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Un Juste oublié. Ces Imams qui ont sauvé des Juifs

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  • Un Juste oublié. Ces Imams qui ont sauvé des Juifs

    dz(0000/1111)dz

  • #2
    AU NOM DES VALEURS HUMANITAIRES DE L’ISLAM
    LES MUSULMANS QUI ONT SAUVÉ LES JUIFS DES MASSACRES D’HITLER
    "CELUI QUI SAUVE UNE VIE SAUVE L’HUMANITE TOUT ENTIÈRE"


    « Hier à l’aube, les juifs de Paris ont été arrêtés. Les vieux, les femmes et les enfants. En exil comme nous, travailleurs comme nous. Ils sont nos frères. Leurs enfants sont comme nos propres enfants.- ammarach nagh. Celui qui rencontre un de ses enfants doit lui donner un abri et la protection des enfants aussi longtemps que le malheur - ou le chagrin - durera. Oh, l’homme de mon pays, votre coeur est généreux. »

    Tract rédigé en tamazigh circulant parmi les émigrés algériens kabyles lors de la rafle des juifs le 16 juillet 1942 à Paris.




    Mon attention a été attirée par la sortie, cette semaine, d’un film réalisé par le cinéaste marocain Ismaël Ferroukhi avec l’aide de Benjamin Stora- décidément il est incontournable. Il s’agit de « Les hommes libres », l’histoire oubliée des Arabes occupés . Le cinéaste Ismaël Ferroukhi, raconte ces « invisibles » de Paris sous l’Occupation.
    Nous sommes en 1942, à Paris. Paradoxalement Le titre du film s’apparente au mot berbère « Imazighen », « les hommes libres » qui ont vécu dans toute l’Afrique du Nord du Maroc en Egypte en passant naturellement par l’Algérie la Tunisie et la Libye, il y a plus de 3000 ans pour la période connue.
    J’ai ensuite été frappé par le fait que les émigrés algériens –sous prolétariat français- pendant la colonisation, avaient décidé d’aider les Juifs à s’enfuir et les ont caché. Un mot m’avait frappé à propos : « Ammarache nagh », « Ce sont comme nos enfants » traduisant par là le sacrifice à faire pour sauver des enfants juifs… qui sont comme nos enfants

    Pour montrer comment 100.000 Algériens de Paris ont traversé la Seconde Guerre mondiale. Aurélie Champagne de « Rue 89 » écrit : « Les temps sont durs. Younès, le héros, vit du marché noir et nourrit sa famille, restée en Algérie. Quand il se fait arrêter, il est contraint de passer un marché avec la police vichyssoise : il doit espionner la communauté maghrébine qui fréquente la Mosquée de Paris et son recteur, Si Kaddour Benghabrit. Le jeune homme découvre rapidement que le recteur protège des syndicalistes et délivre de fausses attestations de foi musulmanes à des familles juives. Il rencontre aussi Salim Halali, étoile des cabarets arabes, qui animent la vie festive de l’époque. [1]

    La projection en avant-première s’est faite en présence d’un diplomate marocain et des autorités de la Mosquée de Paris. Point de représentants algériens pour apprécier un film sur les Algériens qui, comme le dit Stora : « Les 100.000 Algériens qui vivaient à Paris sous l’Occupation font partie d’une immigration ouvrière extrêmement pauvre, écrasée socialement » : « Ils ne sont ni des Algériens - puisque l’Algérie, c’était la France - ni des Français. Ils n’ont pas le statut de citoyens français. À la relégation juridique s’ajoute l’écrasement social, qu’on voit très bien dans la scène d’ouverture du film. Ce sont des hommes invisibles ». Ils sont arrivés en France bien avant le début de la guerre. Monsieur Stora oublie de dire que ces « invisibles » étaient venus se battre pour la France à Verdun et qu’ils y ont fait souche ». [2]

    Puis la France se reconstruisant, elle avait besoin des « tirailleurs bétons » qui, de la même façon, défendirent en tant que tirailleurs la France pendant la guerre 39-45 puis restèrent et la reconstruiront pendant les Trente Glorieuses, jusqu’au jour où le président Giscard d’Estaing décide de les « expulser ». Ce fut le « million Stoléru » pour solde de tout compte d’un siècle d’humiliation et de rapine.

