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Moscou a failli imprimer de la monnaie grecque

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    Le gouvernement grec nie avoir cherché à «imprimer des drachmes en Russie», comme cela est expliqué dans le livre de journalistes du Monde sur François Hollande.

    Dans le livre de publié jeudi, «Un président ne devrait pas dire ça», le dirigeant français affirme que son homologue russe l'avait appelé au téléphone au lendemain du référendum du 5 juillet 2015 en Grèce - rejetant un plan de sauvetage de la zone euro - pour lui confier qu'Athènes avait demandé à Moscou la possibilité d'imprimer des drachmes en Russie.

    Une preuve, commentent les deux journalistes du Monde auteurs du livre (ci-contre), que la Grèce envisageait bien de sortir de l'Europe à ce moment-là.

    «Je dois te donner une information (...). La Grèce nous a fait une demande d'imprimer les drachmes en Russie, car ils n'ont plus d'imprimerie pour le faire», aurait ainsi déclaré au téléphone Vladimir Poutine à François Hollande. «Je voulais te donner cette information, que tu comprennes bien que ce n'est pas du tout notre volonté», aurait-il ajouté.

    Interrogée, une source gouvernementale grecque a précisé qu'Alexis Tsipras à l'époque avait parlé trois fois au téléphone avant le référendum avec Vladimir Poutine mais qu'«il ne lui avait jamais demandé» d'imprimer des drachmes. «Les deux dirigeants (grec et russe) s'étaient mis d'accord pour que la Grèce reste dans la zone euro», a souligné cette source ayant requis l'anonymat.

    Mesures d'austérité

    La crise dans les relations entre le gouvernement grec de gauche d'Alexis Tsipras et la zone euro pendant le premier semestre de 2015 avait atteint son pic fin juin 2015, la zone euro ayant menacé la Grèce, qui se trouvait alors au bord d'un défaut de paiement, de retirer son soutien si Athènes ne signait pas un nouveau plan de sauvetage en poursuivant les mesures d'austérité.

    Alors qu'une première version du plan de sauvetage proposé par les créanciers, UE et FMI, avait été rejetée par plus de 60% des voix lors du référendum du 5 juillet décidé par Alexis Tsipras, ce dernier a finalement cédé une semaine plus tard et signé un nouveau prêt international, le troisième depuis la crise de la dette de 2010, accompagné des mesures de rigueur comme les deux précédents.

    La publication du livre de confidences faites par le président français à six mois de l'élection présidentielle a suscité une cascade de réactions incrédules ou consternées en France, des magistrats aux footballeurs et jusque dans son camp.
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