Dénonciations, coups de gueule, ce qui se passe à Rio est la résultante d’un règlement de compte entre deux clans de l’athlétisme en conflit depuis les années 90. Un conflit d’intérêts qui a commencé à l’époque de l’éclosion au plus haut niveau de Nouredine Morceli et de Hassiba Boulmerka.
Si Morceli a opté pour Sonatrach, afin de bénéficier des moyens sans limite de la firme pétrolière, Boulemrka en revanche, a choisi un autre chemin vers la gloire, plus autonome qui exclut de son giron les responsables sportifs de Sonatrach, dont Amar Brahmia était le principal « rabatteur », (il l’est toujours d’ailleurs). C’est un membre très influent dans le mouvement sportif au point d’être nommé chef de mission à Rio.
La championne olympique de 1992 avait commis alors un crime de « lèse-majesté » que certains ne lui ont jamais pardonné, ni à son coach Amar Bouras.
Depuis une guerre froide et de leadership s’est installée entre les deux camps. Tous les coups sont permis pour affaiblir l’autre clan. On se tirait dans les pattes et on ne ratait aucune occasion pour attaquer son ennemi dans les coulisses, avec souvent l’aide et la complicité « d’amis » journalistes.
Il y a quelques années, la Fédération alors présidée par Amar Bouras (lors de son premier mandat), a lancé un grand prix d’athlétisme à Alger. Brahmia, responsable de la section athlétisme du Groupement sportif des pétroliers (GSP), pour la narguer, a pris ses athlètes pour aller participer à un meeting à Rabat, à la même période.
La politique de Brahmia est simple : tout athlète prometteur qui ne rejoint pas les rangs du GSP, est systématiquement dénigré. D’où de fréquents conflits qui parfois sont arrivés aux mains, avec des coachs « indépendants », notamment Ahmed Mahour Bacha. Il fallait s’attendre à ce que tout ça explose un jour sur la place publique. L’ironie de l’histoire a voulu que Makhloufi lance la bombe. On n’a pas encore commencé à mesurer l’ampleur des dégâts.
TSA
Si Morceli a opté pour Sonatrach, afin de bénéficier des moyens sans limite de la firme pétrolière, Boulemrka en revanche, a choisi un autre chemin vers la gloire, plus autonome qui exclut de son giron les responsables sportifs de Sonatrach, dont Amar Brahmia était le principal « rabatteur », (il l’est toujours d’ailleurs). C’est un membre très influent dans le mouvement sportif au point d’être nommé chef de mission à Rio.
La championne olympique de 1992 avait commis alors un crime de « lèse-majesté » que certains ne lui ont jamais pardonné, ni à son coach Amar Bouras.
Depuis une guerre froide et de leadership s’est installée entre les deux camps. Tous les coups sont permis pour affaiblir l’autre clan. On se tirait dans les pattes et on ne ratait aucune occasion pour attaquer son ennemi dans les coulisses, avec souvent l’aide et la complicité « d’amis » journalistes.
Il y a quelques années, la Fédération alors présidée par Amar Bouras (lors de son premier mandat), a lancé un grand prix d’athlétisme à Alger. Brahmia, responsable de la section athlétisme du Groupement sportif des pétroliers (GSP), pour la narguer, a pris ses athlètes pour aller participer à un meeting à Rabat, à la même période.
La politique de Brahmia est simple : tout athlète prometteur qui ne rejoint pas les rangs du GSP, est systématiquement dénigré. D’où de fréquents conflits qui parfois sont arrivés aux mains, avec des coachs « indépendants », notamment Ahmed Mahour Bacha. Il fallait s’attendre à ce que tout ça explose un jour sur la place publique. L’ironie de l’histoire a voulu que Makhloufi lance la bombe. On n’a pas encore commencé à mesurer l’ampleur des dégâts.
TSA
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