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Ce que prévoit la nouvelle loi de finances complémentaire

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    Ce que prévoit la nouvelle loi de finances complémentaire

    Abdelmalek Sellal annonçait récemment, à l'occasion de l'ouverture de la Conférence internationale sur le commerce extérieur organisée par le ministère du Commerce, au Palais des Nations à Club-des-Pins, l'intention de son gouvernement d'aller vers la préparation d'une loi de finances complémentaire pour 2015. En réalité, «le projet est bien engagé et est à un stade très avancé au niveau des différents départements», nous confie-t-on de source gouvernementale.

    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) 06/04/2015
    «Tous les ministères ont été instruits en vue de préparer, chacun à son niveau, ces propositions pour la loi de finances complémentaire et ce, avec des orientations très claires du Premier ministre», nous révèle notre source.
    L'objectif du gouvernement, nous explique-t-on de même source, est de finaliser l'avant-projet d'ici juin, «avec les différentes réunions du gouvernement qui lui seront consacrées avant d’être soumis à l'approbation du Conseil des ministres. Dans tous les cas, la LFC 2015 sera présentée devant l’Assemblée populaire nationale en septembre prochain».
    Dans une instruction aux membres du gouvernement, Sellal en a, par ailleurs, fixé les grandes lignes. «Cette LFC, qui sera confectionnée, comme d'habitude, sur la base d'un prix du baril à 37 dollars, s'articulera sur deux grands axes».
    En l'occurrence, «il s'agira d'un côté, de revoir de manière intégrale toute la politique nationale en matière d'importation et, sur ce plan, tous, mais absolument tous les produits feront l'objet d'un minutieux examen avant d’être autorisés ou non à être importés».
    Comme l'a d'ailleurs déclaré Sellal à la Conférence sur le commerce extérieur, «il ne sera désormais plus question d'importer n'importe quoi. Aucun produit disponible ou produit localement ne fera partie de la nomenclature de produits qu'importera l'Algérie». C'est connu, en effet, que l'importation, ouverte et sans la moindre limite depuis des années, constitue, tout à la fois, un gouffre pour les réserves nationales en devises, un désastre pour les entreprises nationales et une véritable menace pour la santé publique. D'un autre côté, et s'agissant du deuxième grand axe sur lequel s'articulera la LFC 2015, Sellal enjoint aux membres de son gouvernement «d'aller le plus loin possible en matière de mesures concrètes, incitatives à l'investissement dans cinq secteurs en particulier : l'industrie, l'agriculture et la pêche, le tourisme, l’énergie et les énergies renouvelables ainsi que dans le secteur des nouvelles technologies et de la communication». Autrement dit, il s'agit des mesures prises lors du fameux conseil restreint de crise, présidé par Bouteflika à la mi-décembre 2014.
    Ce conseil, rappelle encore notre source, était intervenu pour tenter de juguler une surprenante et très sévère chute des prix des hydrocarbures «qui, en quelques jours seulement, avait rendue complètement caduque toute la loi de finances pour 2015 votée par le Parlement et que le Président était contraint tout de même de signer le 31 décembre, tout juste pour ne pas entraver la bonne marche de l'Etat. Mais concrètement, tout ou presque était à refaire avec cette nouvelle donne majeure qu'est la baisse des prix des hydrocarbures».
    Pour tout dire, la véritable loi de finances pour 2015, qui définira la nouvelle politique économique nationale sans doute pour des années, ne verra le jour, dans les faits, qu'à la rentrée prochaine.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Bientôt, le gouvernement khoroto nous pondra une loi de finances tout les mois! Comme s'il avaient besoin d'une loi pour faire ce qu'ils veulent!...
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Au vu des hypothèses caduques du budget 2015 qui prévoyait un déficit de 4173 milliards de dinars, et donc une ponction sur la base de 100$ le baril de 1200 milliards de dinars de différentiel de FRR, il semble qu'il faut des économies de 3100 milliards de dinars sur le budget de 2015 sur la base d 60$ pour éviter de puiser sur le FRR et 1900 milliards d'économes si l'on veut garder les mêmes prévisions de ponction sur le FRR. Les arbitrages sur les nouveaux programmes d'investissement financés à hauteurs de 1200 milliards de dinars, vont être difficiles, le poids des subventions évalué à 2100 milliards de dinars hors énergie et eau pèse tout aussi lourd que la masse salariale de la fonction publique. Un maximum de 1000 milliards d'économies pourra s'opérer en 2015, ce qui laisse 2 ans avant de devoir recourir à l'endettement interne pour combler le déficit. L'équilibre externe lui est bien plus exigent, et une baisse des importation de 20 milliards de $ est nécessaire pour sauvegarder les équilibres.
      Dernière modification par ott, 06 avril 2015, 19h49.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Bientôt, le gouvernement khoroto nous pondra une loi de finances tout les mois! Comme s'il avaient besoin d'une loi pour faire ce qu'ils veulent!...
        En somme, le khorotisme est généralisé, quand on lit certains commentaire khorotiques, qui ne savent meme pas ce qu'est un budget...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          En somme, le khorotisme est généralisé, quand on lit certains commentaire khorotiques, qui ne savent meme pas ce qu'est un budget...
          Mais oui Einstein! mais oui!
          Qu'est ce qu'on serait si tu ne nous inondais pas de tes lumières!!!
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Quand on met en lumière le khorotisme, ils croient que les autres sont ainsi lumineux. Ils sont normaux, c'est les khorotos qui ont besoin de faire des efforts, et d'élever le débat...
            Dernière modification par ott, 06 avril 2015, 22h01.
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              La balance commerciale de l'Algérie relève du miracle économique
              Quotidien d'Oran le 07/04/15 - par Abed Charef


