il était temps!!!!!!
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Plusieurs localités de la Haute Kabylie, aux alentours de Aïn-El-Hammam, ont été réveillées hier particulièrement par d’assourdissantes explosions provenant des vastes maquis, extrêmement difficiles d’accès, de la région. Là où depuis trois jours, un mouvement autrement plus imposant que les habituelles sorties des militaires dans la zone comprenant surtout le territoire de la daïra de Aïn-El- Hammam, donc, et de ses voisines Mekla, au nord, et Iferhounène un peu plus au sud est visible.
Une grande opération de ratissage en fait, dont l’importance est allée crescendo depuis qu’elle a été engagée, dans les heures ayant suivi les attentats à la voiture piégée perpétrés dans la nuit de lundi à mardi derniers. Des actes, comme tout le monde l’aura souligné, qui mettent à mal les thèses triomphantes et triomphalistes du ministre de l’Intérieur et d’autres représentants de l’Etat. Des attentats qui ont, d’une part, frappé les esprits et surtout que certains assimilent à ‘’l’acte de naissance’’ d’Al-Qaïda en Algérie, et d’autre part, accréditent l’idée selon laquelle les rangs des groupes terroristes ne sont pas aussi décimés que pourrait le prétendre, par exemple, Daho Ould Kablia, le numéro deux du ministère de l’Intérieur. Depuis quelque temps, en effet, il court à Tizi- Ouzou, comme dans d’autres contrées du pays, des informations selon lesquelles le Groupe salafiste pour la prédication et le combat serait affairé à renouveler ses rangs. Selon une source proche des services de sécurité, à Tizi-Ouzou, et contrairement à ce qui se dit le plus souvent ces derniers mois concernant les faux barrages et autres actes de banditisme ayant proliféré en Kabylie, il n’est pas du tout exclu que cela soit l’œuvre des nouvelles recrues des groupes terroristes activant dans la région. De nouvelles recrues, évidemment pour la plupart inconnues des services de sécurité, et eu égard au fait qu’elles agissent le visage encagoulé, il leur est plus aisé d’agir en agglomération et bénéficier ainsi d’une liberté de mouvement contrairement aux terroristes connus, terrés dans les maquis dont ceux visés par le ratissage en cours à Aïn-El-Hammam et ses environs. Là où, selon des sources bien au fait des questions sécuritaires dans la région, auraient été vraisemblablement préparés les véhicules utilisés dans les attentats de Mekla et de Boubhir. La région de Aïn-El- Hammam où l’on soupçonne l’existence d’un des groupes du GSPC les plus étoffés en hommes, avec celui qui écume depuis des années le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, entre Drâa- El-Mizan, Boghni, Tizi- Gheniff et Ath-Yahia- Moussa. Les attentats de mardi dernier ont introduit une nouvelle donne dans la lutte antiterroriste. Le dispositif en vigueur, depuis tranche en effet, avec le vide et l’incompréhension induits par le grand pardon présidentiel.
Azedine Maktour
Le soir d'Algérie
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Plusieurs localités de la Haute Kabylie, aux alentours de Aïn-El-Hammam, ont été réveillées hier particulièrement par d’assourdissantes explosions provenant des vastes maquis, extrêmement difficiles d’accès, de la région. Là où depuis trois jours, un mouvement autrement plus imposant que les habituelles sorties des militaires dans la zone comprenant surtout le territoire de la daïra de Aïn-El- Hammam, donc, et de ses voisines Mekla, au nord, et Iferhounène un peu plus au sud est visible.
Une grande opération de ratissage en fait, dont l’importance est allée crescendo depuis qu’elle a été engagée, dans les heures ayant suivi les attentats à la voiture piégée perpétrés dans la nuit de lundi à mardi derniers. Des actes, comme tout le monde l’aura souligné, qui mettent à mal les thèses triomphantes et triomphalistes du ministre de l’Intérieur et d’autres représentants de l’Etat. Des attentats qui ont, d’une part, frappé les esprits et surtout que certains assimilent à ‘’l’acte de naissance’’ d’Al-Qaïda en Algérie, et d’autre part, accréditent l’idée selon laquelle les rangs des groupes terroristes ne sont pas aussi décimés que pourrait le prétendre, par exemple, Daho Ould Kablia, le numéro deux du ministère de l’Intérieur. Depuis quelque temps, en effet, il court à Tizi- Ouzou, comme dans d’autres contrées du pays, des informations selon lesquelles le Groupe salafiste pour la prédication et le combat serait affairé à renouveler ses rangs. Selon une source proche des services de sécurité, à Tizi-Ouzou, et contrairement à ce qui se dit le plus souvent ces derniers mois concernant les faux barrages et autres actes de banditisme ayant proliféré en Kabylie, il n’est pas du tout exclu que cela soit l’œuvre des nouvelles recrues des groupes terroristes activant dans la région. De nouvelles recrues, évidemment pour la plupart inconnues des services de sécurité, et eu égard au fait qu’elles agissent le visage encagoulé, il leur est plus aisé d’agir en agglomération et bénéficier ainsi d’une liberté de mouvement contrairement aux terroristes connus, terrés dans les maquis dont ceux visés par le ratissage en cours à Aïn-El-Hammam et ses environs. Là où, selon des sources bien au fait des questions sécuritaires dans la région, auraient été vraisemblablement préparés les véhicules utilisés dans les attentats de Mekla et de Boubhir. La région de Aïn-El- Hammam où l’on soupçonne l’existence d’un des groupes du GSPC les plus étoffés en hommes, avec celui qui écume depuis des années le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, entre Drâa- El-Mizan, Boghni, Tizi- Gheniff et Ath-Yahia- Moussa. Les attentats de mardi dernier ont introduit une nouvelle donne dans la lutte antiterroriste. Le dispositif en vigueur, depuis tranche en effet, avec le vide et l’incompréhension induits par le grand pardon présidentiel.
Azedine Maktour
Le soir d'Algérie
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