nationale.

                    Lien vers le document intégral : gremaq.univtlse1.fr/perso/meddahi/BMVersion Finale15janv2015.pdf

                    Avez-vous chiffré vos mesures dans le détail ?

                    Il est difficile de chiffrer rigoureusement les mesures que nous proposons car nous manquons cruellement de données. Par exemple, nous n’avons pas accès aux données individuelles de l’enquête de consommation des ménages de l’ONS. A notre connaissance, aucun chercheur n’a obtenu ces données, on se demande pourquoi ! Ceci dit, quelques évaluations partielles restent possibles. Par exemple, nous avons mesuré l’impact d’une augmentation de 10 dinars du prix de l’essence : une inflation de près 1 %, des recettes de l’ordre du milliard de $ pour l’Etat et probablement moins de carburant capté par la contrebande, quantité que nous ne pouvons quantifier faute de données.

                    Concrètement, comment les mettre en place sans provoquer un grand choc social ?

                    Nous n’avons jamais évoqué un plan de coupe brutal de toutes les subventions dans notre note. Nous avons, au contraire, ciblé quelques subventions qui ont le défaut d’être fortement inégalitaires et avons pris soin de réclamer des baisses graduelles de ces subventions pour bien en capturer les effets de court terme chemin faisant. Nous sommes des citoyens algériens bien conscients des réalités du pays, et pas des experts anglo-saxons du FMI. Le peuple algérien est assez mûr pour percevoir la gravité de la situation actuelle et la nécessité d’ajustements à supporter dans le court terme pour le bien-être des générations futures.

                    Dès lors, nous comprenons d’autant moins les atermoiements de l’Exécutif et sa faillite dans une de ses missions premières, la pédagogie. Pourtant, le problème est simple : si le prix du baril se maintient en moyenne à 60 dollars pour l’année 2015 (ce qui est peut-être optimiste), nous aurons une baisse de 20 milliards de dollars de recettes fiscales pétrolières et une baisse d’au moins 30 milliards de dollars du PIB. Si rien n’est fait, le gouvernement va puiser ces 20 milliards dans le FRR. Le Gouvernement peut refaire l’opération en 2016 et 2017.

                    Et après ? Ce sera l’endettement externe et le FMI se fera alors un plaisir de nous administrer une de ces cures dont il a le secret, avec une casse sociale pour le coup, dévastatrice. Il faut éviter ce scenario, et lancer dès maintenant un plan de réduction graduelle des dépenses. Notre note évoque quelques pistes comme la dévaluation du dinar, un plan de baisse ciblée des importations et des subventions. A titre d’exemple, nous recommandons d’augmenter immédiatement le prix de l’essence de 10 DA et d’en évaluer les effets réels d’ici quelques mois avant de décider de plans plus pérennes.

                    Ceci permettra d’éviter le grand choc (anti)-social surtout s’il est accompagné de mesures symboliques comme la baisse du train de vie de l’Etat et d’actions volontaristes de grande ampleur contre la contrebande.

                    Au vu de la faiblesse de la production nationale, ces mesures profiteraient-elles réellement aux entreprises algériennes, sans créer de pénuries?

                    Les mesures de court terme que nous préconisons ont pour objectif de diminuer les dépenses de l’Etat, de freiner les importations, de préserver les réserves de changes et d’augmenter l’épargne. Bien sûr la production nationale ne peut pas prendre immédiatement le relais de la baisse des importations de nombre de biens. C’est là que le ciblage intervient. Il est double : d’une part, ne pas pénaliser les biens de première nécessité, et d’autre part, privilégier l’importation de biens à haute teneur technologique pour la remise à niveau de nos entreprises et augmenter leurs capacités de production à terme. Il est temps de s’y atteler d’urgence.

                    Vous proposez des importations sélectives. Comment le faire sans être en contradiction avec les engagements internationaux de l’Algérie, notamment l’accord avec le FMI (Article 8)?

                    Les engagements internationaux de l’Algérie n’empêchent pas de faire un contingentement tarifaire, c’est-à-dire appliquer des tarifs douaniers en fonction des quantités globales importées, le Canada le fait pour l’agriculture. Ces engagements n’empêchent pas d’appliquer une TVA différente selon le produit importé, la Tunisie le fait pour les climatiseurs. Un pays peut décider d’arrêter d’importer ou d’exporter un produit. Les Etats-Unis ont toute une batterie de mesures d’interdiction d’importation et d’exportation. Enfin, n’oublions pas que le Gouvernement doit d’abord penser à protéger l’économie nationale et que les accords avec le FMI permettent de prendre des mesures exceptionnelles dans des situations de crise.

                    La BCE fait tourner « la planche à billets ». Cela risque-t-il de générer de l’inflation importée et donc de compliquer la mise en œuvre de vos mesures?

                    L’inflation européenne devrait rester très basse pendant au moins une année. C’est le cas aussi de l’inflation mondiale. Cette fenêtre d’un an ou un peu plus où l’inflation importée sera très faible est une vraie opportunité pour déprécier le dinar et baisser certaines subventions. L’inflation totale sera limitée uniquement à l’inflation endogène.

                    Vous proposez de déprécier le dinar. Notre monnaie n’est-elle pas déjà assez faible ?

                    La question qu’on doit se poser n’est pas si le dinar n’est pas déjà faible mais qu’elle est sa valeur d’équilibre actuellement. Nous avons une économie dépendante du pétrole (et de son prix). La valeur d’équilibre du dinar en dépend donc lourdement. Depuis fin juin, le prix du pétrole a été divisé par un facteur supérieur à 2. Sur une année pleine, cette baisse implique une baisse du PIB de 15%. Le dinar a baissé de 11% par rapport au dollar.

