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Du Nigeria à l’Espagne en passant par le Maroc, un projet de gazoduc offshore pharaonique

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  • Du Nigeria à l’Espagne en passant par le Maroc, un projet de gazoduc offshore pharaonique




    C’est sans doute le projet ouest-africain le plus ambitieux jamais annoncé. Le 3 décembre, le roi du Maroc et le président nigérian, Muhammadu Buhari, ont donné le coup d’envoi d’un projet de gazoduc offshore qui devrait relier le Nigeria, troisième producteur de gaz naturel en Afrique, au Maroc, puis à l’Europe. « Ce pipeline va introduire un changement profond dans l’économie des pays qu’il va relier », analyse une source diplomatique marocaine.

    Long de 5 000 km, il va prolonger le West African Gas Pipeline, qui depuis 2010 relie le Nigeria au Ghana en passant par le Bénin et le Togo. Le futur tronçon longera la côte ouest-africaine et aura des retombées économiques considérables sur la région. Tout cela en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement.

    « Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour l’Afrique, qui façonnera elle-même son avenir. Nous sommes extrêmement fiers de faire partie de cette marche vers la prospérité de notre continent », a déclaré lors de la cérémonie de signature Uche Orji, directeur exécutif du Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), le fonds souverain nigérian qui va cofinancer le projet avec le marocain Ithmar Capital.

    Un nouveau départ diplomatique

    Côte d’Ivoire, Guinée-Conakry, Sénégal… Mohammed VI a eu l’accord de la plupart des chefs d’État concernés. « Ils ont tous évoqué un vieux rêve qui se réalise », confient des officiels marocains. En 2002, l’Algérie avait proposé un projet similaire, un pipeline transsaharien, qui devait relier sur 4 000 km le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger, mais qui n’a jamais vu le jour en raison des risques liés à l’insécurité dans la région.

    Au lendemain de l’annonce du projet, plusieurs journaux marocains ont estimé que Mohammed VI a « damé le pion » aux Algériens. « Arrêtons les surenchères ! tonne cependant un diplomate marocain. Le Maroc ne cherche pas à démanteler ce que fait l’Algérie. »oeilfermé


    Le gazoduc, résultat d’une volonté commune ouest-africaine, transcende les différends politiques, qu’il s’agisse du froid diplomatique entre le Maroc et la Mauritanie, laquelle devrait bénéficier du projet, mais dont les intentions par rapport à celui-ci ne sont pas encore connues, ou même du conflit historique dans le Sahara, où le Polisario cherche à bloquer tout investissement international au prétexte qu’il sera édifié dans une zone au statut encore contesté. « Le gazoduc se fera quoi qu’il arrive. C’est un projet pragmatique et porteur de changements », confient des sources marocaines.

    Cap vers les pays subsahariens

    Discuté entre Mohammed VI et Muhammadu Buhari en marge de la COP22, qui s’est tenue en novembre à Marrakech, le projet en est encore à ses débuts. Les fonds souverains des deux pays vont lancer les premières études pour déterminer son coût et son montage financiers. Il est considéré comme un exemple type de la vision Sud-Sud chère au roi du Maroc depuis ses premiers déplacements en Afrique et qui vise à créer un espace « Nord-Ouest africain » autonome où les pays membres partagent leurs ressources dans une logique gagnant-gagnant.


    La veille de la conclusion de l’accord, le groupe marocain OCP et le milliardaire nigérian Aliko Dangote annonçaient un investissement croisé dans le secteur des engrais : une importante plateforme de production de fertilisants, alimentée par le phosphate marocain et le gaz nigérian, ainsi qu’une unité de fabrication d’acide phosphorique à Jorf Lasfar, au Maroc. Les deux unités nécessiteront un investissement de 2,5 milliards de dollars.

