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Gazprom- Sonatrach: Pendant que les uns avancent, les autres reculent

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  • Gazprom- Sonatrach: Pendant que les uns avancent, les autres reculent

    Le constat dressé paraitra peut être et sans doute sévère pour certain mais il ne faut pas se voiler la face non plus. L'Algérie est riche de son pétrole et aussi de son gaz qui est très attractif et recherché, alors autant ne pas gâcher cela et avancer dans le bon sens pas à reculons.
    ====

    Sonatrach peut-elle prendre le contrôle de la distribution du gaz en Europe ? Peut-être. Elle le fera le jour où les ministres algériens décideront d’avoir des ambitions pour leur pays plutôt que de cultiver les conflits avec leurs collègues du gouvernement.

    Pendant que la société russe Gazprom réussissait à s’introduire dans le marché européen de distribution du gaz, Sonatrach se trouvait empêtrée dans une obscure affaire de contrats conclus en marge de la loi avec la firme BRC. Et, pendant que les responsables russes commençaient à récolter les premiers fruits de leur obstination et de leur choix stratégique de faire de l’énergie leur nouvelle arme pour accéder à l’économie mondiale, le ministre de l’Energie Chakib Khelil se trouvait, lui, empêtré dans une bataille absurde contre d’autres membres du gouvernement, pour tenter de convaincre qu’il n’était pas impliqué dans ce nouveau scandale.

    Pendant que les uns avancent, les autres reculent. Pendant que les Russes posent les jalons de leurs grands choix politiques et affirment leurs ambitions, les Algériens régressent, s’empêtrent dans les scandales, les problèmes secondaires et les querelles marginales. Pendant que les Russes renationalisent, reprennent le contrôle des grandes entreprises, se constituent de nouveaux empires financiers et tentent de rattraper leur retard technologique, malgré l’hostilité des grandes compagnies occidentales, les Algériens bradent, liquident leur industrie, assistent, impuissants, à la destruction de leur université, et affichent béatement leur satisfaction de trouver une dizaine de banques intéressées par la reprise d’une des plus grandes banques du pays, le Crédit Populaire d’Algérie.

    Pourtant, il n’y a pas de différence fondamentale entre l’Algérie et la Russie. Les deux pays sortent d’un régime de parti unique et d’une économie administrée, et ont vu naître un multipartisme débridé sur fond de violence inouïe. La chute de l’ancien régime a permis, en Russie comme en Algérie, l’émergence de nouveaux riches, de nombreux pauvres, parallèlement à la naissance d’une nouvelle mafia. Les classes laborieuses ont payé le prix fort de la transition, peut-être plus en Russie qu’en Algérie, où la violence a quelque peu occulté les difficultés économiques.

    Les deux pays ont vu leur tissu industriel s’effondrer, et ont brutalement découvert la société de consommation, avec ses gadgets et la difficulté d’y accéder pour une large frange de la population. Les sociétés des deux pays ont été fortement traumatisées par les bouleversements intervenus, et acceptent mal les nouvelles règles qui leur sont imposées, après avoir longtemps cru au paradis socialiste.

    Enfin, si, en Algérie, on admet que les « services » sont omniprésents dans la décision politique, qu’ils contrôlent encore les principaux centres de décision, en Russie, ils sont allés encore plus loin en propulsant carrément un des leurs au sommet du pouvoir. Et ils gardent le bras long, si long qu’ils sont soupçonnés de sévir encore dans les capitales occidentales comme au plus beau temps de la guerre froide et du règne des barbouzes.

    Là s’arrête la comparaison. Car la Russie, après avoir passé la tempête de la période de déstabilisation, s’est reprise, et a commencé à se définir un nouveau rôle dans le monde. Elle s’est dessinée une stratégie pour reconquérir la place qu’elle estime la sienne dans le monde, en utilisant à fond ses principaux atouts. Mais la Russie a changé, et elle a admis que le mur de Berlin est tombé. Dans le nouveau monde qui se profile, elle sait que des arguments comme l’immensité de son territoire ou la puissance de son armée peuvent compter, mais qu’ils sont désormais relégués par d’autres facteurs.

