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Grèce: Syriza, en tête dans les sondages, peut-il avoir la majorité absolue ?

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  • Grèce: Syriza, en tête dans les sondages, peut-il avoir la majorité absolue ?

    Syriza, le parti de la gauche grecque, semble toujours en tête dans les sondages. Mais l’écart avec le parti conservateur (Nouvelle Démocratie, actuellement au pouvoir avec le PS local, Pasok) reste étroit. Sans majorité absolue, le parti d’Alexis Tsipras, s’il confirme son avance le jour des législatives, devrait alors se trouver des alliés.

    Le parti d'Alexis Tsipras, toujours en tête des sondages, espère une majorité absolue, conscient que des alliances lui imposeraient de s'écarter sensiblement de son programme en cas de victoire le 25 janvier. Aucun sondage ne donne pour l'instant à Syriza les 151 sièges de cette majorité absolue, résultat d'un calcul complexe tenant également compte du nombre de partis entrant au Parlement.

    Et aucune perspective d'entente entre Syriza et un autre partenaire ne s'est dégagée en cette fin de campagne. Ce qui ne veut pas dire que cela est impossible.

    Les sondages donnent Syriza gagnant
    Le dernier sondage publié en Grèce montre que Syriza manque de peu la majorité absolue. Le sondage (voir graphique ci dessous) montre que le parti de Tsipras ne raterait la majorité absolue que de 4 sièges. Derrière Nouvelle Démocratie, le Ps (Pasok) s'effondrerait tandis que les néonazis d'Aube Dorée seraient en fort recul. Selon les chiffres, des alliances seraient nécessaires pour gouverner, même si la gauche pourrait être majoritaire avec le KKE (le PC grec). Mais le parti communiste grec reste très à part dans la politique grecque et s'en prend régulièrement avec virulence à Syriza.



    Si Syriza confirme bien sa victoire aux élections, ce serait une vraie révolution politique dans ce pays. Un peu comme si un autre parti que l'UMP ou le PS gagnait des législatives en France. Or, c'est ce qui semble se dessiner au point que même le journal économique allemand Handelsblatt écrit: «Il se peut qu’une victoire du charismatique Alexis Tsipras constitue une réelle occasion pour la Grèce, en même temps que cela va mettre fin aux politiciens des partis de l’establishment qui sont responsables de l’énorme dette publique, des privilèges fiscaux, et d’une administration financière défaillante.»

    Le système grec : une proportionnelle corrigée
    La Grèce est un régime parlementaire. Le premier ministre est en général le leader du parti majoritaire. Depuis le retour de la démocratie, en 1974, le pays a pratiquement toujours été dirigé par un premier ministre issu de l’alternance entre la Nouvelle Démocratie et le Pasok.

    Le Parlement grec compte 300 sièges. 250 sièges sont attribués à la proportionnelle (3% de voix au minimum pour avoir des sièges). Le système proportionnel est atténué par le fait que 50 sièges sont attribués au parti ayant obtenu le plus de voix.

    Les dernières élections en Grèce remontent à juin 2012. Elles avaient été marquées par la domination de la Nouvelle Démocratie mais sans majorité absolue, l’effondrement du Pasok (à 12%), la forte poussée de Syriza (26,8%) et le maintien du parti d’extrême-droite à 6,9 %. Résultat, le gouvernement au pouvoir en Grèce est issu de l’union des deux partis qui se sont succédés depuis 1974, la ND et le Pasok. Une union de plus en plus faible en raison de la défection de certains députés et de la réticence de petits partis à voter les mesures d’austérité drastiques décidées par le gouvernement dirigé par Antonis Samaras (ND).

    En cas d'impossibilité de nommer un gouvernement, les Grecs sont appelés à revoter.

    Le programme de Syriza
    La restructuration de la dette publique grecque, principal axe du programme de Syriza, doit s'accompagner de réformes, soutient Ioannis Dragasakis, député et économiste du parti de la gauche dite radicale. «La restructuration de la dette est un des aspects de ce qui contribuerait à la reprise, l'autre, c'est la nécessité de réaliser des réformes», explique ce cadre historique de Syriza.


    Discours de campagne d'Alexis Tsipras du leader de Syriza, janvier 2015. (Sous-titres en français)

    «Même avec une dette à zéro, on aurait des problèmes si on ne faisait pas les réformes nécessaires dans l'État et l'administration; mais en même temps, pour faire avancer les réformes il faut régler la question de la dette», insiste M. Dragasakis, de nouveau candidat dans la seconde circonscription d'Athènes. A l'opposé de l'actuel gouvernement de coalition droite-socialistes mené par M. Samaras, Syriza insiste sur l'effacement d'une partie de la dette qui atteint actuellement 318 milliards d'euros, soit 175% du Produit intérieur brut.

    Le choix du 25 janvier selon Alexis Tsipras
    Sous ce fardeau, «la possibilité de reprise est limitée», insiste Ioannis Dragasakis qui dirige l'équipe ayant élaboré le programme politique et économique de Syriza. Le parti souhaite une conférence européenne, comme celle qui, à Londres en 1953, a conduit à l'effacement de l'essentiel de la dette de l'Allemagne, sortie ruinée de la Seconde guerre mondiale.