    De Dakar à Abuja, en passant par Kigali, Antananarivo, Abidjan…, le roi du Maroc – il a effectué trente-neuf déplacements en Afrique depuis le début de son règne – a pris le temps de connaître ses hôtes et de cerner leurs attentes. Loin d’être un slogan, sa vision d’une « Afrique qui peut se prendre en charge toute seule et sans complexes vis-à-vis de l’Occident » est le fruit d’une véritable connaissance des atouts du continent, qu’il va peaufiner lorsque le royaume réintégrera officiellement l’Union africaine, à la fin de janvier 2017.

    jeune afrique

  • #2
    T as pas reussi a enlever les pointilles du nord so

    tu vas te faire taper sur les petits doigts par les mokadems de fa
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      T as pas reussi a enlever les pointilles du nord so

      tu vas te faire taper sur les petits doigts par les mokadems de fa
      ha ha ha !
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        Méga plan gazier du Maroc : la première étape bouclée, en attente des futurs appels d'offres

        Méga plan gazier du Maroc : la première étape bouclée, en attente des futurs appels d'offres


        Initié par un appel à manifestation d'intérêt, la première étape du plan "Gas to power" du Maroc a été bouclée. Ce programme porte sur la réalisation d'infrastructures gazières et électriques d'un montant estimé à 4,6 milliards de dollars. Une centaine d'entreprises se sont portées candidates. Elles devront désormais être pré-qualifiées avant de concourir ensuite à un appel d'offres. Une tâche qui reviendra au gouvernement issu des urnes le 7 octobre prochain.

        Méga plan gazier du Maroc : la première étape bouclée, en attente des futurs appels d'offres



        Un premier pas. Avec la clôture de l'appel à manifestation d'intérêt "Gas to power", le Maroc vient de boucler la première étape relative au méga plan gazier marocain dont la première phase va de 2015 à 2025.

        C'est ce qu'a indiqué Abdelkader Amara ministre de l'énergie dans son intervention du 27 mai à Rabat à l'OCP policy center et l'International affairs Institute lors d'un séminaire sur le thème "The future of gas markets" (photo ci-dessous).

        Ce plan consiste notamment en la construction d'un terminal maritime GNL à Jorf Lasfar à 130 km au sud de Casablanca et un gazoduc de transport reliant le terminal GNL et le Gazoduc Maghreb Europe (GME) qui passe par Tanger ainsi que quatre centrales à gaz (voir encadré ci-dessous).

        Le mix électrique du Maroc repose aujourd'hui pour 70% sur le charbon et notamment la centrale géante privée Taqa Morocco de Jorf Lasfar. à quoi s'ajoutera bientôt l'importante centrale de Safi (Engie/Nareva). Outre le développement des énergies renouvelables solaires et éoliennes, avec un objectif de 52% de la capacité totale du pays en 2030, le royaume nord-africain veut diversifier son bouquet énergétique avec le gaz, ce d'autant qu'un contrat de livraison conclu pour 10 ans en 2011 avec l'Algérie, arrivera à terme en 2021.

        Ce contrat avait été négocié entre les deux pays dont les relations sont à couteaux tirés dans le cadre d'un droit de passage sur le sol marocain du gaz algérien par le Gazoduc Maghreb Europe qui passe ensuite sous le détroit de Gibraltar vers l'Espagne.

        Pour sa part, l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) dispose déjà d'environ 2 GW de capacité électrique en gaz notamment via des centrales à Tanger (Tahaddart, en photo) ou Kenitra. Mais le Maroc, en dépit de recherches constantes ne dispose pas de ressources géologiques en gaz naturel, hormis quelques petits gisements, notamment dans la région de Kenitra.

        Concernant les futurs projets gaziers du Maroc, une centaine d'entreprises ont répondu à l'Appel à manifestation d'intérêt (AMI) lancé en décembre 2015 et clôturé le 25 mars. La prochaine étape verra le lancement d'un appel d'offres de pré-qualification.
        Sur le même thème: Le Maroc veut injecter du gaz naturel dans son mix énergétique, un projet à 4,6 milliards de dollars

        Ensuite viendront les appels d'offres proprement dit auprès des candidats pré-qualifiés.

