Les exigences financières du technicien Belge difficiles à accepter
Wilmots dit non, Courbis en attente
En pole position pour diriger les affaires des Verts à partir du mois prochain, le Belge Marc Wilmots a décliné l’offre de la FAF de Mohamed Raouraoua. Quelques centaines d’euros, la FAF a proposé 80 000 euros alors que l’ex-sélectionneur des Diables rouges a réclamé 5 000 euros de plus, ont capoté l’arrivée en Algérie du successeur de Milovan Rajevac, le Serbe «démissionné» le 11 octobre dernier.
C’est donc quelques nuits de doute supplémentaires que l’Algérie de football attend pour connaître le nom de celui qui prendra la relève de Rajevac rentré chez lui au bout de 3 mois à la barre technique des Verts. Un gâchis provoqué par, non pas le nul concédé à Blida face au Cameroun, en qualifications du Mondial mais une erreur de casting que Raouraoua a commis en allant s’offrir un coach au chômage depuis voilà cinq années et qui, langue mise à part, ne maîtrise pas la communication tout ce qu’il y a d’algérienne au sein du groupe emmené par les chevronnés Carl Medjani, Rais M’Bolhi et Sofiane Feghouli.
Un élément qui semble avoir conditionné le choix de la FAF. Pour diriger les Verts, quoi de mieux qu’un entraîneur qui sache parler français, même si sa nationalité ne l’est pas forcément, et de surcroît peut contenir le trop-plein de personnalités au sein de l’effectif de la sélection algérienne. Alors parmi la vingtaine de pistes, CV à l’appui, celle du Belge paraissait le plus indiqué pour mener l’EN en demi-finale de la CAN et à la phase finale du Mondial russe. Des objectifs acceptés par Wilmots qui, lors de sa dernière rencontre avec Raouraoua à Bruxelles. Mais l’aspect financier retarda l’annonce qui officialiserait le deal jusqu’en mars 2019 entre Wilmots et la FAF. Le Belge réclamait d’abord pas moins de 100 000 euros, somme jugée exorbitante par Mohamed Raouraoua qui avait accepté, par ailleurs, l’engagement d’un adjoint choisi par Wilmots. C’est le salaire de Vital Borkelmans qui semble avoir mis fin aux négociations : Wilmots qui a obtenu gain de cause pour toucher 80 000 euros n’a pu convaincre Raouraoua à casquer plus de 35 000 euros supplémentaires pour disposer des services de l’ancien adjoint de Wilmots à la barre technique de la Belgique.
Il avait pensé à Adel Amrouche
Avant de trancher sa décision de rejeter le challenge proposé par la FAF, l’ex-driver des Diables rouges a pris certaines précautions. Entre autres solliciter les avis de confrères ayant exercé en Algérie à l’instar de ses compatriotes Robert Waseige, George Leekens et René Taelman. Il a ensuite pris l’initiative d’appeler Adel Amrouche, formé à l'Institut scientifique de recherche en théories et méthodologie des sports placé sous l’égide de l’URBSFA, pour lui faire part de son désir de le compter au sein de son staff à la tête des Verts. Le choix de l’ex-coach de l’USMA n’était pas fortuit : Adel Amrouche a un appréciable vécu sur le continent. Il a dirigé des clubs (les Congolais du DC Motema Pembe) mais aussi des sélections (Guinée-Equatoriale, Burundi et Kenya). Wilmots qui ne connaît pas l’Afrique et ses conditions espérait bien une réponse positive de l’Algérien. Ce dernier a poliment décliné la proposition, lui qui compte poursuivre sa carrière d’entraîneur en solo et en tant qu’entraîneur-chef.
