A cause des interventions de la BNS, le Trésor américain a placé notre pays sur la liste des possibles manipulateurs de devises.
La Suisse se retrouve en compagnie de la Chine, du Japon, de la Corée, de Taïwan et de l'Allemagne sur la liste des possibles manipulateurs de devise établie par les Etats-Unis.
Pour ces six pays, le Trésor estime qu'il y a des signes de manipulation dans le cours des devises. Mais, aucun de ces pays ne peut être désigné comme manipulateur de monnaies, comme le rapporte lundi la version en ligne de la Handelszeitung. Ils ne remplissent pas les trois critères du Trésor américain.
La Suisse en respecte deux: l'excédent dans les comptes et l'intervention dans les devises, d'une proportion importante selon le Trésor. Toutefois, son excédent d'exportation vers les Etats-Unis n'est pas suffisant pour satisfaire le troisième critère.
Pour affaiblir le franc suisse, la Banque nationale suisse (BNS) achète des devises étrangères. Dans ce cadre, le Trésor américain incite la BNS à plus de transparence et à publier toutes les données relatives aux interventions.
Exigences remplies
Pour la BNS, cette exigence est déjà remplie. «La Banque nationale suisse expose les interventions dans son rapport d'activité annuel», a dit à l'ats son porte-parole Walter Meier. De plus, elle publie hebdomadairement, avec les avoirs à vue et les modifications des réserves de devises, des chiffres qui permettent de faire des déductions sur les interventions.
Le rapport semestriel du Trésor américain n'a aucune conséquence immédiate. Il sert de base au gouvernement américain dans sa politique commerciale internationale et peut être un avertissement face à de possibles sanctions.
20 minutes
La Suisse se retrouve en compagnie de la Chine, du Japon, de la Corée, de Taïwan et de l'Allemagne sur la liste des possibles manipulateurs de devise établie par les Etats-Unis.
Pour ces six pays, le Trésor estime qu'il y a des signes de manipulation dans le cours des devises. Mais, aucun de ces pays ne peut être désigné comme manipulateur de monnaies, comme le rapporte lundi la version en ligne de la Handelszeitung. Ils ne remplissent pas les trois critères du Trésor américain.
La Suisse en respecte deux: l'excédent dans les comptes et l'intervention dans les devises, d'une proportion importante selon le Trésor. Toutefois, son excédent d'exportation vers les Etats-Unis n'est pas suffisant pour satisfaire le troisième critère.
Pour affaiblir le franc suisse, la Banque nationale suisse (BNS) achète des devises étrangères. Dans ce cadre, le Trésor américain incite la BNS à plus de transparence et à publier toutes les données relatives aux interventions.
Exigences remplies
Pour la BNS, cette exigence est déjà remplie. «La Banque nationale suisse expose les interventions dans son rapport d'activité annuel», a dit à l'ats son porte-parole Walter Meier. De plus, elle publie hebdomadairement, avec les avoirs à vue et les modifications des réserves de devises, des chiffres qui permettent de faire des déductions sur les interventions.
Le rapport semestriel du Trésor américain n'a aucune conséquence immédiate. Il sert de base au gouvernement américain dans sa politique commerciale internationale et peut être un avertissement face à de possibles sanctions.
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