Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La bataille d'Alger:propagande française?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La bataille d'Alger:propagande française?

    Lors d'une émission de radio yasef Saadi avait supputé que la bataille d'Alger n'avait été qu'u monté par la France afin d'accentuer encore la répression. Dans ce cas contraire, selon l'avis du susnommé, le FLN s'en serait pris aux transports communs à Paris?

    Info ou intox?
    ___________________________________

    Bigeard raconte sa bataille d'Alger
    Dossier HISTOIRE VIVANTE paru le 09.12.2006

    Torture en Algérie • Il y a 50 ans, les paras de Massu et de Bigeard investissent Alger mis à feu et à sang par les bombes du FLN. Leur mission: stopper la terreur. Par tous les moyens...


    Alger la Blanche est plutôt rouge sang entre l'automne 1956 et le printemps 1957. La guérilla urbaine du Front de libération nationale (FLN) y sème la terreur.

    Débordées, les autorités françaises donnent les pleins pouvoirs aux militaires. Marcel Bigeard, alors colonel dans les paras, est l'un d'eux. Ancien d'Indochine, fait prisonnier à Diên Biên Phu en mai 1954, Bigeard, 90 ans, s'en est souvenu pour «La Liberté» en marge de la publication de son dernier livre («Adieu ma France», Ed. du Rocher, «La Liberté», 15 mars 2006).

    Comment Bigeard le militaire devient-il, en 1957, Bigeard le flic?
    L'intervention des parachutistes a été demandée par le commandement affolé. Les bombes sautaient tous les jours. Il y avait des morts, des blessés. Je dis alors à mes gars qu'ils étaient des superflics. J'ai aussi dit à mes hommes de se faire aimer de la population musulmane, de montrer leur force tranquille. Ça nous a permis de gagner. Les attentats ont stoppé et on a arrêté la majorité des terroristes.
    Mais la France a perdu la guerre et a dû quitter l'Algérie.
    De Gaulle a décidé de couper les ponts. En chef d'Etat. Reste qu'il a «déconné». On a laissé nos harkis1 se faire massacrer. Les pieds-noirs qui ont fait ce pays ont dû se sauver avec une valise à la main. C'est «dégueulasse».

    Et vous, vous étiez pour ou contre l'indépendance de l'Algérie?
    J'étais pour une Algérie nouvelle où nous aurions mis en place des élites musulmanes. Ma solution pour sortir de la crise aurait été de traiter avec nos ennemis. La paix des braves, quoi! Après la France aurait pu partir la tête haute. Moi, je les aimais bien les Algériens.
    N'empêche, eux vous considèrent dans leurs livres d'histoire comme un tortionnaire qui a fait tuer des milliers d'entre eux.
    (Il se braque sur sa chaise, les yeux en larmes) Vous voulez parler de torture. C'est un mot que je déteste...
    Peut-être, mais c'est tout de même vous qui avez écrit le manuel de l'officier de renseignement, qui encourage l'emploi de la torture pour obtenir des informations...
    (En colère) Evitez ce mot-là! En plus, ceux qui m'accusaient d'avoir torturé se sont rétractés.

    Mais on vous accuse d'avoir eu recours à des interrogatoires musclés?
    Ça oui. Je l'écris d'ailleurs dans mes livres. Vous savez, nous avions affaire à des ennemis motivés, des fellaghas, et les interrogatoires musclés, c'était un moyen de récolter des infos. Mais ces interrogatoires étaient très rares et surtout je n'y participais pas. Je n'aimais pas ça. Pour moi, la gégène2 était le dernier truc à utiliser. L'affection marchait beaucoup mieux.

    Par exemple?
    Larbi Ben M'Hidi, le chef de réseau du FLN à Alger. Après l'avoir arrêté et interrogé durant huit jours, on lui a présenté les armes quand il a quitté mon poste de commandement. J'en avais fait un ami. Je lui ai dit: «Si j'étais Algérien, j'aurais agi comme vous. Mais je suis Français, para et le gouvernement m'a chargé de vous arrêter.» Moi, j'étais prêt à organiser un truc avec lui pour éviter de faire verser plus de sang. Il aurait sûrement accepté parce qu'en fait, il voulait vivre libre. On aurait pu s'entendre.

    Et le Gouvernement français l'a fait tuer?
    Mes prisonniers étaient vivants quand ils quittaient mon quartier général. Et j'ai toujours trouvé «dégueulasse» de les tuer. Mais c'était la guerre et on devait trouver les bombes qui tuaient des civils.

    Que pensez-vous du général Paul Aussaresses3 qui a avoué avoir procédé à des exécutions sommaires?
    Aussaresses était un gars sans scrupule. Il était payé pour cela. Mais c'est aussi un con. Il aurait dû se taire.

    Pourquoi? Il n'a pas dit la vérité?
    Ce n'est pas ce que j'ai dit. Moi, tuer un type sans arme, comme Aussaresses, je ne pouvais pas. Lui, il pouvait.

    Le général Massu a regretté la torture. Et vous?
    Je ne regrette rien! Nous avons fait face à une situation impossible. On a fait notre boulot. Larbi Ben M'Hidi m'a dit que sans moi, Alger aurait été un nouveau Diên Biên Phu pour la France. Les gens qui jugent n'étaient pas sur le terrain.

    1 Supplétifs algériens engagés de 1957 à 1962 aux côtés des Français.
    2 Dynamo électrique manuelle utilisée pour torturer des personnes en leur appliquant les électrodes afin de faire circuler du courant dans le corps.
    3 Coordinateur des services de renseignements de l'armée à Alger en 1957.

  • #2
    Le serment-hymne au pays

    Voici une chanson faite par moi meme(fiko=elkhalife)...c'est un hymne au pays, en occurence l'algerie...vos commentaires sont les bienveni...loool ainsi ca ryme...

    http://www.dailymotion.com/video/xv5ql_fiko

    faites tourner la video...j'essais de la faire ecouter un max

    Commentaire

    Chargement...
    X