    En 1926, poursuit Aurélie Champagne, quand la Mosquée de Paris est inaugurée, il y a déjà une forte présence d’Algériens à Paris. En parlant du recteur Si Kaddour Benghabrit, Stora déclare : « Ah ! Que dire de ce personnage... Il est très proche de la cour du sultan du Maroc. Il est recteur, c’est un homme de foi, mais c’est surtout un homme politique. Dans “ Les Hommes libres ”, Benghabrit ne protège pas seulement les membres de sa communauté - alors que « tout le monde de gauche et l’univers syndical n’existent plus, que plus rien n’existe ». À part le préfet Jean Moulin qui a refusé d’obéir, tous les préfets et toutes les institutions ont accepté de collaborer. »
    Si Kaddour Ben Ghabrit, le fondateur de la Mosquée de Paris, aura dirigé ce lieu religieux durant la période d’Occupation. Il s’agit, selon les dires du réalisateur, d’un homme aux multiples facettes. Durant la Seconde Guerre mondiale, Benghabrit a sauvé sa grand-mère d’origine juive en empêchant son arrestation et en l’évacuant vers le Maroc. [3]
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      Pourtant ce film n’apporte, de mon point de vue, rien de nouveau. Les faits étaient connus et ignorés volontairement. Pourtant un coin du voile vite refermé eut lieu en 1991. On se souvient en effet, qu’il y a vingt ans, dans un documentaire de 29 minutes intitulé “La Mosquée de Paris, une résistance oubliée”, réalisé pour l’émission « Racines » de France 3 en 1991, Derri Berkani rapporte que durant la Seconde Guerre mondiale et l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la Mosquée de Paris sert de lieu de résistance pour les musulmans vivant en France. Les Algériens du FTP (Francs-tireurs partisans) avaient pour mission de secourir et de protéger les parachutistes britanniques et de leur trouver un abri.
      Les FTP ont par la suite, porté assistance à des familles juives, des familles qu’ils connaissaient, ou à la demande d’amis, en les hébergeant dans la mosquée, en attente que des papiers leur soient fournis pour se rendre en zone libre ou franchir la Méditerranée pour rejoindre le Maghreb. Le docteur Assouline a comptabilisé 1600 cartes alimentaires (une par personne) qu’il avait fournies à la Mosquée de Paris pour les juifs qui y avaient trouvé refuge. À la mosquée, écrit Albert Assouline, il n’y avait pas de limite à l’hébergement (1732 personnes au total de 1940 à 1944, les adultes dans les sous-sol, les enfants au-dessus). Des employés de la Mosquée de Paris établirent une série de faux documents, rédigés en graphie turque ancienne, et sauvèrent ainsi une centaine de personnes. Ces faits sont relevés dans l’ouvrage d’Annie Benveniste : « Le Bosphore à la Roquette ». [4]

      Voici le témoignage Annette Herskovits, elle-même « enfant cachée », lors de la seconde guerre mondiale : « La mosquée était le lieu de résistance composé de personnes issues de la régions montagneuse de l’Algérie la Kabylie. Le réseau Kabyle communique dans leur langue, le berbère, le tamazight, ce qui rendait presque impossible l’infiltration. L’accès aux égouts de Paris était situé directement sous la mosquée, ce qui a fourni une voie pour s’échapper. (…) Une femme a témoigné être sortie de Paris sur une péniche, un kabyle tenant la barre a pris des fugitifs cachés dans sa cargaison pour le sud de la France, Ainsi de là, les fugitifs, pouvaient être introduits clandestinement en Algérie ou en Espagne. Le 16 Juillet 1942, la police de Paris, a entrepris d’arrêter 28 000 juifs sur les ordres du gouvernement français collaborationniste de Vichy. Plus de 4.000 enfants âgés de 2 à 16 ans ont été parmi les personnes arrêtées. Le deuxième jour, un tract a été distribué à travers les hôtels misérables où vivaient les travailleurs algériens immigrés. Le tract, en tamazight, a été lu à voix haute pour les hommes pour la plupart analphabètes « Amm arrac nnagh » « Comme nos enfants » » [5]

      La pitié musulmane pour l’humanité

      On remarquera au passage, outre le sauvetage des juifs, ces « invisibles » faisaient partie de la Résistance. Voilà encore un fait de bravoure à mettre à l’actif de « l’oeuvre positive des colonisés pour la France ». Le « Chant des partisans » de Joseph Kessel et Maurice Druon a inspiré les premiers révolutionnaires du FLN. Ces Invisibles n’ont que faire de la reconnaissance en tant que « justes ; tsadikin » de la part de Yad Vashem. Ils ont fait leur travail dignement en accord avec leur honneur et leur religion.