…et a proposé son ex-adjoint chez les Diables rouges
Après le refus de l’entraîneur algérien Adel Amrouche, Wilmots qui continuait à garder le secret autour de ses tractations avec la FAF a demandé à son ex-adjoint chez les Diables Rouge, Vital Borkelmans de le suivre en Algérie pour une nouvelle aventure. Borkelmans qui avait refusé, en avril dernier, la proposition de l’URBSFA de succéder à Wilmots avait démissionné en juillet dernier de son poste de sélectionneur adjoint par solidarité avec son mentor. Celui-ci l’a d’abord suggéré à Mohamed Raouraoua pour l’aider dans ses missions à la barre technique des Verts. Ce «détail» était à l’origine des retards pris dans la conclusion des négociations entre le Belge et la FAF. Le salaire de Borkelmans semble être à l’origine de l’échec de la venue de Wilmots en Algérie. La fédération qui a «l’habitude» d’adjoindre des techniciens locaux au sélectionneur étranger ne pouvait satisfaire les émoluments de Wilmots et Borkelmans réunis. Depuis l’arrivée de Mohamed Raouraoua à la présidence de la FAF, seul le Bosnien Vahid Halilhodzic a réussi à imposer le Français Cyril Moine, préparateur physique de son état, comme principal adjoint. Les Belges Robert Waseige et George Leekens, le Français Christian Gourcuff et le Serbe Milovan Rajevac ont fonctionné avec des adjoints algériens. Wilmots qui entendait faire une entorse à cette règle avait pourtant accepté, de son côté, de mettre des entraîneurs locaux dans son staff élargi même s’il est vrai que l’arrivée de Borkelmans risquait d’emporter Nabil Neghiz ou Yazid Mansouri. Du moins à réduire leur champ d’action au sein de l’équipe nationale.
Courbis en roue de secours ?
Le retrait de Wilmots ouvre la voie à la piste française. Fatalement, l’école française s’impose. D’abord par le nombre de CV transmis au secrétariat de la FAF. Le Guen, Garcia (qui a opté pour l’OM), Alain Perrin, Velud et beaucoup d’autres noms de seconde zone se sont proposés ou ont été suggérés à la fédération de Mohamed Raouraoua. Dans la ligne droite, Rolland Courbis qui a déjà travaillé en Algérie (USMA) est remis en selle suite au retrait du Belge Marc Wilmots.Si tout va comme l’exige le scénario des précédentes désignations, Courbis sera propulsé à la barre technique des Verts dès aujourd’hui. Avec les mêmes objectifs mais des moyens financiers accessibles pour la trésorerie de la FAF.
M. B.
le soir d'algérie
Wilmots dit non, Courbis en attente
En pole position pour diriger les affaires des Verts à partir du mois prochain, le Belge Marc Wilmots a décliné l’offre de la FAF de Mohamed Raouraoua. Quelques centaines d’euros, la FAF a proposé 80 000 euros alors que l’ex-sélectionneur des Diables rouges a réclamé 5 000 euros de plus, ont capoté l’arrivée en Algérie du successeur de Milovan Rajevac, le Serbe «démissionné» le 11 octobre dernier.
C’est donc quelques nuits de doute supplémentaires que l’Algérie de football attend pour connaître le nom de celui qui prendra la relève de Rajevac rentré chez lui au bout de 3 mois à la barre technique des Verts. Un gâchis provoqué par, non pas le nul concédé à Blida face au Cameroun, en qualifications du Mondial mais une erreur de casting que Raouraoua a commis en allant s’offrir un coach au chômage depuis voilà cinq années et qui, langue mise à part, ne maîtrise pas la communication tout ce qu’il y a d’algérienne au sein du groupe emmené par les chevronnés Carl Medjani, Rais M’Bolhi et Sofiane Feghouli.
Un élément qui semble avoir conditionné le choix de la FAF. Pour diriger les Verts, quoi de mieux qu’un entraîneur qui sache parler français, même si sa nationalité ne l’est pas forcément, et de surcroît peut contenir le trop-plein de personnalités au sein de l’effectif de la sélection algérienne. Alors parmi la vingtaine de pistes, CV à l’appui, celle du Belge paraissait le plus indiqué pour mener l’EN en demi-finale de la CAN et à la phase finale du Mondial russe. Des objectifs acceptés par Wilmots qui, lors de sa dernière rencontre avec Raouraoua à Bruxelles. Mais l’aspect financier retarda l’annonce qui officialiserait le deal jusqu’en mars 2019 entre Wilmots et la FAF. Le Belge réclamait d’abord pas moins de 100 000 euros, somme jugée exorbitante par Mohamed Raouraoua qui avait accepté, par ailleurs, l’engagement d’un adjoint choisi par Wilmots. C’est le salaire de Vital Borkelmans qui semble avoir mis fin aux négociations : Wilmots qui a obtenu gain de cause pour toucher 80 000 euros n’a pu convaincre Raouraoua à casquer plus de 35 000 euros supplémentaires pour disposer des services de l’ancien adjoint de Wilmots à la barre technique de la Belgique.
