A Nantes, le projet du Reflet, un restaurant dont l’équipe est composée en majorité de personnes trisomiques, s’installe doucement.
dans ce restaurant, tout l'ameublement a été repensé, sous la houlette de Flore Lelièvre, instigatrice du projet, et architecte d'intérieur.
L'équipe est recrutée, composée pour l'instant de quatre personnes trisomiques, encadrées par un gérant et un chef.
Au début, il emploiera deux cuisiniers et quatre serveurs trisomiques. On les appelle nos salariés extra-ordinaires. Ils travailleront avec un chef cuisinier et un gérant, ordinaires. Ils ne feront pas plus d'un service par jour et auront un contrat de 24 heures par semaine, avec un salaire comme tout le monde, au minimum le Smic.
Une fois par mois, un chef cuisinier de la région viendra créer son menu dans le restaurant, qui aura 36 couverts midi et soir.
J'ai inventé des assiettes où sont moulées des empreintes qui assurent une plus grande stabilité et une meilleure assurance au serveur avec une motricité fine peu développée. Sur les tables, des visuels avec des codes couleurs permettront aux clients de tamponner leur choix. Cela facilitera la prise de commande des employés qui ne savent pas forcément lire ou écrire. En cuisine, il y aura des postes aménagés assis et on prévoit aussi une salle de repos à l'arrière. Il faut qu'on prenne soin d'eux.
Le restaurant aura une carte réduite, trois entrées, trois plats, trois desserts. On privilégiera des cuissons à basse température pour préparer un maximum de choses en amont et réduire les gestes du personnel. L'équipe devra être patiente, à l'écoute.
Promis, l’endroit sera beau, design, soigné, et adapté à cette équipe extra-ordinaire : en cuisine, les postes de travail seront assis, et un code couleur-chiffre permettra de communiquer facilement avec les différentes zones de la salle.
http://photos.lci.fr/images/1280/[email protected]
je trouve cela génial
dans ce restaurant, tout l'ameublement a été repensé, sous la houlette de Flore Lelièvre, instigatrice du projet, et architecte d'intérieur.
L'équipe est recrutée, composée pour l'instant de quatre personnes trisomiques, encadrées par un gérant et un chef.
Au début, il emploiera deux cuisiniers et quatre serveurs trisomiques. On les appelle nos salariés extra-ordinaires. Ils travailleront avec un chef cuisinier et un gérant, ordinaires. Ils ne feront pas plus d'un service par jour et auront un contrat de 24 heures par semaine, avec un salaire comme tout le monde, au minimum le Smic.
Une fois par mois, un chef cuisinier de la région viendra créer son menu dans le restaurant, qui aura 36 couverts midi et soir.
J'ai inventé des assiettes où sont moulées des empreintes qui assurent une plus grande stabilité et une meilleure assurance au serveur avec une motricité fine peu développée. Sur les tables, des visuels avec des codes couleurs permettront aux clients de tamponner leur choix. Cela facilitera la prise de commande des employés qui ne savent pas forcément lire ou écrire. En cuisine, il y aura des postes aménagés assis et on prévoit aussi une salle de repos à l'arrière. Il faut qu'on prenne soin d'eux.
Le restaurant aura une carte réduite, trois entrées, trois plats, trois desserts. On privilégiera des cuissons à basse température pour préparer un maximum de choses en amont et réduire les gestes du personnel. L'équipe devra être patiente, à l'écoute.
Promis, l’endroit sera beau, design, soigné, et adapté à cette équipe extra-ordinaire : en cuisine, les postes de travail seront assis, et un code couleur-chiffre permettra de communiquer facilement avec les différentes zones de la salle.
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