        Les sociétés qui ont manifesté leur intérêt proviennent d'une vingtaine de pays dont l'Espagne, la Corée du Sud, la Chine, l'Italie, le Japon, la France, le Turquie, les Pays Bas, le Royaume Uni, les Émirats arabes-unis, les États Unis, la Belgique, l'Allemagne, la Grèce, la Russie, l'Égypte, le Pakistan, le Brésil, l'Arabie Saoudite et évidemment des sociétés marocaines, a énuméré le ministre de l'Énergie lors du séminaire.

        Pour rappel, des groupes comme Shell, Engie, le qatari Taqa ou Gazprom, et selon nos informations Edf, ont déjà manifesté leur intérêt pour cette création d'une filière du gaz au Maroc.

        "Ce plan nécessitant, selon les premières estimations, un montant global de 4,6 milliards de dollars sera réalisé par l'ONEE dans le cadre d'un contrat Power purchase agreement (PPA)" a précisé Abdelkader Amara.

        Concernant l'approvisionnement proprement dit en GNL, les autorités marocaines ont déjà effectué des visites dans les principaux pays producteurs comme le Qatar, la Russie où les États-Unis. "Un appel d'offres est également en cours de lancement pour le choix d'un conseiller en matière d'approvisionnement du GNL" a encore révélé Abdelkader Amara à Tanger.

        Bref, ce n'est que le début d'un long processus qui sera entrecoupé par les élections législatives du 7 octobre, à charge pour la future équipe gouvernementale de reprendre ce vaste chantier.


        Le mega plan gazier marocain

        Le projet "Gas to Power" initié par les pouvoirs publics doit courir jusqu'en 2025 et sans doute au delà. Il consiste en la réalisation des différentes infrastructures :

        - une jetée maritime et un terminal GNL incluant des bacs de stockage à Jorf Lasfar à environ 120 km au sud de Casablanca ;

        - quatre centrales électriques à cycles combinés CCGT à gaz, totalisant une puissance d’environ 2,4 GW. Deux seront construits à Jorf Lasfar et deux autres à Dhar Doum au nord de Kenitra.

        - bretelles de raccordement des centrales CCGT et éventuellement des cavités souterraines de stockage du gaz;

        - un gazoduc de transport reliant le terminal GNL au Gazoduc Maghreb Europe existant près de Tanger sur environ 400 km en desservant au passage les centres de consommation des régions de Casablanca, Mohammedia et Kenitra.

        Usine Nouvelle le 01/06/2016

        Et il y a un troisième plan en cas d'échec du terminal GNL et du Gazoduc Nigeria Maroc !!!
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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        • #5
          Jeune afrique Par Nadia Lamlili: Du Nigeria à l’Espagne en passant par le Maroc, un projet de gazoduc offshore pharaonique

          .... Long de 5 000 km, il va prolonger le West African Gas Pipeline, qui depuis 2010 relie le Nigeria au Ghana en passant par le Bénin et le Togo. Le futur tronçon longera la côte ouest-africaine et aura des retombées économiques considérables sur la région. Tout cela en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement.

          ...Le gazoduc, résultat d’une volonté commune ouest-africaine, transcende les différends politiques, qu’il s’agisse du froid diplomatique entre le Maroc et la Mauritanie, laquelle devrait bénéficier du projet, mais dont les intentions par rapport à celui-ci ne sont pas encore connues, ou même du conflit historique dans le Sahara, où le Polisario cherche à bloquer tout investissement international au prétexte qu’il sera édifié dans une zone au statut encore contesté. « Le gazoduc se fera quoi qu’il arrive. C’est un projet pragmatique et porteur de changements », confient des sources marocaines.
          Je suis sur que le gazoduc Nigeria-Maroc dépasse les 7000 km

          Comparaison avec le coût du gazoduc Russo-Turc
          5 000 km = 65,934 milliards de dollars
          --------------------

