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La fuite des cerveaux: Le constat irréaliste de Harraoubia

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  • La fuite des cerveaux: Le constat irréaliste de Harraoubia

    Selon le ministre, les 360 professeurs ayant bénéficié d’une bourse d’études à l’étranger, ont regagné le pays.


    Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, est presque un homme heureux. Les 360 professeurs ayant bénéficié, entre 2002 et 2005, d’une bourse d’études à l’étranger, ont tous regagné le pays. Ce constat a été fait jeudi dernier, lors de la réponse du premier responsable de l’enseignement supérieur, à une question d’un député relative aux mesures prises pour contrecarrer le phénomène de la fuite des cerveaux. Plus qu’heureux, Harraoubia est confiant en l’avenir de l’université algérienne. Il ne va pas, à cet effet, sans revenir sur les «résultats probants» que son département a enregistrés ces dernières années.
    Néanmoins, quoi qu’en dise M.Harraoubia, l’université algérienne souffre affreusement de la saignée causée par la fuite de ses cadres. Et leur retour au bercail ne se mesure pas à quelque 360 enseignants universitaires. Le problème est ailleurs et il faut être vraiment réaliste, et loin de toute utopie ou chimère, pour se rendre compte du mal qui mine l’Algérie.
    Il faut plutôt penser à ces cadres ayant fui le pays durant la décennie de sang et de larmes, et qui, jusqu’à aujourd’hui, refusent de regagner le pays. Cela bien entendu à cause de la situation délétère où est plongée l’ université.
    Au sujet des diplômes qui, selon un député, «ont tendance à perdre de leur crédibilité», le ministre a déclaré ne pas partager ce point de vue. Il a affirmé que «les diplômes algériens ont permis à des étudiants de s’inscrire dans de prestigieuses universités et écoles étrangères». Le ministre a indiqué, à ce propos, que son département a signé une série de conventions avec des universités étrangères pour faire valoir leur équivalence. Il faut rappeler, dans ce sens, que le président de la République, lui-même, a, dans l’un de ses discours, regretté que les diplômes délivrés par l’université algérienne ne sont pas reconnus ailleurs.
    En effet, les diplômés des instituts privées qui, plus est, ont bénéficié des cours dispensés par des enseignants étrangers, ont plus de chance de se voir recrutés que les étudiants ayant suivi leurs cursus à l’université publique. Ce constat nous dit long sur la situation dans laquelle se trouve l’université algérienne.
    En sus, il ne faut pas passer sans s’arrêter sur ce flux d’étudiants algériens qui partent, avec leurs moyens propres, poursuivre leurs études à l’étranger. Ces derniers se voient dans l’obligation de ce recycler, s’ils veulent mener à terme leur cursus universitaire. Et le nombre de ces étudiants ne cesse de se voir à la hausse d’année en année. Par ailleurs, évoquant les étudiants ayant bénéficié d’une bourse à l’étranger, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué que leur nombre a connu une nette progression. Ainsi, les chiffres avancés par le ministre font ressortir une augmentation de 21 étudiants, en 2004, à 79 étudiants, durant le premier semestre 2006.
    A en croire M.Harraoubia, leur nombre devrait atteindre, d’ici à la fin de cette année, 160 étudiants. Selon le ministre, ces résultats positifs sont dus à la réorientation de la politique de la formation dans le processus des réformes engagées par le secteur depuis trois ans, à la faveur desquelles, les professeurs universitaires ont bénéficié de la majorité des bourses, alors que dans le passé, la priorité était exclusivement accordée aux étudiants.

  • #2
    Tous les professeurs ayant bénéficié de bourses d’études à l’étranger durant les quatre dernières années sont retournés au pays, a annoncé jeudi le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique M. Rachid Harraoubia. Le ministre qui répondait à une question d’un député de l’APN, relative aux mesures susceptibles de mettre un terme à la fuite des cerveaux algériens, a affirmé que ce retour de l’ensemble des professeurs au bercail est le résultat d’une réorientation de la politique de la formation et des mesures incitatives. M. Harraoubia a souligné que tous les professeurs, au nombre de 360, ayant bénéficié entre 2002 et 2005 d’une bourse à l’étranger ont regagné le pays.