      Il ne faut pas croire que ces faits de la part des musulmans est un fait isolé. Pour comprendre cette empathie naturelle des musulmans envers le genre humain et montrer que ce qui est arrivé en 1939-1945 n’est pas une singularité, rappelons-nous l’exemple de l’Emir Abdelkader.
      Au plus fort de l’invasion coloniale entre 1832 et 1842, l’évêque d’Alger, Dupuch, écrivit à l’émir Abdelkader pour demander la libération d’un sous-intendant militaire. L’Émir lui répond : « Permets-moi de te faire remarquer qu’à double titre de serviteur et d’ami des hommes, tu aurais dû me demander non la liberté d’un seul mais celle de tous les chrétiens qui ont été faits prisonniers depuis la reprise des hostilités. Bien plus, tu serais deux fois digne de ta mission en étendant la même faveur à nombre de musulmans qui languissent dans vos prisons. » L’Émir demande à l’évêque : « Envoyez un prêtre dans mon camp, il ne manquera de rien ; je veillerai à ce qu’il soit honoré et respecté comme il convient à celui qui est revêtu de la noble dignité d’homme de Dieu et de représentant de son évêque. Ce prêtre peut s’occuper de personnes et correspondre avec leurs familles, leur procurer les moyens de recevoir de l’argent, des vêtement, des livres. »

      « Bien plus tard écrit Bruno Etienne, pendant les émeutes fomentées en sous-main par l’Angleterre et la France, Abdelkader exilé à Damas sauva des milliers de chrétiens d’une mort certaine en les accueillant dans sa demeure, les soignant, les nourissant et les protégeant juquà la fin des émeutes . Mieux, ln lui signale un établissement des soeurs de la charité où vivent 400 enfants en fort danger. Il s’y rend et ramène 6 prêtres, 11 soeurs et les 400 enfants. Les soldats de l’Émir les escortent et repoussent à coups de crosse les émeutiers déchaînés. Arrivé chez lui, l’Emir s’adresse à la foule hostile : « Mes frères, votre conduite est impie ! La foule hurle : « Les chrétiens ! » L’Émir réplique : « Les chrétiens, tant qu’un seul de ces vaillants soldats qui m’entourent sera debout, vous ne les aurez pas, ils sont mes hôtes. » [6]

      Il est dit dans le Coran que celui qui a sauvé une âme, c’est comme s’il avait sauvé l’humanité toute entière. Ce verset a été le sacerdoce des musulmans pendant le IIIe Reich. Examinons rapidement le cas de la Turquie, de l’Albanie et surtout le cas des Maghrébins : nous avons parlé du rôle décisif des Algériens, le roi du Maroc et le Bey de Tunis.
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Le rôle de la Turquie et de l’Albanie


        On sait que la Turquie fut sommée de livrer les juifs étrangers. Nous voulons rapporter le devouement admirable d’un consul turc en France qui prit tous les risques. C’était en mars 1942. Son père Beli Arbel exerçait alors les fonctions de Consul général de Turquie à Marseille. « Un jour, quelqu’un que je ne connaissais pas est venu voir mon père et lui a dit qu’il fallait qu’il se rende en Corse. » Beli Arbel part sans hésiter et traverse la mer avec sa femme et son fils. (..) Alors qu’il vient d’arriver en Corse en ce printemps 1942, le petit Niel ignore tout des activités de son père, il a bien d’autres jeux en tête. Son père, lui, disparaît le matin en voiture et rentre le soir. Sa tournée doit rester discrète. Dans sa serviette, des passeports vierges à l’intention des Juifs de Corse qui devront faire l’objet d’une mesure de comptage par les autorités de Vichy. Sinistre besogne qui présage un départ sans retour pour l’Allemagne. Or, du fait que la Turquie reste neutre dans le conflit, les Juifs devenus citoyens turcs par naturalisation se retrouvent de facto « immunisés » par ce passeport dûment délivré par le consulat général de Marseille dont dépend la Corse, et par voie de conséquence, sauvés de la déportation qui s’intensifie depuis 1941. L’opération s’avère délicate. Ankara est au courant, « mais ne connaît plus personne si l’affaire tourne mal » comme le souligne Neil Arbel. Les deux représentants de la République, le préfet de la Corse Paul Balley à Ajaccio et à Bastia le sous-préfet Pierre-Henry Rix, prêtent leur concours attentif. [7]