              En Algérie, un déficit insignifiant de la balance commerciale a été enregistré durant les deux premiers mois de 2014. C'est un nouveau miracle économique qui risque de pousser le gouvernement à oublier les réformes nécessaires.

              Les chiffres du commerce extérieur de l'Algérie pour les deux premiers mois de 2015 relèvent du miracle. Malgré un léger déficit, ces résultats ont été accueillis avec un immense soulagement par un gouvernement qui ne savait pas comment s'y prendre pour faire face à la chute des revenus extérieurs du pays à la suite de la baisse des prix du pétrole.

              Selon des chiffres officiels publiés fin mars, la balance commerciale de l'Algérie a enregistré un déficit de 341 millions de dollars sur les mois de janvier et février 2015, passant au rouge pour la première fois depuis quinze ans.

              Une année auparavant, elle enregistrait encore un excédent de 1.71 milliards de dollars. En valeur, les exportations ont baissé de 28.6%, s'établissant à 7,72 milliards de dollars, contre 10,82 milliards de dollars au cours des deux premiers mois de 2014, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

              Dans le même temps, les importations baissaient de 11.44%, pour s'établir à 8,06 milliards de dollars, contre 9,11 milliards de dollars un an auparavant.

              Pour le gouvernement cela signifie que même si les prix du pétrole resteraient dans la fourchette actuelle, le déficit commercial se stabiliserait à 170 millions de dollars par mois. Il ne devrait donc pas dépasser les deux milliards à la fin de l'année, auquel il faudrait tout de même ajouter le déficit de la balance des services qui se situera probablement autour de dix milliards de dollars. Pour le gouvernement, qui fait un calcul de gérant de supérette plutôt qu'une évaluation globale de la performance économique, cela signifie que les réserves du pays en devises, autour de 190 milliards de dollars, permettraient au pays de tenir plus de dix ans. Il ne resterait plus qu'à trouver une solution au déficit budgétaire en puisant dans le Fonds de régulation des Recettes (FRR).

              LE FONDS DE REGULATION PEUT ETRE ASSECHE

              Cette démarche a déjà été entamée. Selon le ministère des Finances, le FRR disposait de 4.408 milliards de dinars à fin de 2014, contre 5.563 à fin 2013, ce qui représente une baisse de 20%, alors que l'année 2014 n'a été mauvaise sur le plan des recettes que durant le second semestre, lorsque les prix du pétrole ont chuté. Le Fonds de régulation a ainsi enregistré un solde négatif de 1.153 milliards de dinars (13 milliards de dollars).

              En 2015, il faudra donc trouver des dinars, pas des devises. Le gouvernement envisage une loi de finances complémentaire et se débat pour changer la donne économique, notamment en maîtrisant mieux le commerce extérieur. Sa marge est cependant très limitée et les mesures envisagées n'auront pas d'effet significatif. Le gouvernement ne maîtrise pas les leviers économiques et une action sérieuse ne donnerait de résultats que sur le long terme. Un expert financier, Rachid Sekkak, a clairement montré que le défi sera le déficit budgétaire, avec épuisement probable du Fonds de régulation avant 2019 si les prix du pétrole ne repartent pas vers la hausse dans l'intervalle.

              RETOURNEMENT DE CONJONCTURE

              Mais le long terme ne semble pas intéresser le gouvernement dont l'objectif est de tenir la baraque sur le court-moyen-terme. *Et sur ce terrain, il est rassuré. Un miracle a eu lieu, sans que le gouvernement n'ait fait quoi que ce soit. Un retournement de conjoncture, sur lequel le gouvernement n'a aucun impact, a bouleversé quelques éléments, ce qui a permis de changer la donne. Sur deux à trois années, il peut puiser des dinars dans le Fonds de régulation, quitte à l'épuiser avant 2019. Il peut aussi dévaluer le dinar, ce qui produirait, de manière mécanique, une hausse des recettes en dinars, au risque de voir l'inflation repartir. Pour les devises, il a bénéficié d'une série d'éléments favorables qui lui permettent de stabiliser la balance en devises du pays. Il y a, ainsi, la hausse du dollar qui a gagné près de 30% par rapport à l'euro depuis un an. Or, pour simplifier, disons que l'Algérie vend en dollar et achète plutôt en euro. Du simple fait de la parité, les importations algériennes baissent de près de 30%.