    Désormais, elle compte sur les nouveaux facteurs de puissance: l’économie, la technologie et la formation de ses élites. Et comme, en économie, elle a compris la vulnérabilité des grands pays occidentaux dans le domaine de l’énergie, elle a décidé de jouer à fond cette carte pour imposer de nouvelles règles du jeu dans ses relations avec les grands concurrents de l’Ouest. La Russie n’a pas non plus dilapidé la maîtrise technologique de certains secteurs clés, comme l’aviation et l’espace, et ses universités continuent, vaille que vaille, à produire des ingénieurs relativement compétents et des diplômés qui ont assimilé les données de l’économie du futur.

    Pourquoi la Russie a-t-elle réussi à passer ce cap de déstabilisation due au changement de système, pour entamer la construction de son avenir, et pas l’Algérie ? Les réponses sont aussi multiples que divergentes. Mais il y a un point qui fait consensus: la Russie a un Etat, qui essaie de contenir la mafia, alors que, selon la formule d’un ancien officier de l’ALN, l’Algérie a une mafia qui contrôle l’Etat. La Russie a une vieille tradition tsariste autoritaire, largement préservée durant la parenthèse communiste. L’Algérie n’arrive pas à se doter d’institutions au-dessus des hommes. La dernière illustration en est fournie par le gouvernement lui-même. Alors que le Conseil des ministres, principale instance de décision de tout pays « normal », où sont censées être prises les grandes décisions qui engagent l’avenir, a tenu une seule réunion en près de six mois, les ministres ont choisi de se battre comme des chiffonniers, s’échangeant des accusations d’incompétence multipliant les coups bas.

    Dans un tel contexte, il est plus facile de compter les dollars accumulés que de demander à Sonatrach d’aller racheter Suez ou de prendre les contrôles des réseaux de distribution en France, en Espagne et en Italie. On préfère leur vendre le CPA, qu’ils vont moderniser, pour l’utiliser demain en vue de contrôler l’économie du pays.

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    Bonjour,
    Après une longue absence et un tour d'horizon des topics en cours, il m'est apparu utile de prendre le train de ce dernier pour plusieurs raisons dont la principale est le nécessaire éclairage sur les liens du passé qui renvoient aux manoeuvres frauduleuses d'aujourd'hui, ces manoeuvres qui visent essentiellement à dépouiller l'Algérie de ses richesses et de permettre à la France de durer pour un temps comme puissance avant de s'effacer définitivement de l'histoire du monde...

    Nous vous l'avions dit dans de précédentes interventions que tout le monde peut consulter que le traité de réddition auquel nous a convié le FLN est déjà en marche. Ce dernier après avoir tenu le bail en tant que caporal de la France en Algérie durant quatre décennies, s'efforce aujourd'hui à faire revenir cette dernière -sa mère protectrice- pour un nouveau bain de jouvence censé lui rendre son lustre d'antan.

    Oubliées les humiliations d'hier et d'aujourd'hui, l'Algérie FLN après avoir orchestré un écran de fumée avec ses maîtres d'outre-mer à propos de la loi tant décriée, est entrain d'accueillir à bras ouverts les entreprises de pillage qui feront le lit de la France pour une nouvelle nuit coloniale...

    Ainsi, on apprend que la banque juive et sioniste Rotschild, c.à.d la banque qui a financé l'expédition du comte De Bourmont et participé aux premières loges au pillage du trésor d'Alger en 1830 pour se dédommager des frais d'expédition va bientôt avoir pignon sur rue une fois qu'on lui confiera pour une bouchée de pain la banque du "crédit populaire d'algérie" soit 130 agences opérationelles sur l'ensemble du territoire national totalement renflouées sur le dos du contribuable.

    Qu'est ce qui a précipité ce renflouement rapide( assainissement financier de la banque) alors que des milliers d'entreprises publiques dans l'économie réelle ont été sciemment coulées.

