Un groupe de jeunes pourvus d’armes blanches ont agressé jeudi 16 février des professeurs de l'Université Alger 3 pendant qu’ils tenaient une réunion pour l’installation d’un bureau du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), a affirmé Benguia Mokhtar, professeur de sciences économiques à la faculté et victime de l’agression, dans une déclaration au Huffpost Algérie
Ce professeur qui était présent au moment des faits, se dit encore sous le choc. Il raconte que la réunion se déroulait normalement jusqu’au moment où un groupe d'une dizaine de jeunes forcent la porte et commencent à frapper "sauvagement" les enseignants.
"Nous étions entre professeurs entrain de débattre de question relatives à notre métier. On s'est douté de rien. Les choses ont vite dégénéré quand ce groupe de malfaiteurs ont débarqué dans la salle. Une chose est sure, ils sont venus accomplir une mission", accuse Benguia Mokhtar.
Ce professeur de sciences économiques accuse ouvertement le directeur de la faculté, Rabah Cheriat. Il insiste sur son implication dans ce qu’il qualifie "d’acte barbare". Selon lui, parmi ces agresseurs, un étudiant de la faculté qui fait actuellement l’objet d’une enquête ministérielle.
Cette agression, selon Benguia Mokhtar, est intimement liée à une affaire de falsification des résultats du concours d'accès au doctorat en "études européennes", et dans laquelle le directeur est mis en cause.
"Lors de l’annonce des lauréats du concours de doctorat en octobre dernier, le dénommé Ishak Ghozali, un étudiant du système classique, accède aux classes de doctorat avec une moyenne de 9/20. Connaissant le niveau de l’étudiant, nous avons saisi le ministère de l'enseignement supérieur pour l’ouverture d’une enquête", précise Benguia Mokhtar. Et de rajouter: "Il y a quelques jours une commission d’enquête est venue à l’université et a demandé le dossier de l’étudiant en question, ce qui n’a pas plu au directeur de la faculté".
le Huffington post Algérie
Ce professeur qui était présent au moment des faits, se dit encore sous le choc. Il raconte que la réunion se déroulait normalement jusqu’au moment où un groupe d'une dizaine de jeunes forcent la porte et commencent à frapper "sauvagement" les enseignants.
"Nous étions entre professeurs entrain de débattre de question relatives à notre métier. On s'est douté de rien. Les choses ont vite dégénéré quand ce groupe de malfaiteurs ont débarqué dans la salle. Une chose est sure, ils sont venus accomplir une mission", accuse Benguia Mokhtar.
Ce professeur de sciences économiques accuse ouvertement le directeur de la faculté, Rabah Cheriat. Il insiste sur son implication dans ce qu’il qualifie "d’acte barbare". Selon lui, parmi ces agresseurs, un étudiant de la faculté qui fait actuellement l’objet d’une enquête ministérielle.
Cette agression, selon Benguia Mokhtar, est intimement liée à une affaire de falsification des résultats du concours d'accès au doctorat en "études européennes", et dans laquelle le directeur est mis en cause.
"Lors de l’annonce des lauréats du concours de doctorat en octobre dernier, le dénommé Ishak Ghozali, un étudiant du système classique, accède aux classes de doctorat avec une moyenne de 9/20. Connaissant le niveau de l’étudiant, nous avons saisi le ministère de l'enseignement supérieur pour l’ouverture d’une enquête", précise Benguia Mokhtar. Et de rajouter: "Il y a quelques jours une commission d’enquête est venue à l’université et a demandé le dossier de l’étudiant en question, ce qui n’a pas plu au directeur de la faculté".
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