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Domotique : la maison connectée selon Intel

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  • Domotique : la maison connectée selon Intel

    Elle ne fait que 20 mètres carré mais elle est bardée de technologies : reconnaissance faciale et vocale, analyse de sons pour détecter une intrusion, contrôle de l’éclairage ou encore surveillance de la plomberie pour repérer une fuite d’eau. La « petite maison connectée » d’Intel offre un coup d’œil sur le futur et souligne l’importance de rendre ces systèmes interopérables pour qu’ils soient vraiment utiles…


    La « petite maison connectée » d’Intel est présentée comme un laboratoire destiné à tester des solutions domotiques qui puissent être contrôlées à partir d’une seule interface. Une harmonisation indispensable pour que ce type d’équipements puisse réellement entrer dans le quotidien des usagers. © Intel



    À l’heure où les concepts d’Internet des objets, d’habitat connecté, de maison intelligente résonnent à qui mieux mieux dans la sphère médiatique, il est toujours intéressant d’en découvrir des exemples concrets qui ne sont finalement pas si nombreux. C’est le cas de la « petite maison connectée » d’Intel que l’entreprise présente comme un laboratoire destiné à présenter des cas d’usage concrets. Sa surface de seulement 20 mètres carré a été volontairement pensée pour refléter les habitats exigus dans lesquels vivent les jeunes citadins avec un aménagement hyper fonctionnel qui exploite au mieux l’espace disponible.

    Installée à San Francisco, en Californie, la maison est équipée d’une panoplie d’applications domotiques et de surveillance. Pour commencer, un système de caméra avec reconnaissance faciale commande le déverrouillage de la porte d’entrée. À l’intérieur, rien ne semble très « high-tech » et l’on se croirait plutôt dans la maison témoin d’une célèbre marque suédoise d’ameublement… Sauf que, comme on peut le voir dans cette vidéo postée par Intel sur YouTube, cette maison cache bien son jeu.

    La personne qui fait la visite guidée montre comment toutes les fonctions connectées peuvent se piloter à partir d’une seule tablette : l’éclairage et son intensité, la température ambiante, le verrouillage de la porte… Le contrôle peut également se faire à la voix grâce à un microphone mural qui relaie les commandes à un système de reconnaissance vocale. Intel montre aussi comment un petit capteur d’humidité placé sous un évier, un lavabo ou un appareil électroménager peut émettre une alerte en cas de fuite d’eau. Si tel est le cas, l’utilisateur reçoit un message sur son smartphone ou sa tablette accompagné d’une liste de plombiers susceptibles d’intervenir. La personne peut alors mandater un professionnel et, si elle n’est pas chez elle, lui ouvrir la porte après l’avoir identifié grâce à la caméra du perron.

    Les technologies en présence n’ont rien d’inédit, mais c’est le travail d’intégration au sein d’une interface de contrôle unique pour les rendre simples d’utilisation qui est important. L’application qui centralise tous les équipements permet notamment de créer des scénarios d’utilisation qui déclenchent des actions combinées lorsque les usagers vont se coucher, lorsqu’ils se lèvent, partent au travail ou rentrent chez eux.

    L’interopérabilité des appareils est indispensable


    L’interopérabilité des appareils, l’adoption de standards sont les deux facteurs clés sans lesquels le concept même de maison connectée n’aurait pas de sens. Or, c’est précisément dans ce domaine que de gros progrès restent à accomplir. Il existe moult appareils domotiques, systèmes de surveillance et de détection formant autant d’écosystèmes propriétaires qui communiquent peu entre eux voire pas du tout. Pour l’usager, cela se traduit par la nécessité de jongler avec de multiples applications et de s’en tenir aux produits proposés par les marques choisies.

    « Avant que les maisons intelligentes ne soient largement adoptées, il faut que la connectivité soit simplifiée, que des standards industriels soient adoptés, que la sécurité soit assurée entre les mondes physiques et numériques et que les données entre les appareils et leur environnement donnent lieu à des actions pertinentes », explique Intel. Le fondeur nord-américain, qui mise énormément sur l’Internet des objets pour se diversifier, dit entrevoir un avenir où les maisons connectées communiqueront entre elles et avec les voitures pour former un réseau urbain intelligent.

    Mais, avant d’en arriver là, il faut déjà que les systèmes domotiques de base puissent communiquer au sein d’une seule interface, qu’il s’agisse de l’éclairage et des prises électriques connectées, en passant par les serrures électroniques, les divers capteurs et thermostats jusqu’au systèmes de contrôle d’accès et de surveillance (caméras, détecteurs de mouvements…). Dans sa maison du futur, Intel a par exemple travaillé avec un standard ouvert pour pouvoir utiliser simultanément des ampoules connectées Philips Hue, Cree et Osram malgré leurs protocoles de communication propriétaires. Cette maison est présentée comme un laboratoire qu’Intel compte faire évoluer dans les 18 mois à venir. Des développeurs vont participer à l’expérience afin d’identifier les besoins et de créer les outils adaptés.



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