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MAROC:Plan solaire Noor Pourquoi le photovoltaïque a du mal à percer

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  • MAROC:Plan solaire Noor Pourquoi le photovoltaïque a du mal à percer

    Bientôt une feuille de route
    La chute non stop des coûts complique la rentabilité
    3.000 MW visés d’ici 2030, dont 44% à réaliser à l’horizon 2020

    «Nous ferons du photovoltaïque, mais uniquement là où il sera efficient et efficace d’en faire». Ces propos de Mustapha Bakkoury, président du directoire de Masen en marge du salon spécialisé Photovoltaïca, étaient censés rassurer les acteurs d’un segment qui ne se voient pas encore dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale. Jusque-là, le choix technologique s’est surtout porté sur le solaire thermique pour les capacités de stockage qu’il offre. Le mix solaire, à terme, devra évidemment faire de la place au photovoltaïque. La baisse continue des coûts de la technologie (-35% d’ici 2025!), due à une combinaison de l’effet volume et du rythme des innovations, a pendant longtemps contrarié la rentabilité des projets d’envergure de centrales. Cette tendance baissière vient d’atteindre un seuil qui place le Maroc parmi les marchés à potentiel pour le PV. «Les centrales PV produisent de plus en plus au moindre coût et peuvent, dans certains pays comme le Maroc, commercialiser de l’électricité au prix du marché tout en étant rentables», explique un expert du secteur. Mieux, «une feuille de route dédiée exclusivement au développement de cette filière serait en préparation», apprend-on auprès du ministère de l’Energie. Pour l’heure, les projections tablent surtout sur les nouvelles capacités additionnelles de PV calées dans le cadre des nouveaux objectifs de 52% fixés par le Royaume à l’horizon 2030. La tutelle prévoit en effet le développement de centrales solaires photovoltaïques de moyennes et grandes capacités de 3.000 MW sur cette échéance, dont 44% devraient l’être sur les 5 prochaines années. En attendant, plusieurs programmes PV sont déjà dans le pipe. C’est le cas notamment de la centrale Noor IV, d’une capacité de 70 MW, ainsi que des projets mis en chantier par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Ceux-ci portent sur la réalisation et la mise en service de plusieurs centrales photovoltaïques en bout de ligne d’une puissance cumulée de 400 MW, soit une puissance unitaire de 20 à 30 MW. Ces sites seront raccordés au réseau électrique HT. Ce programme comporte aussi les centrales Noor-Tafilalet d’une puissance de 100 MW, Noor-Atlas d’une puissance de 200 MW et Noor-Argana d’une puissance de 100 MW.

    D’ici là, il faudra encore patienter jusqu’en 2017 pour assister à un achèvement du chantier législatif, qui devrait produire, à son tour, un effet «booster» sur le business privé de la production. Plusieurs textes sont en instance d’application. Il s’agit notamment de la nouvelle loi 58-15, modifiant et complétant la 13-09 sur les énergies renouvelables. Elle confirme le principe de l’ouverture du marché électrique basse tension aux investissements privés de sources renouvelables. «Le décret d’application, en cours de finalisation, fixera les conditions et modalités d’accès et de raccordement. Une fois publié, il constituera une étape importante dans la démocratisation du PV au Maroc», explique-t-on auprès de la tutelle. Une étude est en cours de réalisation pour définir les aspects techniques, juridiques, économiques et financiers pour cette ouverture. Il s’agira aussi d’offrir de la visibilité aux investisseurs privés. Un arrêté pour le zoning, délimitant les zones à potentiel pour le développement de projets de fermes solaires PV, sera bientôt élaboré et rendu public. Enfin, la récente modification de la loi 13-09 sur les énergies renouvelables devrait permettre la vente de l’excédent de la production électrique privée de sources renouvelables au réseau national de l’ONEE.

    Balbutiements dans l’amont industriel

    Le groupe Jet Contractors est pour l’heure l’un des rares à s’aventurer à travers l’investissement dans l’amont industriel du photovoltaïque. C’est à travers sa filiale spécialisée dans la fabrication des modules photovoltaïques, PV Industry, que ces premiers pas ont été faits. La croissance fut rapide: en mai dernier, l’enseigne finalisait un partenariat avec le groupe chinois Hareo Solar Energy, opérant sur le même segment, et la Société d’investissement énergétique (SIE). L’objectif est de lancer une unité industrielle pour la production au Maroc de 160 MW de modules photovoltaïques et 160 MW de cellules photovoltaïques. Coût du projet: 1,1 milliard de DH à investir en trois phases. Jet Contractors est aussi en lice pour le développement de Noor PV, la composante photovoltaïque de Ouarzazate.



    l'économiste

  • #2
    Et pourtant le maroc a les coups les plus bas pour le photovoltaïque

    À la veille de la COP22, que le Maroc s’apprête à accueillir en novembre prochain, même les "criminels" se mettent aux énergies renouvelables. A Sète, dans le sud de la France, cinq hommes de nationalité marocaine ont été arrêtés par la police sur le port de la ville, puis mis en examen pour "recel en bande organisée" de panneaux photovoltaïques.Selon le procureur de la république de Montpellier, cité par le quotidien ouest france , ces panneaux ont été transportés d'Italie et devaient être acheminés jusqu’au Maroc. "C'est une affaire qui sort de l'ordinaire", a indiqué Christophe Barret, lors d'un point de presse mercredi. "Nous avons affaire à un véritable trafic organisé".



    huffpostmaghreb.com

    Commentaire


    • #3
      «Nous ferons du photovoltaïque, mais uniquement là où il sera efficient et efficace d’en faire».
      Cest à dire nulle part au maroc ......
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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