        Pïerre-Henry Rix confirme la naturalisation des Juifs de Corse au cours d’entretiens qu’il a eus en 1947 avec le Général de Gaulle à La Boisserie. Il écrit : « Je lui ai raconté comment, grâce au chargé d’affaires permanent de Turquie à Vichy, M. Bedi-Arbel, dans l’après-midi du 21 mars 1942, tous les Juifs de mon arrondissement furent dotés de la nationalité turque… Ainsi, quelques semaines plus tard, l’envoyé de Vichy pour les affaires juives repartait bredouille. » Dans son journal, Pïerre-Henry Rix le sous-préfet de Bastia indique qu’il avait fait part au Consul de Turquie de « certaines menaces » pesant sur les Israélites de son arrondissement. Tous les Juifs de la région de Bastia deviennent ottomans « (…) je lui ai cédé tous les Israélites de mon département, qui vont être déclarés sujets ottomans et qui échapperont à ce titre aux mesures vexatoires dictées par Vichy. » [8]

        Dans la seule région de Marseille, le chiffre de 20 000 passeports est avancé. Le consul Beli Arbel disposait également de laissez-passer turcs pour traiter les cas les plus urgents. Il était temps. En juillet 1942 le régime nazi déclenche l’opération « Vent printanier » une gigantesque rafle dans plusieurs pays européens dont la France. Pour autant, grâce à ces vrais- faux passeports portant le sceau officiel de la Turquie et avec l’aide de l’administration française, la Corse n’a pas livré ses Juifs, contournant ainsi d’habile façon les lois de Vichy. Niel Arbel, le fils du Consul se dit fier de l’attitude de son père durant la guerre. Car « celui qui sauve une vie sauve l’humanité tout entière. » [9]

        On sait qu’en 1943, l’Allemagne occupe l’Albanie. Les Albanais refusent aussi de donner les listes de Juifs albanais et étrangers. Ils les cachent, les intègrent à la population, leur apprennent les travaux des fermes ou les emploient dans leur petit commerce. « Nous étions des musulmans très pratiquants. C’était évident qu’il fallait aider les gens en difficulté et inconcevable de dénoncer de juifs. « Dans notre foi musulmane, sauver une vie c’est gagner le paradis. BESA est un fruit de Coran ». « Tous ceux qui frappent à ma porte sont une bénédiction de Dieu. » On estime de 600 à 1800 juifs réfugiés dans ce pays, souvent en route pour la Palestine. [10]

        « Au cours de mes recherches, lit-on sur un site, je suis tombé sur une brochure intéressante rédigée par une organisation appelée « Question de foi » qui met en lumière cette histoire ainsi que de nombreux autres cas de musulmans sauvant des juifs en Algérie, Tunisie, Turquie. Un rapport qui mérite d’être lu. Voici quelques bribes de la conversation entre moi et le fondateur de « Question de foi », Fiyaz Mughal, sur la question : « Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles ces personnes ont pris de tels risques. Certains étaient leurs voisins. Et d’autres avaient un sens profond de la justice sociale islamique, pensant que les juifs étaient innocents et devaient être protégés. « L’idée est que si vous sauvez une vie, c’est comme si vous sauviez l’humanité. » [11]. Là encore, la référence est le Coran.

        Le devoir des dirigeants maghrébins

        Le Maghreb a fait son devoir vis-à-vis des juifs, notamment maghrébins. On dit que : « Mohammed V était consterné par les lois raciales de Vichy. Les sujets juifs de Sa Majesté sont définis par leur foi et non par la race. Le roi entre publiquement en dissidence selon une note du Quai d’Orsay lorsqu’il déclare aux notables juifs invités à la fête du Trône « Je n’approuve nullement les nouvelles lois anti-juives et je refuse de m’associer à une mesure que je désapprouve. Il n’y a pas de juifs il n’y a que des sujets marocains », avait répondu le roi au représentant de la France de Vichy avant de l’inviter à prévoir 150 étoiles jaunes pour la famille royale si cette disposition venait à être adoptée. Refusant tout contact avec l’administration, il invita ostensiblement tous les rabbins du Maroc à la fête du Trône en 1941 », rappelle Serge Berdugo [12].