Il avait pensé à Adel Amrouche
Avant de trancher sa décision de rejeter le challenge proposé par la FAF, l’ex-driver des Diables rouges a pris certaines précautions. Entre autres solliciter les avis de confrères ayant exercé en Algérie à l’instar de ses compatriotes Robert Waseige, George Leekens et René Taelman. Il a ensuite pris l’initiative d’appeler Adel Amrouche, formé à l'Institut scientifique de recherche en théories et méthodologie des sports placé sous l’égide de l’URBSFA, pour lui faire part de son désir de le compter au sein de son staff à la tête des Verts. Le choix de l’ex-coach de l’USMA n’était pas fortuit : Adel Amrouche a un appréciable vécu sur le continent. Il a dirigé des clubs (les Congolais du DC Motema Pembe) mais aussi des sélections (Guinée-Equatoriale, Burundi et Kenya). Wilmots qui ne connaît pas l’Afrique et ses conditions espérait bien une réponse positive de l’Algérien. Ce dernier a poliment décliné la proposition, lui qui compte poursuivre sa carrière d’entraîneur en solo et en tant qu’entraîneur-chef.
…et a proposé son ex-adjoint chez les Diables rouges
Après le refus de l’entraîneur algérien Adel Amrouche, Wilmots qui continuait à garder le secret autour de ses tractations avec la FAF a demandé à son ex-adjoint chez les Diables Rouge, Vital Borkelmans de le suivre en Algérie pour une nouvelle aventure. Borkelmans qui avait refusé, en avril dernier, la proposition de l’URBSFA de succéder à Wilmots avait démissionné en juillet dernier de son poste de sélectionneur adjoint par solidarité avec son mentor. Celui-ci l’a d’abord suggéré à Mohamed Raouraoua pour l’aider dans ses missions à la barre technique des Verts. Ce «détail» était à l’origine des retards pris dans la conclusion des négociations entre le Belge et la FAF. Le salaire de Borkelmans semble être à l’origine de l’échec de la venue de Wilmots en Algérie. La fédération qui a «l’habitude» d’adjoindre des techniciens locaux au sélectionneur étranger ne pouvait satisfaire les émoluments de Wilmots et Borkelmans réunis. Depuis l’arrivée de Mohamed Raouraoua à la présidence de la FAF, seul le Bosnien Vahid Halilhodzic a réussi à imposer le Français Cyril Moine, préparateur physique de son état, comme principal adjoint. Les Belges Robert Waseige et George Leekens, le Français Christian Gourcuff et le Serbe Milovan Rajevac ont fonctionné avec des adjoints algériens. Wilmots qui entendait faire une entorse à cette règle avait pourtant accepté, de son côté, de mettre des entraîneurs locaux dans son staff élargi même s’il est vrai que l’arrivée de Borkelmans risquait d’emporter Nabil Neghiz ou Yazid Mansouri. Du moins à réduire leur champ d’action au sein de l’équipe nationale.
Courbis en roue de secours ?
Le retrait de Wilmots ouvre la voie à la piste française. Fatalement, l’école française s’impose. D’abord par le nombre de CV transmis au secrétariat de la FAF. Le Guen, Garcia (qui a opté pour l’OM), Alain Perrin, Velud et beaucoup d’autres noms de seconde zone se sont proposés ou ont été suggérés à la fédération de Mohamed Raouraoua. Dans la ligne droite, Rolland Courbis qui a déjà travaillé en Algérie (USMA) est remis en selle suite au retrait du Belge Marc Wilmots.Si tout va comme l’exige le scénario des précédentes désignations, Courbis sera propulsé à la barre technique des Verts dès aujourd’hui. Avec les mêmes objectifs mais des moyens financiers accessibles pour la trésorerie de la FAF.
M. B.
le soir d'algérie
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