    Ne serait-ce pas plutôt pour appater quelques généraux avides de rachats douteux au dinar symbolique à la faveur de la Kalachnikov d'une part et pour les détourner ensuite de l'essentiel c'est à dire du nouveau trésor d'Alger d'autre part, après leur avoir offert bien sûr quelques entreprises cadavériques sur l'autel de la réconciliation.
    Une fois repus, ils ne verront donc rien de ce qui se tramera ailleurs.

    Dans ce climat de confusion, bien servie par un certain Benachenhou ex ministre des finances, un descendant de juifs d'Espagne ayant fui l'inquisisition vers cette terre hospitalière qu'on appelle l'Algérie et aujourd'hui en retraite dorée à Paris et à Washington, la Banque de Rotschild pourra bientôt commencer son ouvrage de pillage systématique par une agression caractérisée dans la haute finance -mondialisation oblige- une arme à laquelle les nains de jardin qui nous gouvernent aujourd'hui n'y comprennent rien à rien (kaoom man baoom)pour paraphraser l'un d'eux qui se plaignait du niveau intellectuel de son prédécesseur dans les années 80.

    Avec un simple jeu d'écritures soit 60 millions de dollars en dépôt chez Rotschild France,Rotschild Algérie pourra se prévaloir d'une caution de 01 milliard de dollars au niveau de la banque d'Algérie qui lui permettra de lever cinq fois plus de capitaux soit cinq milliards de dollars pour financer des entrepreneurs pillards soigneusement sélectionnés.

    Je vous laisse le soin de multiplier ce chiffre par 12 si ça vous amuse et vous aurez les fameux 60 miliards de dollars c'est à dire le nouveau trésor d'Alger entre les mains des pillards d'hier sans recours aux flottes de guerre et autres armées d'invasion, seulement par un simple jeu d'écritures. Je vous laisse aussi le soin de comprendre pourquoi tout ce beau monde veut aller vite...

    Le chef honorifique du FLN est malade, sa succession n'est pas assurée, d'autres prédateurs peuvent entre temps se présenter aux portes du trésor d'alger, certaines entreprises incluses dans le portefeuille des rotschild sont en difficulté sous d'autres latitudes et veulent se refaire une santé en Algérie.

    Avec des surfacturations de l'ordre de 50% pour du matériel au demeurant vétuste, ces entrepreneurs pourront syphonner très vite le trésor de guerre de l'Algérie. La banque pourra créer de la monnaie scripturale à sa guise en remodelant les lois si besoin est et ce jusqu'en 2008 , c'est à dire au moment où elle sera soumise en théorie aux règles du comité de Bâle ,notamment en ce qui concerne le ratio de McDonaugh qui prévoit q'une banque doit obligatoirement détenir le 12 ème de ses engagements en fonds propres. Soit un milliard de dollars par exemple pour 12 milliards en circulation et même avec cette restriction, elle deviendra le pemier financier du pays avec les conséquences qui s'imposent*.

    Et ne comptez surtout pas sur des méga scandales "khalifa" car cette fois tout est prévu pour étouffer les magouilles...

    Déjà des informations vérifiées font état des altercations qui apparaissent partout à traves le pays avec intervention de la gendarmerie pour donner raison souvent aux opérateurs économiques français qui agissent en terrain conquis en brimant et insultant les algériens livrés par leur propre "ETAT" aux quatre vents.

    Fatigué, je ne peux poursuivre cette nuit mais je vous promets un compte rendu sur un autre scandale que le pouvoir veut étouffer à propos de l'affaire TOTAL qui a pompé en moyenne 23 millions de m3 de gaz /jour durant cinq ans et qui n'a déclaré que 18 millions de m3 de gaz/jour. Une fois confondue ,l'entreprise "Total" a incriminé les compteurs japonais de la japan gasoline corporation JGC .

    Récemment, pour camoufler le scandale et surtout noyer le poisson dans un verre, le ministère des finances a déclaré avoir reçu tous les opérateurs pétroliers étrangers pour leur faire la leçon sur leurs devoirs et obligations en Algérie !? comme si l'on pouvait éduquer les pirates ou les loups selon un adage de bien de chez nous.

