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Ils ont cru que "leur dernière heure est arrivée"

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  • Ils ont cru que "leur dernière heure est arrivée"

    Les voyageurs du vol Paris-Bejaia du jeudi 31 mars 2016 de la compagnie Aigle Azur ont vécu une dizaine de minutes d’enfer au moment de l’atterrissage à l’aéroport Soummam-Abane Ramdane.

    Tout semblait normal après le décollage de l’avion de Paris, le vol s’est déroulé de manière routinière. La situation est cependant devenue inquiétante puis affolante à l’approche de l’aéroport Soummam-Abane Ramdane.

    "Les turbulences ont commencé 15 minutes avant l’atterrissage" raconte, encore ému, un des passagers au HuffPost Algérie. Des turbulences "très puissantes", dit-il, "l’avion n’arrivait pas à se stabiliser et a un moment on a eu l’impression, effrayante, qu’il était sur le point de décrocher.".

    Les passagers, dont des familles avec des enfants, ont été pris de panique, ils hurlaient de peur, raconte-t-il. Beaucoup ont fait la chahada (profession de foi) en croyant que "l’heure était arrivée.".

    La panique des passagers a été à son comble quand ils ont vu les membres du personnel navigant tout aussi effrayés qu'eux courir pour prendre leurs places. Le calvaire, avec hurlements, pleurs et invocations religieuses, a duré dix longues minutes.

    Après l’atterrissage, le ton est vite monté entre des passagers qui demandaient des "explications"» sur ce qui s’était et le personnel navigant qui s’est refusé à en donner.

    Plusieurs passagers, indignés, ont refusé de quitter l’avion et se sont rassemblés devant le cockpit en exigeant de parler au commandant de bord. En vain, le commandant de bord est resté enfermé dans sa cabine. Les passagers, choqués et effrayés, n'auront en définitive aucune explication sur les minutes infernales qu'ils ont vécues.

    "On s'attendait à trouver des pompiers ou une cellule médicale mais il n’y avait rien de tel", raconte notre témoin. "Certaines personnes âgées, particulièrement affectées et qui se sentaient mal, ont décidé d’aller directement de l’aéroport vers l’hôpital."

    Notre témoin qui a l’habitude de beaucoup voyager et qui en a vu des "turbulences" avoue que ce qu’il a vécu, jeudi, était sans précédent. Ce vol Paris-Bejaia d'Aigle Azur n'est pas prêt d'être oublié.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Sinon, le panorama de Vegayeth est magnifique!

    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire

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