          Le Gazoduc Russo-Turc d'une longueur de 910 km évalué à 12 milliards de dollars

          Les ministres russe et turc de l’énergie ont signé lundi un accord intergouvernemental sur la construction du gazoduc Turkish Stream, à l'issue d'entretiens du président russe Vladimir Poutine avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Istanbul. « L'accord prévoit la construction d'un gazoduc d'une capacité de 15,75 milliards de m³ ». Le gazoduc russo-turc, transportera du gaz au marché turc et vers les pays européens. Toutefois l'extension du gazoduc vers l'Europe sera possible seulement après que l'UE donnera son feu vert. Le gazoduc doit relier la Russie à la partie ouest de la Turquie et à la frontière grecque par le fond de la mer Noire. Le tronçon sous-marin du pipeline sera long de 910 km. Le coût du projet était initialement évalué à 12 milliards de dollars.
          Dernière modification par MEC213, 17 décembre 2016, 21h26.

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          • #6
            Côte d’Ivoire, Guinée-Conakry, Sénégal… Mohammed VI a eu l’accord de la plupart des chefs d’État concernés. « Ils ont tous évoqué un vieux rêve qui se réalise », confient des officiels marocains. En 2002, l’Algérie avait proposé un projet similaire, un pipeline transsaharien, qui devait relier sur 4 000 km le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger, mais qui n’a jamais vu le jour en raison des risques liés à l’insécurité dans la région.
            En plus tout le trajet du gazoduc est sous-marin !
            Au fait, la propagande de sidna , elle n'est plus si sûr sur la sécurité de son bébé imaginaire s'il passe par la terre ferme !
            Et imaginons qu'il va longer la côte. Il sera sans doute, le gazoduc dans les eaux territoriales des pays concernés. Alors il faut bien nous expliquer intérêt de ce choix sinon c'est pas pour des motifs sécuritaires ce qui fait tomber à l'eau, l'explication peu convaincante quant quoi le gazoduc Nigeria-Algérie est très dangereux !
            Là, aucun doute le projet pharaonique se réalisera in challah, puisque sidna a décidé, il sera ainsi
            Dernière modification par pioto, 17 décembre 2016, 21h39.

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            • #7
              @AMOKRANE15100

              le pipeline offshore qui relie le nigeria au ghana fait 700 km et a coûté environ 1 milliards $.

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              • #8
                le pipeline offshore qui relie le nigeria au ghana fait 700 km et a coûté environ 1 milliards $.
                le diamètre ? le nombre de stations ? le débit/an ?

                .
                .


                Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                Commentaire


                • #9
                  e pipeline offshore qui relie le nigeria au ghana fait 700 km et a coûté environ 1 milliards $.
                  Bravo, le chantier ainsi il sera bouclé avec moins de 10 milliards $ !

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par Osvaldo
                    @AMOKRANE15100

                    le pipeline offshore qui relie le nigeria au ghana fait 700 km et a coûté environ 1 milliards $.

                    le pipeline offshore qui relie le nigeria au ghana fait 700 km et a coûté environ 1 milliards $.
                    1 - La capacité du gazoduc relie le nigeria au ghana n'est pas suffisant pour fournir les 12 pays africains sans parler de l'europe

                    dc il faut Un nouveau gazoduc

                    2 - Le cout ya 22 ans c pas le meme aujourd’hui


                    La distance entre le pipeline offshore qui relie le littoral de Benin, Togo, et Ghana

                    - Pipeline offshore ---> Benin: 13 Km
                    - Pipeline offshore ---> Togo: 19 Km
                    - Pipeline offshore ---> Ghana: 14 Km
                    Dernière modification par MEC213, 17 décembre 2016, 21h47.

                    Commentaire


                    • #11
                      AMOKRANE15100

                      le pipeline offshore qui relie le nigeria au ghana fait 700 km et a coûté environ 1 milliards $.

                      le pipeline offshore qui relie le nigeria au ghana fait 700 km et a coûté environ 1 milliards $.
                      1 - La capacité du gazoduc relie le nigeria au ghana n'est pas suffisant pour fournir les 12 pays africains sans parler de l'europe
                      Pour 3 milliards de M3 par ans,contre 32 milliards pour Medgaz et TurkStream !!!
                      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                      • #12
                        Pas d'experts marocains pour nous estimer le coût financier de ce serpent de mer et nous dire pourquoi ce choix contraire au bon sens économique ?