        En Tunisie, Ahmed II Bey, durant la présence en Tunisie des troupes de l’Axe, de novembre 1942 à mai 1943, intervient régulièrement pour protéger la population, en particulier les juifs, chaque fois qu’elle est exposée aux exactions des forces occupantes. Des personnalités musulmanes, comme Mohamed Tlatli à Nabeul, Ali Sakkat à Zaghouan et Khaled Abdul-Wahab à Mahdia, aident ou protègent eux aussi des juifs au péril de leur vie. Moncef Bey lui-même aide et cache des juifs dans ses propriétés, tout comme le font des membres de sa famille et des dignitaires dont Chenik, Bahri Guiga et El Materi, le bey ayant appelé son gouvernement à veiller à la protection des juifs dès l’été 1942 [13].

        On peut admettre que les Israéliens et non les Juifs reconnaissants, ont intérêt à minimiser l’apport des musulmans qui ont sauvé les juifs d’une mort certaine, c’est le cas notamment de Serge Klarsfeld.
        Cependant, on ne peut pas comprendre que personne parmi les historiens « organiques » même de la « gauche » n’ait essayé de comprendre pourquoi les musulmans des trois continents (Europe, Asie, Afrique) pour ce que nous connaissons, ont été amenés certaines fois au péril de leur vie à sauver des juifs abandonnés à la machine de mort allemande par leur propre pays.
        Voilà un vrai sujet de recherche pour les « historiens tout terrain », il contribuerait ce faisant, à une réconciliation et à un rétablissement de la vérité au lieu de réchauffer des faits connus depuis vingt ans et tombés en désuétude du fait d’une chape de plomb qui nous présente que l’une des faces du conflit, notamment l’engagement du mufti de Jérusalem.
        Ces musulmans qui ont aidé à alléger les souffrances des Juifs au moment de leur détresse n’attendent pas de médaille. Ils ont fait ce que leur conscience, leur tradition de secours aux malheureux, et leur religion leur ont dictés.
        C’est à ces signes que l’on peut espérer que la morale remplace les « droits de l’homme » à géométrie variable incantés comme un horizon indépassable après ces massacres de masse des juifs dont se rendus coupables les Européens qui font payer leur faute à des peuples faibles.. Mais ceci est une autre histoire….

        Professeur Chems Eddine Chitour
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          Je ne comprends pas comment ces « Imams » n’avaient pas pu sauver les 45000 algériens massacrés en 1945 !!!

          Devancer les événements, pour préparer la réaction de l’opinion
          publique algérienne !

          Ce fils de je ne sais qui, a enfin décidé de « retrouver par hasard » chez lui, ces documents pour les remettre à Antenne 2 ! Sachant que le délai de 60 ans pour l’ouverture des archives au grand public est expiré.

          La vérité finira toujours par se savoir, et l'Histoire est impitoyable !
          "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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          • #6
            Le Maghreb sous la croix gammée...

            Ce documentaire de Robert Satloff retrace l'histoire des Juifs d'Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie…) lorsqu'ils y avaient la Shoah en présence Allemande.

            -Depuis longtemps, l'historien américain Robert Satloff se demandait pourquoi aucun nom arabe ne figurait dans la liste des "Justes parmi les Nations" du mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Cinq ans de recherches au Maroc, en Tunisie, en Algérie et en Libye lui ont permis de publier en 2007 un ouvrage remarqué sur le sujet. Ce travail, également mené au Proche-Orient, est au coeur de ce documentaire.

            La situation était différente selon les pays : les Allemands occupant la Tunisie et les Italiens la Libye ont rapidement interné des juifs autochtones dans des camps. Alors que, malgré les pressions de Vichy, Mohammed V au Maroc réussit à protéger les juifs marocains et que les imams algériens interdirent aux fidèles de profiter de la liquidation des biens juifs. Des sites des anciens camps de travail aux domiciles de personnes qui furent sauvées par des voisins et amis, les informations recueillies montrent qu'il serait "juste" qu'un hommage soit enfin rendu à ces musulmans courageux.

            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              A croire les grands films de guerre Hollywoodiens, seuls source historique en quelque sorte, et revues et articles de presse écrites bien après la guerre Européenne dite mondiale, j’ai comme tout le monde l’impression qu’Hitler avait fait la guerre aux « juifs » seulement. Des études scientiques et historiques ont établies incontestablement que les « Chambres à gaz » ne sont qu'une arnaque sioniste !

              "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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              • #8
                Pour revenir à notre « imam » réincarné, quel était à cette époque son rôle dans le mouvement nationaliste algérien et la guerre de libération nationale ?
                "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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