    La politique d'austérité, souligne par ailleurs Ioannis Dragasakis, «nuit à la Grèce et à l'Europe». En Grèce , selon lui, «on manque d'une politique de croissance et de vision pour l'avenir», dans le cadre d'un «piège où les Européens nous prêtent de l'argent pour rembourser les emprunts». M. Dragasakis reprend ainsi ce que disent de nombreux économistes sur l'aspect intenable des choix imposés à la Grèce et à l'Europe.

    Pour Alexis Tsipras, ces élections se résument à un choix. «C'est le choix entre le règne du Memorandum (c'est ainsi que les Grecs appellent les directives de la troïka, NDLR) et le règne du peuple à travers Syriza. C'est un choix entre la soumission et une négociation dure mais décisive. C'est un choix entre l'austérité et la croissance». Un choix qui devrait être fait le 25 janvier.

    Source: Francetv info

  • #2
    Qu'est ce que je voudrai bien voir le B*** que foutrait Syriza en cas de majorité absolue au sein de l'union européenne !!!

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    • #3
      Qu'est ce que je voudrai bien voir le B*** que foutrait Syriza en cas de majorité absolue au sein de l'union européenne !!!

      Moi je.prévoirait plus un retournement de vêste; de chemise ; de pantalon et de slip ( façon Obama et la fermeture de guantanamo ) quand tsipras aura la majorité absolue mais aussi les vrais chiffres et dossiers devant les yeux ......
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        les vrais chiffres et dossiers devant les yeux ......
        Ils ne sont pas tenus secrets pour les découvrir plus tard.

        Juste le fait d'aller à bruxelles et proner le non-paiement d'une (bonne) partie de la dette devant Merkel ... tout un spectacle.

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        • #5
          Ils ne sont pas tenus secrets pour les découvrir plus tard.
          Peut qu'ils sont au fait des grandes lignes ....... mais les petits détails sordides les magouilles à gauche à droite et les cadavres dans les placards ....Chui pas sur quils soient au parfum

          Juste le fait d'aller à bruxelles et proner le non-paiement d'une (bonne) partie de la dette devant Merkel ... tout un spectacle.
          Ben Merkel fermera les robinets et mettra fin à la garantie de 20 % de la BCE. ...... ou plutot menacerait de le faire ; ça sera largement suffisant pour que le très naïf tsipras change de discours
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            ca pourrait être la fin de l'Euro...

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            • #7
              ca pourrait être la fin de l'Euro...
              La Grèce est trop insignifiante pour hâter cette issue fatale ........ son economie n'a pu décoller que grâce à la perfusion européenne .
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                ce serait un précédent oû d'autres membres endettés pourraient s'engouffrer.

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                • #9
                  bonsoir

                  Envoyé par cell
                  Moi je.prévoirait plus un retournement de vêste; de chemise ; de pantalon et de slip ( façon Obama et la fermeture de guantanamo ) quand tsipras aura la majorité absolue mais aussi les vrais chiffres et dossiers devant les yeux ......
                  Je fais le même pari
                  Rebbi yerrahmek ya djamel.
                  "Tu es, donc je suis"
                  Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                  • #10
                    Je fais le même pari
                    Si Syriza gagne la majorité absolue ou relative avec constitution du gouvernement, on sera fixé au plus tard en juin lorsque la Grèce sera appelée à s'acquitter d'une tranche de sa dette qui avoisine les 7 milliards.

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                    • #11
                      Il faut agir par la "solidarité" avec la Grèce de telle sorte que la force vive grecque ne sombre pas dans les oubliettes de l'assistanat dirigiste. Ce serait dommage pour l'humanité. Le sauvetage de bonne cause réalisé par la Chine pour ce pays d'Europe. C'est une "solidarité" dans le partage des efforts.
                      Dernière modification par jour, 25 janvier 2015, 18h09.

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                      • #12
                        Pourquoi l'Europe ne doit pas craindre l'arrivée de Syriza en Grèce

                        C'était le 12 décembre dernier. Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission européenne, ne faisait pas mystère de sa position quant à l'issue des élections législatives qui se profilaient alors en Grèce. "Ma préférence serait de revoir des visages familiers en janvier", lançait-il, interrogé par la télévision autrichienne.

                        Cet appel à peine voilé à reconduire le gouvernement mené par le conservateur Antónis Samarás s'explique facilement. A la différence de la formation de Samarás, Nouvelle Démocratie, Syriza, parti de gauche radicale favori de tous les sondages, souhaite renégocier les conditions du remboursement de la dette grecque auprès de la troïka (FMI, Banque centrale européenne, et Union européenne). La perspective d'une victoire de Syriza le dimanche 25 janvier n'enchante pas non plus Angela Merkel, qui a même laissé entendre qu'elle serait prête à laisser Athènes quitter la zone euro en cas de succès de la coalition emmenée par Aléxis Tsípras.

                        Pourtant, Syriza, si elle remporte les élections, ne devrait pas provoquer de cataclysme en Europe. Voici pourquoi.