    Pour satisafaire tout le monde puisque "Total" a refusé dans un premier temps de payer le différentiel pompé, le ministère a déclaré avoir décidé pour plus de clarté, de concert avec le ministère de l'énergie, d'acheter de nouveaux compteurs japonais !!!

    Sans plus..............

    Ne soyons pas naifs, une réconciliation comme celle là n'est pas à l'ordre du jour. Je vous raconterai demain le scandale des déchets nucléaires à Ksar el Boukhari et vous comprendrez l'amour de la France pour l'Algérie cette "terre vacante" et le pourquoi de notre sentiment de prévention à son égard.

    A bon entendeur salut.
    -----------------------------------------------------------------------
    *Aujourd'hui, les banques primaires à l'étranger ne détiennent que le 20ème de leurs engagements sous forme de fonds propres.
    En Algérie, la restriction est plus sévère mais jusqu'à quand.

    Les récents scandales des banques BNA,BEA et CPA fomentés et couverts en haut lieu pour discréditer autant les banques publiques que privées aux yeux du grand public ne visaient en fait qu'à faire admettre leurs liquidations au profit des chevaux de troie venus d'ailleurs..

    On préfère leur vendre le CPA, qu’ils vont moderniser, pour l’utiliser demain en vue de contrôler l’économie du pays.

    j ai repris a escient une contribution de momo d alger en reaction au passage en gras
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Merci de nous éclairer, effectivement ils ne referont pas la même bêtise 2 fois...

      Ces deux articles donnent un début de réponse à cette question : pour quelle raison on dit neni à plus de 70 milliards...

      Avec un simple jeu d'écritures soit 60 millions de dollars en dépôt chez Rotschild France,Rotschild Algérie pourra se prévaloir d'une caution de 01 milliard de dollars au niveau de la banque d'Algérie qui lui permettra de lever cinq fois plus de capitaux soit cinq milliards de dollars pour financer des entrepreneurs pillards soigneusement sélectionnés.

      Cela dit ce mécanisme est-il autorisé par la banque d'algérie ? a ce rythme il faut s'attendre à ce que la corruption monte en flêche...

      Je sais que Djezzy s'est inspirée de ce mécanisme pour financer la 2 eme phase de son expansion et sa fulgurante épopée algérienne.

      Il semble que le groupe Orascom réalise ses plus gros bénéfices en algérie...

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      • #4
        Solas,
        Merci d'avoir repris un vieil éclairage que j'avais dû présenter pour m'opposer à l'époque à une tentative de réconciliation douteuse avec la France que semblaient vouloir imposer quelques forumistes bien ou mal intentionnés...

        Pour ce qui est du topic actuel, je rappellerai tout simplement que l'Algérie FLN est censée tenir un bail pour la France dans ce pays stricto sensu.
        Il n'est nullement permis à cette dernière d'aller perturber la quiétude des grandes puissances en tentant un contrôle des activités de distribution de gaz et de pétrole à l'intérieur de leurs murs.

        Il n'est même pas permis à l'Algérie de profiter par ricochet d'une tentative d'OPA de Mittal steel sur Arcelor à tite d'exemple.A cet égard, nous avons tous vu le protectionnisme européen à l'oeuvre contre cette percée indienne mais aussi contre la sidérurgie algérienne que les européens ont voulu à tout prix écarter du panier de Mittal Steel afin d'empêcher l'éclosion d'une nouvelle puissance industrielle dans la rive sud de la méditerranée.

        En effet, les aciéries européennes fonctionnent à l'électricité alors que celles d'Algérie présentes et futures peuvent fonctionner autant à l'électricité que le gaz avec un avantage comparatif certain puisque l'énergie est produite localement et donc à moindre coût.

        Avec en sus, un acier riche en teneur de fer relativement (une moyenne de 55%) les opérations d'extraction,d'enrichissement et de transport puis de décarburation in fine coûteraient moins cher comme nous l'avons souligné plus haut avec des conséquences dramatiques pour l'acier européen si l'Algérie venait à exporter le sien.

        Ceci est vrai à telle enseigne d'ailleurs,qu'aujourd'hui même quand l'approvisionnement en éléctricité d'El Hadjar est rompu, Mittal steel préfère déclarer les usines en journées de chômage technique au lieu de faire marcher ses groupes électrogènes car l'électricité de Sonelgaz est largement subventionnée et donc moins chère.