              *Parallèlement à cela, l'Algérie exporte plus de gaz que de pétrole. ** *Le prix du gaz est moins souple et subit moins les fluctuations du marché. Les recettes peuvent donc se maintenir, particulièrement si les quantités exportées augmentent, comme le suggère le ministre de l'Energie Youcef Yousfi. En 2014, déjà, les exportations auraient augmenté de 5%. La remise en marche complète du site de Tiguentourine et le début d'exploitation d'autres sites devrait offrir une nouvelle bouffée d'oxygène, particulièrement après les difficultés de l'Algérie à répondre à la demande de ses clients en 2013-2014, lorsque des retards significatifs étaient enregistrés dans les livraisons.

              Mais au total, après la panique de fin 2014 début 2015, le gouvernement respire. Ce qui le laisse supposer que, tout compte fait, il est inutile d'aller à des réformes qui risquent de perturber le quatrième mandat.
              Avec une baisse des recettes de devises de 30%, il faudrait une meilleure maîtrise des importations, de l'ordre de 20 à 30 %, ce qui est loin d'être un miracle, tellement l'Algerie importait tout et n'importe quoi, et la saignée des devises pour fraude avait atteint des degrés alarmants. La lutte contre la fraude pourrait faire gagner entre 5 à 10 milliards de dollars, une meilleure rationalisation des importations, les 10 à 15 milliards nécessaires pour équilibrer la balance des paiements.

              Quant à l'endettement intérieur, il est loin de constituer un soucis, tant l'état peut recourir à l'endettement dans le financement des projets d'investissement, et a de bonnes marges de manoeuvre concernant des subventions évalués à 2100 milliards de dinars hors énergie et eau.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Mais oui Einstein! mais oui!
                Qu'est ce qu'on serait si tu ne nous inondais pas de tes lumières!!
                Les guignoles qui nous gouverne ( à l’insu du paraplégique )prennent des décisions ridicules (souvent dictées de l’extérieur et contraire aux intérêts du pays) , et une pléiades de chenapans se dépensent pour nous les faire avaler...

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                • #9
                  Les MAKake arrosés par des dirhams et des shekels sont chargés de venir épisodiquement justifier leur rémunération par les pitreries habituelles. Incapables de débats sur autre chose que leur fond de commerce, leur mythologie falacieuse, ils sont incapables de décortiquer, critiquer, débattre d'autres sujets, bien plus intéressants, se limitant à des jugement de valeurs politiciens, profondément décalés.

                  Chiche, parle nous des solutions à la baisse du prix de pétrole...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    Chiche, parle nous des solutions à la baisse du prix de pétrole...
                    Faire admettre et accepter au pauvre peuple l'utilité de l’exploitation du gaz de schiste ! il est vrai que ça aussi c'est le rôle des chenapans ...

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                    • #11
                      Ce genre de raccourcis est digne des MAKAKES à la recherche de viande fraîche. Mes interventions sur ce sujet sont nombreuses et publiques, et parfaitement claires sauf pour ceux qui recherchent des cadavres. A aucun moment, lors de ces nombreuses interventions, il est mention d'une exploitation du gaz de schiste, mais d'exploration. Mieux l'exploitation est jugée innoportune et prématurée...

                      Les vautours ne sont pas intéressés par les solutions aux défis algériens, mais que par l'odeur de sang, le sang des algeriens...
                      Dernière modification par ott, 07 avril 2015, 15h03.
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        Mieux l'exploitation est jugée innoportune et prématurée... Les vautours ne sont intéressés que par l'odeur de sang, le sang des algeriens...
                        Depuis la chute drastique du pétrole , le compteur s'affola , d'un jet , il passa cette ligne qui sépare l'accident à l'angoisse de la catastrophe .

                        De la peine le pouvoir passe au désespoir , et n’aspire qu'à mourir de vieillesse , cela n'échappe à personne n'en déplaise aux chiyatines qui se complaisent dans ce rôle...

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                        • #13
                          Digne des vautours qui ne se préoccupent que de leur petite vengence et de leurs sponsors. Le peuple algériens fera échec à cette bande de vautours qui rôdent autours de l'Algerie, et avec juste une pierre, comme les enfants de Palestine, vous donneront des leçons que vous ne serez pas prêts d'oublier, bande d'imposteurs...

                          Chiche, ait le courage de décliner ton identité ici, pour que le peuple algérien sache à qui il a à faire...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            Encore des modifications ???

                            Comment voulez vous que les investisseurs soient attirés par un Pays qui change ses lois à tout moment ?????
                            Les gens font des prévisions a moyen et a Long terme; En Algérie il faut en faire à très court terme!!!!!!!
                            J’espère que cette fois ci c'est la bonne !!??
                            Le Sage

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                            • #15
                              @Fouad

                              Dans une loi de Finance, il y a les dispositifs fiscaux, ce qui permet de définir l'assiette fiscale, des dispositifs légaux, puis l'affectation des dépenses. J'ose espérer que cette LFC ne touche que les dépenses. Même s'il a été déjà annoncé des mesures légales et fiscales concernant le secteur de l'industrie. Sinon, en effet, ça fait trop de refistollage, qui reflète assez bien le manque de stratégie économique...
                              Othmane BENZAGHOU

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