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Baup : "Pas d'amertume"

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    Baup : "Pas d'amertume"



    Elie Baup, qui retrouve Saint-Etienne, assure qu'il peut se "regarder dans une glace" pour son travail dans le Forez, malgré un départ mouvementé la saison dernière. Passé à Toulouse à l'intersaison, l'entraîneur espère aujourd'hui ramener des points de Geoffroy-Guichard.
    ELIE BAUP, moins de six mois après avoir quitté Saint-Etienne vous retournez à Geoffroy-Guichard, samedi, avec Toulouse. Ce match va-t-il ressembler aux autres pour vous ?
    E.B. : Oui, c'est un match comme les autres. Lors de mes deux passages à Saint-Etienne (ndlr: de 1994 à 1996 puis de 2004 à 2006), j'ai à chaque fois rempli ma mission. Je peux me regarder dans une glace. La première fois j'ai participé, avec d'autres gens évidemment, à la remise en état d'un centre de formation performant d'un club en difficulté financière. L'objectif de l'époque était de se maintenir et nous y étions parvenus. La seconde fois j'ai repris une équipe qui venait de monter en L1 et dont l'objectif était le maintien. Et nous avons fini en Intertoto. Je suis parti en laissant le club dans une situation sportive très intéressante et c'est ce qui m'importe.
    Mais retourner à Saint-Etienne, un club qui vous talonne au classement de L1, doit avoir une saveur particulière. A quel accueil vous attendez-vous ?
    E.B. : Je le répète, c'est un match comme tous les autres. Il vaut un point ou trois. Ce qui m'embêterait c'est que cela se termine avec zéro point comme samedi face à Sochaux (1-2). Nous devrons jouer à Saint-Etienne, comme nous avons joué à Lyon (1-1), Lille (3-1) ou Monaco (3-1). L'accueil sera ce qu'il sera mais personnellement je vais prendre beaucoup de plaisir à revoir des joueurs avec lesquels nous avons vécu des moments extraordinaires. J'ai vécu des choses formidables avec des joueurs comme Julien Sablé, Jérémy Janot et beaucoup d'autres. Quand on a la chance d'entraîner des mecs comme ça, on leur en est reconnaissant.
    Si vos relations ont été excellentes avec les joueurs, elles l'ont été moins avec votre ancien président, Bernard Caïazzo. Qu'en est-il ?
    E.B. : C'est un président qui m'a fait manger pendant deux ans. J'ai démissionné, je suis parti et voilà. Moi, je salue tous les présidents qui m'ont fait signer un contrat et ont permis à ma famille de ne manquer de rien. J'ai davantage d'amertume pour ceux qui m'ont viré. Il y en a deux (Michel Vernassa à Saint-Etienne en février 1996 et Jean-Louis Triaud à Bordeaux en octobre 2003). Ils ont fait un choix, moi j'ai fait mon boulot.
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