        Malgré donc ces avantages certains, un "1er ministre" du nom d'Ouyahia parachuté au pouvoir de je ne sais où a délibérément mis fin au rêve d'une nation comme la nôtre de posséder un jour une base industrielle à travers les aciéries spéciales (projet de Bellara,Jijel) en abandonnant ce projet faute de financement au dire de ce dernier!?

        Avec ce cadeau, les ennemis de l'Algérie peuvent dormir tranquilles, il n'y aura jamais de machines outils construites en Algérie à 100%, or ces dernières sont la colonne vertébrale qui a amené l'occident puis les dragons asiatiques là où ils sont. En d'autres termes pas d'acier au nickel chrome molybdène,(NCD),point de développement. Point d'acier au chrome, point de roulements et ainsi de suite.*

        Avec cet éclairage, l'on comprend tous que personne ne fait de cadeaux à ce pays y compris ceux qui profitent de ses largesses...

        J'ai longtemps cru que nos dirigeants étaient incompétents voire indigents d'esprit ou peut-être des traîtres, en fait il n'en est rien. L'Algérie est un pays non souverain entre les mains d'étrangers détenant des passeports algériens bien secondés par des voyous avides de pouvoir et d'argent.

        Il n'obéissent qu'à deux ou trois règles, servir(ministérer ) loyalement la "province d'Algérie" au profit de leurs maîtres d'outre-mer et se remplir les poches avec le bakchich, le vol et le dol à l'occasion.

        Nous pourrions citer des dizaines d'exemples de déperditions et d'entreprises de sabotage mais ça ne servirait à rien. Seul le peuple dans un sursaut révolutionnaire sans précédent pourrait remettre l'Algérie sur les rails.

        D'ici là, les nains de jardin et autres révolutionnaires escrocs ont de beaux jours devant eux. Les chacals venus d'ailleurs aussi.
        A bon entendeur salut.
        ------------------------------------------------------------------------
        *Le nickel est combiné à l'acier pour sa résistance aux hautes températures, le chrome pour sa résistance à la corrosion et le molybdène pour sa rigidité élevée. Combinés tous les trois à l'acier par procédé d'électrolyse , ils forment alors un acier spécial de haute facture destiné à tous les besoins stratégiques de l'industrie :automobile, aviation, marine, mécanique de précision etc....

        L'acier au nickel chrome avec lequel on fabrique des roulements et donc tout ce qui tourne est vital à toute industrie. A telle enseigne qu'une ville comme DRESDE qui fabriquait essentiellement des roulements pour l'Allemagne nazie durant la 2ème guerre mondiale fut rasée de la carte par les alliés suite à une série de bombardements sauvages. Le but ultime était bien sûr de priver l'Allemagne de roulements pour moteurs destinés aux blindés,aux camions,aux avions,aux sous marins et à d'autres fins aussi.
        Dernière modification par momo d'alger, 18 décembre 2006, 22h09.

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        • #5
          en 1995 l'algerie fournissait seulement 10% de gaz aux européens surout a l'italie.
          en 2006 avec le dernier contrat sonatrach-gaz de france et surtout fin 2008 avec le lancement du gazoduc qui va relié l'algerie a l'espagne directement sans passer par le maroc(ouf!) l'algerie aura une part de marché de 40% EN EUROPE. alors ceux qui disent que l'algerie recule n'ont rien compris.
          de plus l'europe fait plus confiance a l'algerie qu'a la russie( voir conflit ukraine-russie ou la russie a coupé les gaz a une partie de l'europe).
          l'UE a bien préciser que l'algerie a tjrs respecter son contrat meme dans ses années les plus difficile. de toute facon l'algerie et la russie marche main dans la main et vont creer bientot un cartel du petrole avec le turkmenistan et la norvege. en tout cas on distribue du petrole a toute l'afrique et le sud de l'europe