                        Commentaire


                        • #13
                          T as pas reussi a enlever les pointilles du nord so
                          ce n'est ni mek,ni amokrane ou autre nanti de fa pour faire cette bêtise,et c'est contraire a la charte de fa,
                          pour revenir au sujet,ce projet est grandiose,et réalisable,
                          les européens seront probablement séduit,j'en su sûr,leur approvisionnement en gaz naturel sera assuré,surtout si l'ouvre est offshore,couteux a entretenir,mais facile a protéger étant donné leurs moyens militaires.
                          Dernière modification par Mjid, 17 décembre 2016, 23h24.

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                          • #14
                            La propagande du makhzen. Les 15 pays africains sont à l étude de faisabilité. Bien avant que hmida ne vienne faire de la propagande en transformant une étude de faisabilité des pays de l ouest Africain en un projet marocain titanesque
                            ___________________________


                            POSTED BY: RÉDACTION 9 SEPTEMBRE 2016
                            Suite à la soumission et à la validation du rapport final provisoire concernant l’étude de faisabilité de l’extension du réseau de gazoduc ouest-africain à Dakar, le 31 août dernier, les parties prenantes de l’infrastructure veulent aboutir rapidement à son extension aux autres pays de l’espace CEDEAO. Le conduit gazier ne traverse actuellement que quatre pays, en l’occurrence le Nigéria, le Bénin, le Togo et le Ghana.

                            Mor Ndiaye Mbaye, le directeur de cabinet du ministre sénégalais de l’énergie, a salué l’initiative qui permettra de renforcer le développement du secteur énergétique ouest africain, avant de déplorer la situation énergétique de la région, caractérisée par l’un des plus faibles taux d’accès à l’électricité au monde. Abondant dans le même sens, Dr Morlaye Bangoura (photo, à droite), le commissaire en charge de l’énergie et des mines de la commission de la CEDEAO, a fait savoir que le niveau de déficit énergétique des pays membres de l’organisation sous-régionale nécessite de privilégier la voie de la coopération pour assurer un meilleur approvisionnement en énergie électrique de la région, indiqueNews alome.

                            En mai dernier, un atelier régional portant sur les modalités d’extension du réseau de gazoduc ouest-africain s’était tenu à Ouagadougou dans ce sens. Les travaux d’extension devraient permettre de raccorder dans un premier temps la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso, puis dans un second temps le Niger et la Guinée avant une interconnexion à partir du Sénégal et un développement des portions à partir de la Guinée et du Niger pour atteindre les autres Etats de l’espace.

                            Les différents responsables de 12 des 15 Etats membres de la CEDEAO ont, entre autres, recommandé à la commission d’élaborer une feuille de route pour le développement du réseau du gazoduc intégrant l’identification des sources probables de financement par la CEDEAO. Ils ont également recommandé au consultant britannique qui a réalisé l’étude d’actualiser l’analyse du marché sur la base des données et informations récentes transmises par les experts des Etats membres. Ils souhaitent également que le consultant prenne en compte dans la détermination du CAPEX et de l’OPEX certains aspects de coûts qui n’ont pas été précédemment intégrés.

                            L’idée de la mise en place d’un réseau ouest africain de gazoduc a germé lors du 26ème sommet ordinaire de la CEDEAO en 2003. Le Nigéria, le Bénin, le Togo et le Ghana avaient alors signé un traité pour sa construction et son exploitation. Sa réalisation a coûté 500 millions $.

                            Par: Olivier de Souza

                            Source : Agence Ecofin
                            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                            Commentaire


                            • #15
                              j'aime trop ces topic sur ce gazoduc qui ne verra jamais le jour mais qui fait paniquer la cavalerie....

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