    Par ailleurs, les chiffres avancés par le ministère font état d’une nette progression du nombre d’étudiants ayant bénéficié d’une bourse à l’étranger. De 21 étudiants en 2004, le nombre est passé à 79 durant le premier semestre 2006 et devrait atteindre à la fin de cette année 160 étudiants. Le ministre indique que ces résultats positifs sont dus à la réorientation de la politique de la formation dans le processus des réformes engagées par le secteur depuis trois ans, à la faveur desquelles les professeurs universitaires ont bénéficié de la majorité des bourses, alors que dans le passé la priorité était exclusivement accordée aux étudiants, a-t-il indiqué.

    M. Harraoubia a indiqué, par ailleurs, que l’opération d’octroi des bourses à l’étranger doit répondre à certaines conditions dont, notamment, l’accès des majeurs de promotion aux bourses et leur insertion préalable dans un laboratoire de recherche national, le renouvellement du cadre juridique et son adaptation avec la nouvelle politique de formation. Le ministre a d’autre part insisté sur la nécessité de tirer profit de l’expérience des chercheurs algériens qui se sont établis à l’étranger, à travers des mesures incitatives. Il faut aussi, dira-t-il, leur permettre de contribuer à la recherche scientifique au niveau des universités algériennes.

    Les assurances du ministre de l’Enseignement supérieur semblent, a priori, contredire les chiffres, pour le moins préoccupants, avancés par les spécialistes sur la fuite des cerveaux algériens vers l’étranger. Pas plus tard qu’il y a un mois, le débat engagé par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) sur le thème «la fuite des compétences, revalorisation des élites nationales» a permis de révéler l’ampleur du phénomène. Lors de son intervention le président du Forum, M. Omar Ramdane, a présenté au cours d’une communication détaillée les différents aspects ayant trait à ce sujet qui a suscité beaucoup de discussions durant les trois dernières décennies.

    Abordant la situation de l’Algérie, le patron du FCE a dressé un bilan aussi préoccupant que celui du continent africain. Se référant aux statistiques et études réalisées par des différents organismes et institutions, M. Ramdane a indiqué que plus de 7.000 médecins algériens se sont installés en France jusqu’au juillet 2005 dont 2.000 dans la seule région parisienne sur un ensemble de 10.000 médecins étrangers immigrés à l’Hexagone, alors que 40.000 chercheurs ont quitté l’Algérie depuis 1996. De même, sur 25 pays fournisseurs d’immigrants vers le Canada, l’Algérie occupe la troisième place après les immigrants français et chinois.

    Concernés directement par ce phénomène, les chefs d’entreprises représentent une large partie des Algériens expatriés vers la France avec près de 100.000 recensés récemment. Ils emploient environ 2,2 millions de personnes et leur chiffre d’affaires global dépasse 15 milliards d’euros. D’après les constats tirés par le FCE, les métiers liés à la technologie de pointe (électronique et technologies de l’information et de la communication en particulier) et à l’industrie énergétique ainsi que la médecine sont ceux qui attirent plus les élites algériennes expatriées.

    Outre la question relative à la fuite des cerveaux, le ministre de l’Enseignement supérieur a affirmé, en réponse à une question sur la valeur des diplômes algériens, que «ces diplômes ont permis à des étudiants de s’inscrire dans de prestigieuses universités et écoles étrangères». M. Harraoubia a signalé à ce titre que le ministère de l’Enseignement supérieur a signé une série de conventions avec des universités étrangères pour faire valoir leur équivalence.

    A un autre député qui s’est déclaré préoccupé quant au choix des critères d’orientation des étudiants universitaires, le ministre a révélé qu’une carte nationale de formation est en cours d’élaboration. En marge des travaux de la session, le ministre de l’Enseignement supérieur a tenu à rassurer les étudiants universitaires, dans des déclarations à la presse, que l’enseignement supérieur «demeurera toujours public», excluant de manière catégorique son élargissement au secteur privé «à l’exception de certains établissements qui sont soumis à des cahiers de charges auxquels les privés sont tenus de répondre en investissant dans ce secteur», a-t-il souligné. Enfin et en réponse à une question sur «la mixité» dans certaines résidences universitaires, le ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré que ce problème a été réglé, mettant l’accent sur le respect réciproque qui doit présider dans les relations entre les étudiants.

    LE QUOTIDIEN D'ORAN

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    • #3
      souvent, il s agit de prof marriés, ayant laissé leur famille au Bled et qui ne trouvent pas de poste à l etranger, donc c est normale qu ils rentrent au pays, avaient ils un autre choix?