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          • #6
            effarant!!
            ==================
            une question!
            pourquoi vendre plus de gaz alors que l'economie algerienne ne peux pas digerer ses rentrees actuelles? ne devrait-on pas rationner nos reserves pour le futur?
            L’Algérie exportera plus de gaz vers l’Europe via Medgaz

            Le gazoduc Medgaz qui doit relier l’Algérie et l’Espagne devrait entrer dans la phase de réalisation après la réunion du conseil d’administration prévue ce jeudi.
            mardi 19 décembre 2006.
            La réunion du CA de Medgaz permettra tout d’abord de déterminer d’une manière définitive le montant de l’investissement nécessaire à la construction du tronçon sous-marin du gazoduc situé dans les eaux internationales, qui, pour rappel, s’étend sur une distance de 200 km. Le montant de cet investissement avoisinerait les 630 millions d’euros, selon des estimations communiquées auparavant. Le Conseil d’Administration de Medgaz aura également à fixer la participation de chaque partenaire dans ce projet, en fonction des quantités de gaz achetées à l’Algérie, mais aussi à déterminer l’adjudication des contrats pour la réalisation des travaux.

            Conformément aux statuts de Medgaz, la Société nationale des hydrocarbures Sonatrach, et le groupe pétrolier espagnol Cepsa, actionnaires majoritaires, disposent de deux représentants chacun au sein du conseil, alors que le reste des partenaires ont un représentant chacun. Le P-DG de la Société algérienne des hydrocarbures Sonatrach, M. Mohamed Meziane, avait indiqué récemment que Sonatrach sera actionnaire majoritaire dans la société Medgaz, avec une participation qui atteindrait environ 36% du capital de la société (au lieu des 20% initiaux). Cette revue à la hausse des actions détenues par Sonatrach a été rendue possible, après le retrait des compagnies britannique BP et française Total de l’actionnariat de Medgaz (12% des actions du capital de la société chacune). Leurs participations ont été rachetées par le reste des associés, en accord avec lesdits statuts.

            Ainsi, les actions de Sonatrach et Cepsa sont passées de 20 à 26% et celles de Endesa, Iberdrola et Gaz de France de 12 à 16% . GDF a signé, le 11 décembre dernier, un contrat d’achat de gaz de près d’un milliard de m3 à travers le futur gazoduc, élevant le volume global déjà vendu par Sonatrach à près de 5,2 milliards de m3. Le reste (quelque 2,8 milliards de m3) sera écoulé sur les marchés espagnol et français. Long de 1.050 km, (550 en territoire algérien, 200 sous la mer et 300 en territoire espagnol), Medgaz aura une capacité initiale de 8 milliards de m3/an, extensible à 16 milliards de m3. L’entrée en service du gazoduc, qui ouvre une nouvelle route d’exportation du gaz naturel algérien vers l’Europe via l’Espagne, est prévue fin 2008 début 2009.

            Synthèse de Billal, algerie-dz.com
            D’après le Quotidien d’Oran
            Dernière modification par ballZ, 19 décembre 2006, 13h51.
            ?

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            • #7
              Pour qui travaille l'Algérie FLN ?

              Alors que les européens se déploient aujourd'hui en masse en Algérie à la veille de l’hiver pour obtenir des contrats juteux de gaz et de pétrole sans même passer la nuit à Alger - naguère réputée cité invincible mais aujourd’hui sans fierté et presque sans âme - il n’ y a malheureusement presque plus personne pour mettre le holà, et le pays tel un homme qui donne continuellement son sang pour une bouchée de pain sombre chaque jour davantage.

              A en croire certains, la ville serait même devenue un "hôtel de passe" pour passagers sevrés à la recherche d’un "coup de gaz" dès leur descente d'avion. C'est vraiment navrant.

              Ainsi les délégations européennes qui ne veulent pas apparaître otages du pouvoir maffieux en place, autant pour le gaz que pour le problème Sahraoui, s'échinent à signer les contrats à la sauvette entre deux vols d'avion.

              Entre-temps, personne n'a pris la peine de nous expliquer la teneur de ces contrats, du style à quel prix et avec quelles formules de correction pour contrer les fluctuations du marché?

