Brahmia, chef de la délégation algérienne aux Jeux olympiques de Rio au Brésil, a tenté de répondre, ce lundi 29 août, aux accusations dont il a fait l’objet ces derniers jours dont le détournement de deniers publics et la mauvaise prise en charge des athlètes durant la préparation ou leur présence au Brésil.
« Des gens ont fait dans la diffamation et l’insulte et ont diffusé de fausses informations. Nous sommes prêts à répondre devant vous aux questions », a affirmé d’emblée Amar Brahmia lors d’une conférence de presse organisée à Alger.
« Fausses factures et surfacturation »
Dans son intervention, le chef de la délégation algérienne aux JO de Rio est revenu sur de nombreux points dont la préparation des athlètes. Selon lui, aucun dossier relatif à la préparation d’un athlète déposé par une fédération au niveau du Comité olympique algérien n’a été rejeté. « Tous les dossiers introduits ont eu un avis favorable et la prise en charge leur a été accordée, M. Bourrada a eu tout ce qu’il a demandé y compris les cinq perches et la prise en charge médicale », a-t-il assuré.
« En revanche, nous avons tout contrôlé ! C’est-à-dire que quand une nuitée coûtait 100 dollars, on refusait de donner 150 dollars », a précisé M. Brahmia qui affirme détenir de « fausses factures » présentées au COA. « Peuple algérien, je vous affirme qu’il n’y a pas eu de vol ou de détournement de deniers publics ! », a-t-il lancé. En tout, le Comité olympique algérien a dépensé 154 millions de dinars dans la préparation des 150 athlètes aux Jeux olympiques de Rio entre 2015 et 2016, a affirmé Omar Chebbah, trésorier général qui a précisé que le bilan final n’a pas encore été arrêté.
« 60.000 dollars pour de Bourrada »
« Pour ce qui est de Bourrada, les dossiers déposé au niveau du Comité olympique ont été validés. Ses opérations avoisinent les 60.000 dollars », a assuré M. Chebbah. « Même moi quand j’étais jeune athlète, je cherchais une excuse pour m’en sortir (après la défaite, NDLR) », a-t-il dit.
Dans ses réponses aux questions des journalistes, Amar Brahmia a refusé de commenter directement les déclarations des athlètes notamment celles de Taoufik Makhloufi. « Je ne veux pas entrer en guerre avec nos athlètes. Taoufik Makhloufi est un grand athlète. Laissez-le tranquille. Il a le droit de dire ce qu’il veut ».
Pour lui, si les athlètes ont le droit de dire ce qu’ils veulent, ils doivent ensuite en assumer les conséquences ». Le COA a pris en charge toutes les dépenses des athlètes, a insisté M. Brahmia. « Personne n’a payé de sa poche quoi que ce soit ! Tous les athlètes se sont préparés avec les deniers de l’État ! Tout le monde a eu les mêmes frais de missions ! (50 dollars par jour) ». La voiture qui a transporté Larbi Bourrada vers le village olympique a été envoyée par la délégation. Il ne s’agissait pas d’un taxi, a-t-il détaillé.
Avion affrété par Air Algérie
Sur l’avion affrété pour la délégation algérienne, Amar Brahmia a d’abord rappelé que Air Algérie était le transporteur exclusif de la délégation. Il a ensuite précisé que les billets d’avion en cette période étaient très chers : entre 270.000 et 350.000 DA le billet. « Et puis le confort de nos athlètes n’a pas de prix ! ». Questionné sur le séjour de sa famille à Rio, le chef de la délégation a répondu que celle-ci n’a pas été prise en charge par le COA. Quid de sa présence dans le même avion ? Amar Brahmia a affirmé le COA exigeait une participation aux frais de transport.
Enfn, Amar Brahmia fait un bilan positif de la participation des athlètes algériens aux JO de Rio. « Nos sportifs étaient au rendez-vous. L’Algérie est à la 62e place. Nous avons laissé derrière nous quelques 145 pays dont le Qatar, l’Égypte, la Tunisie, le Maroc. Certains voient le bien et d’autres voientt le mal », a lâché le chef de la délégation qui affirme qu’il continuera à défendre « les sportifs qui ont honoré le pays ».
