Quand les médias marocains s'en prennent à leurs amis américains, on reste stupéfait
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Sahara Occidental: Quand les Américains ne soutiennent pas leurs alliés à 100%
Des cinq grandes puissances membres permanents du Conseil de sécurité, l’administration américaine est la seule à ne pas soutenir totalement les efforts marocains.
En ces derniers jours du mois d’avril, ce n’est peut-être ni le polisario ni Alger qui donnent le plus de fil à retordre à la diplomatie marocaine, mais plutôt Washington.
Le texte de la proposition de résolution actuellement en négociation dans les coulisses du Conseil de sécurité, insiste sur le retour de la Minurso et de sa composante civile et sur un objectif de référendum dépassé par les événements et le calendrier, 40 ans après le début du conflit et 25 ans après la résolution de 1990 qui a fondé la Minurso.
Ajoutons à cela le tropisme de l’administration Obama et sa doctrine diplomatique sur le monde arabe: les Arabes doivent d’abord résoudre leurs problèmes entre eux; les régimes arabes doivent rechercher les sources de leurs importants défis politiques et sociaux en leur propre sein. Obama, faut-il le rappeler, ne croit ni en l’influence des think tanks et autres lobbies grassement payés, ni en le Washington playbook (Livre de règles de Washington) qui veut que tout problème international puisse être réglé par la force.
Surtout, Obama voit des guerres en Irak et en Afghanistan dans lesquelles l’Amérique reste embourbée et un monde arabo-musulman en ébullition permanente et exportateur de terreur.
Petit retour en arrière. Voici ce qu’écrivait El Pais sur les relations entre le Maroc et le secrétaire général de l’ONU il y a quelques mois: «Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 29 avril 2014, une résolution prorogeant le mandat de sa mission spéciale (MINURSO) au Sahara occidental, sans inclure aucune référence à la demande de certains de ses hauts dirigeants et de nombreuses associations spécialisées et les ONG sur le respect des droits de l'homme. Un succès pour la diplomatie marocaine.
Quelques jours plus tôt, cependant, Ban Ki-Moon avait osé souligner la nécessité d'inspecter la situation de “manière durable, indépendante et impartiale“, ce qui a provoqué la réaction du roi et une délégation marocaine a été envoyée à New York pour exprimer la "profonde déception, la colère authentique et l’incompréhension" à propos de ce qui a été décrit comme un rapport "partial et tendancieux".
Source: médias 24
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Sahara Occidental: Quand les Américains ne soutiennent pas leurs alliés à 100%
Des cinq grandes puissances membres permanents du Conseil de sécurité, l’administration américaine est la seule à ne pas soutenir totalement les efforts marocains.
En ces derniers jours du mois d’avril, ce n’est peut-être ni le polisario ni Alger qui donnent le plus de fil à retordre à la diplomatie marocaine, mais plutôt Washington.
Le texte de la proposition de résolution actuellement en négociation dans les coulisses du Conseil de sécurité, insiste sur le retour de la Minurso et de sa composante civile et sur un objectif de référendum dépassé par les événements et le calendrier, 40 ans après le début du conflit et 25 ans après la résolution de 1990 qui a fondé la Minurso.
Ban Ki-moon et Rabat: un bras-de-fer ancien
Le conflit actuel avec Ban Ki-moon sur l’usage du terme “occupation“ et une longue absence de résultats diplomatiques sur le terrain entre Rabat, Alger et le polisario n’en est que l’illustration.Ajoutons à cela le tropisme de l’administration Obama et sa doctrine diplomatique sur le monde arabe: les Arabes doivent d’abord résoudre leurs problèmes entre eux; les régimes arabes doivent rechercher les sources de leurs importants défis politiques et sociaux en leur propre sein. Obama, faut-il le rappeler, ne croit ni en l’influence des think tanks et autres lobbies grassement payés, ni en le Washington playbook (Livre de règles de Washington) qui veut que tout problème international puisse être réglé par la force.
Surtout, Obama voit des guerres en Irak et en Afghanistan dans lesquelles l’Amérique reste embourbée et un monde arabo-musulman en ébullition permanente et exportateur de terreur.
Petit retour en arrière. Voici ce qu’écrivait El Pais sur les relations entre le Maroc et le secrétaire général de l’ONU il y a quelques mois: «Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 29 avril 2014, une résolution prorogeant le mandat de sa mission spéciale (MINURSO) au Sahara occidental, sans inclure aucune référence à la demande de certains de ses hauts dirigeants et de nombreuses associations spécialisées et les ONG sur le respect des droits de l'homme. Un succès pour la diplomatie marocaine.
Quelques jours plus tôt, cependant, Ban Ki-Moon avait osé souligner la nécessité d'inspecter la situation de “manière durable, indépendante et impartiale“, ce qui a provoqué la réaction du roi et une délégation marocaine a été envoyée à New York pour exprimer la "profonde déception, la colère authentique et l’incompréhension" à propos de ce qui a été décrit comme un rapport "partial et tendancieux".
Source: médias 24
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