              En fait, tout a commencé suite à une plainte de l'Italie adressée à la commission de la concurrence de l'UE à propos du rapprochement Sonatrach-Gazprom, les tenants du pouvoir à Alger se sont alors très vite couchés comme à leur habitude en donnant des largesses au premier venu par-ci, et en ralentissant la délivrance des permis de recherche à Gazprom par-là.

              Poutine qui en a pris ombrage s'est vengé en oubliant d'inviter le chef du "Contre-Etat" algérien à la réunion du G8 le 12 juillet dernier contrairement aux habitudes des autres membres du G8, certains diront que c'est lui qui a d'abord commencé en ne voulant pas accélérer la mise en place d'une industrie d'armement en Algérie tel que stipulé dans le contrat de partenariat stratégique entre les deux pays.

              Ils oublient tout de même que contre la promesse de nouveaux achats, il a effacé une dette militaire de 08 milliards de dollars si mes souvenirs sont bons, en vain semble-t-il, puisque les américains sont revenus à la charge en proposant une assistance militaire de 1,6 milliards de dollars pour 2007 (essentiellement de la formation) afin d’empêcher tout rapprochement avec la Russie.

              Au demeurant, cette fameuse dette n'a servi à rien si ce n'est qu'à maintenir sur le papier un semblant de supériorité stratégique face au Maroc alors que l'épine du Polisario aurait largement suffi à l’époque. A défaut, il aurait mieux valu utiliser l’argent de cette dette pour la création d'un complexe militaro-industriel en libéralisant l'industrie d'armement.

              Malheureusement comme peu le savent, le bail délivré au FLN à Evian ne stipulait aucunement que l'Algérie renaissante pouvait se frotter aux moyens de défense modernes, bien au contraire elle devait se plier en silence au concept de souveraineté limitée.

              D'ailleurs à ce sujet, 17 essais nucléaires furent effectués en Algérie sans que personne ne crie gare, alors que d'un autre côté l'industrie pétrolière ainsi que les permis de recherche devaient rester sous contrôle de la France selon les termes des accords d'Evian n'eût été le sursaut de 1971. Sursaut qui n'a d'ailleurs rien de révolutionnaire si ce n'est que le pouvoir usurpateur de l'époque, suite au désengagement du capital étranger en 1965, devait absolument trouver de l'argent frais quelque part après le constat d'échec des premiers plans triennaux dès 1967.

              Le FLN lui-même, coquille vide s'il en est, a accepté l'épreuve de "loyauté" dès 1958 en sécurisant les oléoducs du pétrole contre quelques millions de dollars payables de suite, avant de se voir attribuer un bail sur l’Algérie au lendemain d'Evian en 1962 (voir Science et vie -hors série- juillet/août 2005).

              Il est vrai aussi que pour survivre, la France métropolitaine de l’époque c.à.d la France historique devait à tout pris se débarrasser de la France coloniale mais jamais de l'Algérie Française. La nuance est de taille.*

              Aujourd'hui le pillage des ressources de l'Algérie court toujours et le peuple n'y peut rien. Ainsi va le monde.

              Pour la petite histoire, pour 50 dollars rentrés théoriquement au trésor, 100 dollars finissent entre les mains des multinationales ; Ajouter à cela le fait que l'Etat Français avec la seule fiscalité pétrolière récupère trois fois plus d’argent que le trésor public Algérien en la matière et l'on comprend aisément à qui profite "le crime".

              D'autre part quand on voit le grand chambardement actuel en Europe avec ces manoeuvres d'OPA hostiles comme c'est le cas du géant allemand EON à l'encontre de l'espagnol ENDESA et la tentative de rapprochement intra-muros entre SUEZ et GDF pour la sécurisation des approvisionnements à long terme et tout ça juste pour le gaz algérien, il y a de quoi se flinguer, a fortiori quand j'entends cette publicité mensongère "Gaz de France veille à votre confort".