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      • #4
        il s agit de prof marriés, ayant laissé leur famille au Bled..... donc c est normale
        Mon collègue qui vient de terminer ses 18 mois, n'est ni marié et encore moins avec des enfants.
        N'est-il, peut être pas normal ?

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        • #5
          Mon collègue qui vient de terminer ses 18 mois
          ton collegue n est pas la regle, je parle de la majorité!
          Oui, peut que ton collegue, s il avait trouvé un post à l etranger avec de meilleures conditions de travail, il reflechira 1000 fois avant de retourner au bled!

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          • #6
            Oui, je confirme!
            Tiens, par exemple, MenBerline est un cerveau "en fuite"...

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            • #7
              Ils ne reviennent pas par excès de nationalisme. Mais tout simplement, car ceux qui partent avec ces bourses c'est souvent vers la France et cette dernière n'offre pas de poste universitaire pour ses propres docteurs alors pour des étrangers et des maghrébins il faut pas rêver. En plus avec la montée du racisme, c'et pas facile de trouver du boulot quand on est Algérien. Ceci dit je connais un prof qui a quitté l'Algérie en 2003 pour faire un boulot quelconque. Il avait fait sa thèse à Lyon, il est revenu a vécu en Algèrie une dizaine d'années ; il était prof à Mascara mais un jour il a tout laissé tombé pour revenir en France.

              A
              “The need to impress others causes half the world's woes. Don't add to them. Be real, not impressive." Vernon Howard

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              • #8
                algerois16

                MenBerline est un cerveau "en fuite"...
                mon ami, oui je suis un cerceau comme tlm, mais pas en fuite, je rentre tres tres regulierement au Bled, pour servir son pays, il ne faut etre obligatoirement en Algerie!

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                • #9
                  amoula, je ne sais comment ca se passe en France, mais le racisme existe partout, de nos jours en Allemagne, c est ta competence et ta qualification qui compte , les allemands ne sont pas obliger de t aimer ou adorer tes yeux pour pouvoir trouver un job!

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                  • #10
                    @MenBerline

                    mon ami, oui je suis un cerceau comme tlm, mais pas en fuite, je rentre tres tres regulierement au Bled, pour servir son pays, il ne faut etre obligatoirement en Algerie!

                    J'aimerai bien savoir comment peut on apporter qq chose pour le pays à distance je voudrais des exemples concrets SVP..

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                    • #11
                      Thug_life

                      je ne sais pas où tu vis, en Algerie ou à l etranger,
                      mais saches que tu peux tjrs apporter pour ton pays, peut etre meme plus à partir de l etranger!

                      je le fais, sois en sure!

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                      • #12
                        @MenBerline

                        Je vis à Alger Menberline ,mais stp donne moi un exemple please............

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                        • #13
                          Thug_life

                          les exemples ne manquent pas, et puisque tu vis en Algerie, tu ne les comrendrais peut etre jamais!

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                          • #14
                            @MenBerline

                            C'est ça ta reponse,donc si je comprends bien tu ne faisais que parler pour parler
                            je m'en doutais mais je pensais pas ,que vous nous prenez ,aussi pour des cons qui ne peuvent pas comprendre parcequ'on vis ici..
                            sinon il suffisait de me mentir, genre je suis membre d'une associaton qui envoie des aides au handicapés algeriens, ou une association qui recolte des dons pour les algeriens les plus demunis ......mais non rien de cela ...tu vois je peut comprendre comme meme..en fait vous ne faites rien pour le pays voila le constat à part venir donner des leçons et analyser des problemes que vous ne vivez pas..c'est vous qui comprenez rien .... finalement t'est pas un cerveau que l'algerie risque de regretter.
                            à bon entendeur.

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                            • #15
                              thug life a le droit a la vérité : tu vois tous les cerveau pense un jour dans l'avnir aider l'algerie ils le souhaitent de tous leur coeur , mais tu voix dans la réalité ça n'est que des parole de nuit ç comme le beurre ça fond au soleil,en méme temps ç quoi cette manie quand les algeriens de toujour attendre de l'autre qu'il vienne les aider ,,qui vous dit que les "cerveau " sont capable de changer quoi que ce soit a bled el char ? l
                              tu tombe je tombe car mane e mane
                              après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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