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Viacom fait retirer 100 000 vidéos à YouTube

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  • Viacom fait retirer 100 000 vidéos à YouTube

    Malgré des mois d'intenses négociations, le site d'échange de vidéos YouTube et le groupe de communication Viacom (MTV, Paramount) n'ont pas réussi à se mettre d'accord.

    Conséquence, YouTube se voit dans l'obligation de retirer 100 000 clips vidéo issus des catalogues du géant de la communication (extraits d'émissions, de films ou de chansons), qui affirme ne pas avoir obtenu de "justes compensations" pour la diffusion gratuite de ces vidéos. Selon Viacom, ces 100 000 clips "piratés" auraient permis à YouTube de réaliser aux alentours de 1,2 milliard de visites.

    Cet épisode s'inscrit dans le bras de fer opposant les sites d'échange de vidéos sur Internet aux groupes de communication et aux majors de la musique sur le partage des revenus publicitaires générés par ces vidéos.

    Racheté en octobre 2006 par Google pour 1,29 milliard d'euros, YouTube s'est ainsi engagé dans "un round de négociations frénétiques", selon les mots d'Eric Schmidt, PDG du moteur de recherche.

    L'objectif est de persuader les groupes de médias de continuer à lui fournir des contenus. Un enjeu de taille pour un site qui, deux ans après sa création en février 2005, revendique plus de 120 millions de visiteurs uniques chaque mois.

    Face à cette popularité grandissante, les éditeurs de contenus n'entendent pas rester les bras croisés. Si le groupe de télévision Fox (News Corp) a cité YouTube à comparaître le 26 janvier, pour qu'il identifie un internaute soupçonné d'avoir envoyé des vidéos pirates, la plupart des maisons de disques et des groupes de médias ont passé des accords financiers avec le site, à l'image de Warner Music, Universal, Sony BMG et CBS.

    En France, le site Dailymotion, qui fonctionne sur le même principe que YouTube a signé, en décembre 2006, un accord avec la Société civile des producteurs de phonogramme en France (SPPF), qui gère les droits de plus de 850 producteurs et, en janvier, avec Warner Music, qui va mettre à la disposition des utilisateurs du site, l'intégralité de son catalogue vidéo. En toute légalité.

    Par Le Monde
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