              A l'évidence, c'est l'Algérie FLN qui a abandonné toute velléité de conquête. En effet, que faut-il espérer d'un pays qui a pour ministre de l'énergie un traître venu d'ailleurs et dont la première des missions fut de brader les richesses énergétiques avec sa loi scélérate de 2005 sous prétexte que les opérateurs privés étaient meilleurs garants de la bonne gestion et de la productivité du pétrole? En tout cas, il n’en fallait pas plus pour rassurer ses maîtres d'outre-mer sur la servilité de l’Algérie FLN.

              Cette Algérie, création d’Evian et non d’une victoire militaire sur le terrain, ne peut empêcher le pillage des ressources énergétiques du pays en l’état, néanmoins pour maquiller cette félonie elle invoquera aux yeux des crédules une prise de part importante sur le marché du gaz européen sans justifier cela par des réseaux de distribution en place !?

              Contrairement à la Russie donc, l’Algérie FLN n’a aucune assise politico- militaire pour un tel enjeu, elle ne pourrait même pas se défendre si les occidentaux venaient à se fâcher.

              Je vois donc mal la naissance aujourd'hui d'un cartel entre ces deux pays pour prendre en tenaille l'Europe quand l'une des mâchoires (la nôtre)ressemble à ces gaufrettes molles qu'on réserve habituellement aux personnes édentées.

              Visiblement, on est loin de l’Algérie des temps héroïques, celle qui faisait trembler les puissances isolément ou en coalition, cette Algérie qui avait usé de l’arme du blé pour réguler l’économie internationale et arbitrer les conflits inernationaux en assurant la victoire des nations belligérantes les unes sur les autres tant et tant de fois, cette Algérie qui savait se faire respecter par le canon s’il le fallait…

              Aujourd’hui, ce ne sont que des souvenirs lointains, alors que les hyènes et les chacals, eux, rôdent toujours dans nos murs à la recherche de la bonne affaire, et même s’ils viennent à s’égarer on va les chercher à Paris comme le fait un certain grenoblois par adoption du nom de Temmar.

              L’Algérie des temps héroïques avait refusé l’installation d’une ambassade française permanente à Alger pendant 10 ans (1564-1574), aujourd’hui Mr Romano Prodi, après avoir obtenu des largesses injustifiées du pouvoir en place**, largesses qui viennent de sauver d’avance son futur bilan économique, nous fait le coup de l’homme qui respecte le drapeau algérien en l’embrassant publiquement, mais les algériens, eux, attendent toujours devant le consulat de France et d’Italie comme du bétail pour un simple visa (pas de salle d’attente). Il en est de même, bien sûr, des autres ambassades.

              Mais dites-moi, au fond à qui doit-on imputer la faute, au pouvoir maffieux, aux étrangers ou tout simplement au peuple ?
              La réponse est claire. A bon entendeur, salut.

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              *L’effort de guerre de la France à partir de 1958 ne pouvait continuer sous peine de ruiner le trésor public. D’autre part, De Gaulle avait une dent contre les colons majoritairement pétainistes et qui lui avaient refusé leur soutien lors de son débarquement à Alger en 1942.

              **Notamment pour sa plainte adressée à l'UE. Mr Prodi pourra chauffer donc les chaumières en Italie quasi-gratuitement pour une longue période, et peut d'ores et déjà espérer casser le rythme de l'inflation par 2. Les entreprises affiliées à Mr Berlusconi ( fervent supporter de la supériorité occidentale) quand à elles, bien qu'à l'origine de la plainte, pourront prospérer tranquillement avec ce cadeau inepéré.Leurs produits manufacturés seront très compétitifs.La croissance retrouvée, elles recruteront davantage et le chômage baissera de facto. Une question légitime vient alors à l'esprit, pour qui travaille l'Algérie FLN quand on sait que toute une génération d'algériens sera condamnée à ne jamais travailler?
              Dernière modification par momo d'alger, 10 septembre 2007, 00h52.

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              • #8
                avec le lancement du gazoduc qui va relié l'algerie a l'espagne directement sans passer par le maroc(ouf!)
                Comment voulons nous améliorer notre économie sans collaborer avec le maroc et amplifié les échanges?? jedis qu'au contraire,c'est trés mauvais pour nous!! et on à pas encore compris sa,il faudrait qu'on creve de faim pour qu'on le comprend!!

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