TSA
« Des gens ont fait dans la diffamation et l’insulte et ont diffusé de fausses informations. Nous sommes prêts à répondre devant vous aux questions », a affirmé d’emblée Amar Brahmia lors d’une conférence de presse organisée à Alger.
« Fausses factures et surfacturation »
Dans son intervention, le chef de la délégation algérienne aux JO de Rio est revenu sur de nombreux points dont la préparation des athlètes. Selon lui, aucun dossier relatif à la préparation d’un athlète déposé par une fédération au niveau du Comité olympique algérien n’a été rejeté. « Tous les dossiers introduits ont eu un avis favorable et la prise en charge leur a été accordée, M. Bourrada a eu tout ce qu’il a demandé y compris les cinq perches et la prise en charge médicale », a-t-il assuré.
« En revanche, nous avons tout contrôlé ! C’est-à-dire que quand une nuitée coûtait 100 dollars, on refusait de donner 150 dollars », a précisé M. Brahmia qui affirme détenir de « fausses factures » présentées au COA. « Peuple algérien, je vous affirme qu’il n’y a pas eu de vol ou de détournement de deniers publics ! », a-t-il lancé. En tout, le Comité olympique algérien a dépensé 154 millions de dinars dans la préparation des 150 athlètes aux Jeux olympiques de Rio entre 2015 et 2016, a affirmé Omar Chebbah, trésorier général qui a précisé que le bilan final n’a pas encore été arrêté.
« 60.000 dollars pour de Bourrada »
« Pour ce qui est de Bourrada, les dossiers déposé au niveau du Comité olympique ont été validés. Ses opérations avoisinent les 60.000 dollars », a assuré M. Chebbah. « Même moi quand j’étais jeune athlète, je cherchais une excuse pour m’en sortir (après la défaite, NDLR) », a-t-il dit.
Dans ses réponses aux questions des journalistes, Amar Brahmia a refusé de commenter directement les déclarations des athlètes notamment celles de Taoufik Makhloufi. « Je ne veux pas entrer en guerre avec nos athlètes. Taoufik Makhloufi est un grand athlète. Laissez-le tranquille. Il a le droit de dire ce qu’il veut ».
Pour lui, si les athlètes ont le droit de dire ce qu’ils veulent, ils doivent ensuite en assumer les conséquences ». Le COA a pris en charge toutes les dépenses des athlètes, a insisté M. Brahmia. « Personne n’a payé de sa poche quoi que ce soit ! Tous les athlètes se sont préparés avec les deniers de l’État ! Tout le monde a eu les mêmes frais de missions ! (50 dollars par jour) ». La voiture qui a transporté Larbi Bourrada vers le village olympique a été envoyée par la délégation. Il ne s’agissait pas d’un taxi, a-t-il détaillé.
Avion affrété par Air Algérie
Sur l’avion affrété pour la délégation algérienne, Amar Brahmia a d’abord rappelé que Air Algérie était le transporteur exclusif de la délégation. Il a ensuite précisé que les billets d’avion en cette période étaient très chers : entre 270.000 et 350.000 DA le billet. « Et puis le confort de nos athlètes n’a pas de prix ! ». Questionné sur le séjour de sa famille à Rio, le chef de la délégation a répondu que celle-ci n’a pas été prise en charge par le COA. Quid de sa présence dans le même avion ? Amar Brahmia a affirmé le COA exigeait une participation aux frais de transport.
Enfn, Amar Brahmia fait un bilan positif de la participation des athlètes algériens aux JO de Rio. « Nos sportifs étaient au rendez-vous. L’Algérie est à la 62e place. Nous avons laissé derrière nous quelques 145 pays dont le Qatar, l’Égypte, la Tunisie, le Maroc. Certains voient le bien et d’autres voientt le mal », a lâché le chef de la délégation qui affirme qu’il continuera à défendre « les sportifs qui ont honoré le pays ».
TSA
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