                    Au même moment, la couronne norvégienne et le rouble russe, qui sont librement côtés sur les marchés, ont perdu 21% et plus de 50% respectivement. Et pourtant, l’économie norvégienne est beaucoup plus diversifiée que l’économie nationale. La valeur du dinar doit baisser beaucoup plus que 11%. Nous avons recommandé une baisse de 10% par rapport au dollar pour rapprocher la baisse du dinar de celle de la couronne norvégienne.

                    Vous êtes opposés à la convertibilité du dinar, pourtant beaucoup pensent que c’est une solution pour mettre fin au change parallèle. Pourquoi êtes-vous contre?

                    Non, le change parallèle n’est pas dû à la non-convertibilité du dinar. Plusieurs pays ont une monnaie non-convertible sans pour autant avoir un marché parallèle. C’est le cas de nos voisins marocains et tunisiens. Le Maroc et la Tunisie permettent une allocation touristique de près de 3000 euros et un transfert mensuel de près de 1000 euros pour financer les études à l’étranger.

                    Implémenter des procédures similaires en Algérie permettrait de lutter contre le change parallèle et aussi la surfacturation des importations. Il faut le faire même si les rentrées de devises sont en forte baisse. Concernant la convertibilité du dinar, nous sommes contre car ceci amènerait à la fuite des capitaux, surtout en temps de crise. Regardez ce qui se passe en Russie actuellement. L’Espagne et la Grèce ont aussi connu une grande fuite des capitaux lors de la crise des dettes souveraines.

                    L’Algérie s’apprête à finaliser le rachat de Djezzy après avoir racheté Arcelor Mittal. Cette stratégie est-elle la bonne ?

                    Comme principe de base, les gouvernements ne devraient intervenir qu’en cas de défaillance des marchés. A cette aune-là, on peut se poser des questions sur l’action du Gouvernement dans les deux dossiers que vous soulevez, plus sur son efficacité économique que sur sa légitimité d’ailleurs. Dans le cas d’Arcelor Mittal, l’Etat aurait pu laisser, voire aider Cevital à trouver un accord avec Arcelor Mittal et consacrer l’argent public dégagé à d’autres fins.

                    Faut-il laisser les entreprises algériennes investir à l’étranger ?

                    La Banque d’Algérie vient de fixer de nouvelles règles, attendons d’en voir les résultats. Il faut espérer que le nouveau cadre légal, tout en bloquant toute forme de fuite de capitaux, sera en pratique massivement favorable aux investissements nationaux à l’étranger quand ils sont porteurs d’un plan de transfert technologique vers notre pays. Ce butin technologique précieux que les entreprises nationales n’ont pu acquérir pleinement grâce aux échanges commerciaux et aux investissements directs étrangers, elles pourraient paradoxalement se l’approprier en allant elles-mêmes plus au Nord, en Europe par exemple.
                    Il semble qu'ils aient mis de l'eau dans leur vin, lors de l'entretien...
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Etonnant de voir ces 2 économistes parler de prix réel de l'essence à 110 DA, soit 1€. Le prix du diesel en France incorpore 75% de taxes, sont prix actuel de 1€ TTC correspond à un prix HT de 0,25€, en y ajoutant que la TVA de 17%, 0,29€, soit 30DA!!!
                      Permettez cette intrusion.

                      Quand vous mentionnez le prix de l'essence, je suppose que vous croyez que ce prix dépend du prix du baril de pétrole... et ce n'est pas le cas.

                      En effet chaque pays (ou mieux chaque compagnie) établit son PRIX auquel s'ajouteront s'il y a lieu les taxes.

                      Pour le moment le pays le PIRE sur la planète, c'est le Canada.
                      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                      Commentaire


                      • #12
                        Les autorités semblent envisager des licences d'importation, comme mesure de régulation des importations. Ce serait plus simple et efficace, sachant que la facture alimentaire tourne autours de 10 milliards de dollars, et les biens de consommation non alimentaires d'un peu plus de 10 milliards et des bien d'équipement de 18 milliards. Cette mesure viserait donc les 2 dernière catégories, l'impact pourrait s'avérer marginal, au vu de la nature en valeur des produits considérés de luxe. Elle a un intéret médiatique certain.
                        Pourquoi donc Ott ?..
                        Il est temps que l'état fasse le ménage dans les deux dernières catégories !
                        Par la force de la réconciliation nationale, l'état a attribué autant de licences d'importations que de logements !... Du coup, le marché est inondé de camelotes, de friandises et de textiles en provenance de Chine, de Dubaï et de Turquie... Bref, des produits en provenance de pays qui ne répondent à aucune stratégie étatique

                        Commentaire


                        • #13
                          La camelote n'est pas considérée un produit de luxe. Ce sont des produits superflus certes mais pas de luxe.
                          Othmane BENZAGHOU

                          Commentaire


                          • #14
                            N'en reste .. on parle de 28 milliards de dollars !

                            Si ça ne tenait qu'à moi .. je taxerais toutes les importations de 200% !
                            Surtout les bananes !!.. que je limiterais aux établissement scolaires et aux milieux hospitaliers

                            Commentaire


                            • #15
                              @capo
                              les accords internationaux entre états (et c'est encore plus vrai si ces pays font partie de l'OMC) font que décréter une limitation des importations est très difficile....le système moderne du commerce international a horreur des barrières quelles qu'elles soient.

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