                        Parce que Syriza ne veut plus quitter la zone euro
                        Contrairement aux dernières élections législatives organisées en 2012, au cours desquelles Syriza était secoué par un débat interne sur l'opportunité de rester ou non membre de la zone euro, le parti se présente cette fois devant les électeurs en ordre de marche. "A une époque, il y avait un courant qui était en faveur du retour à la drachme. Cette question est désormais tranchée : nous resterons dans la zone euro" déclarait ainsi fin décembre à Libération le député George Stathakis, présenté comme possible ministre des Finances d'un gouvernement mené par Aléxis Tsípras.

                        Cette position se veut d'abord pragmatique d'un point de vue électoral, 75% de la population grecque se déclarant attachée à la monnaie unique, selon un sondage effectué début janvier et rapporté par Le Parisien. Mais elle permet surtout de rassurer les futurs partenaires européens du parti, s'il accède aux responsabilités.

                        Parce que le parti se veut plus conciliant avec ses partenaires européens
                        Tsípras ne cesse en effet de marteler depuis le début de la campagne qu'il souhaite engager une discussion plutôt qu'un bras de fer avec ses créanciers. "Nous voulons négocier un allégement de la charge de la dette avec les autorités européennes afin de la rendre soutenable", souligne ainsi George Stathakis à Libération. Preuve de la volonté de dialogue affichée par Syriza, des représentants du parti anti-austérité auraient débuté à la fin de l'année 2014 des discussions en coulisses avec un haut responsable du ministère des Finances allemand, rapporte le quotidien italien La Stampa.

                        C'est que, "si Syriza, une fois aux affaires, décidait unilatéralement de ne pas honorer les créances de son pays envers la troïka, la Grèce serait en situation de défaut de paiement", explique à francetv info Céline Antonin, économiste au département Analyse et prévisions de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). "Cela constituerait une atteinte au pacte conclu au sein de la zone euro, et légitimerait une sortie du pays de la monnaie unique". Un scénario catastrophe que Tsípras souhaite à tout prix éviter, quitte à faire des concessions.

                        Parce que Syriza risque de ne pas pouvoir gouverner seul
                        Si tous les sondages placent Syriza en tête des intentions de vote, aucun ne garantit que le parti obtienne à lui seul la majorité des 300 sièges de la Vouli, le Parlement grec. Sachant qu'un minimum de 3% des voix est requis pour qu'un parti entre à l'Assemblée, d'âpres discussions devraient s'engager dès dimanche soir entre Syriza et d'autres formations plus modestes en vue de former une coalition apte à gouverner.

                        Problème : la liste des interlocuteurs possibles de Syriza est relativement réduite. Pas question pour Tsípras de discuter avec la Nouvelle Démocratie (droite) du Premier ministre sortant ou avec le Pasok (parti socialiste), tenus responsables des politiques d'austérité mises en place depuis 2010. Une collaboration avec l'extrême-droite d'Aube Dorée est exclue, et le parti communiste KKE, radicalement anti-européen, fait la sourde oreille à une possible coopération.

                        Restent trois formations, toutes plus modérées que Syriza sur le plan économique : To Potami ("La Rivière", centre gauche), "plutôt libéral" selon Le Monde, la droite dissidente d'Anel, et Kínima ("Mouvement", gauche), parti fondé par l'ancien Premier ministre du Pasok Georges Papandréou. Une alliance avec un ou plusieurs de ces partis ne devrait pas se faire sans concessions de la part de Syriza. De quoi rassurer un peu plus les futurs interlocuteurs européens d'Aléxis Tsípras.

                        Vincent Matalon
                        France TV
                        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                        • #13
                          Qu'est ce que je voudrai bien voir le B*** que foutrait Syriza en cas de majorité absolue au sein de l'union européenne !!!
                          Nul effet. la Grêce est un pays mal géré. S'ils apprederont pas de leurs fautes et gèrent au mieux l'aide qu'ils recoivent et elle est en 100 de milliards d'euro, ils vont se mettre seul en "Abseits"

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                          • #14
                            Ichweiter

                            L'aide européenne à la Grèce a été de 240 milliards de dollars.....











                            ..... dont 160 milliards ont été consacré à rembourser les detenteurs de la dette grec.



                            Quelque soit l'attitude Syriza, cela va sacrement secouer le cocotier européen. Il en sortira surement quelque chose de positif.

                            Commentaire


                            • #15
                              Ichweiter

                              L'aide européenne à la Grèce a été de 240 milliards de dollars.....











                              ..... dont 160 milliards ont été consacré à rembourser les detenteurs de la dette grec.



                              Quelque soit l'attitude Syriza, cela va sacrement secouer le cocotier européen. Il en sortira surement quelque chose de positif.
                              La Grèce voulait vivre au dessu de ses moyens, ce n'est qu'une issu logique. Pendant qu'en Allemagne on faisaient des reformes pour limiter les dépenses publiques, la Grèce faisait des cadeaux à gauche et à droite.

                              Pour le futur: la gauche n'a plus rien à distribuer, sa seul carte c'est le chantage contre L'Allemagne et l'UE.

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