Pour le ministre des Affaires étrangères, les soutiens de la RASD commenceront à tomber pendant le sommet UA-UE, qui se tient actuellement en Côte d'Ivoire.
A partir du 5e Sommet UA-UE, qui se tient actuellement à Abidjan, les pays africains entameront un processus pour retirer leur reconnaissance à la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a déclaré Nasser Bourita dans une interview à l’agence espagnole Efe. «Vous souvenez-vous d’un pays qui a reconnu [la RASD] dernièrement? Je peux vous dire ceux qui vont la retirer, comme le Malawi. A partir de demain, d’autres suivront (…) et ça continuera ainsi, a affirmé le ministre des Affaires étrangères.
Durant ce sommet, on verra pour la première fois le roi Mohammed VI et le chef du Front Polisario Brahim Ghali assis dans la même salle, aux côtés de leurs délégations respectives. Bourita assure que cela n’est aucunement un problème, car la délégation séparatiste est «invisible» aux yeux du Maroc: «La RASD n’existe pas et n’existera jamais pour nous». Et de réitérer que le Maroc ne paraphera aucun document incluant le Front Polisario ou la RASD.
«Le Maroc a adopté une approche offensive consistant à ne plus laisser la chaise vide. (…) Il ne faut plus laisser les ennemis avancer et décider», continue le ministre marocain, en référence à l’ancienne politique du royaume de ne pas participer aux rencontres où se trouvent ses détracteurs. Dans la même ligne, le Maroc est revenu à l’Union Africaine afin de ne plus laisser le Front Polisario de commettre des «aberrations», ajoute-t-il.
Pour Bourita, «le combat se déroule désormais à l’UA, seul terrain restant à la RASD. Le Maroc ne sera plus incommodé et continuera son offensive». Et de conclure qu’à ce sommet, «ce qui importe au Maroc, c’est l’'agenda africain'».
h24
A partir du 5e Sommet UA-UE, qui se tient actuellement à Abidjan, les pays africains entameront un processus pour retirer leur reconnaissance à la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a déclaré Nasser Bourita dans une interview à l’agence espagnole Efe. «Vous souvenez-vous d’un pays qui a reconnu [la RASD] dernièrement? Je peux vous dire ceux qui vont la retirer, comme le Malawi. A partir de demain, d’autres suivront (…) et ça continuera ainsi, a affirmé le ministre des Affaires étrangères.
Durant ce sommet, on verra pour la première fois le roi Mohammed VI et le chef du Front Polisario Brahim Ghali assis dans la même salle, aux côtés de leurs délégations respectives. Bourita assure que cela n’est aucunement un problème, car la délégation séparatiste est «invisible» aux yeux du Maroc: «La RASD n’existe pas et n’existera jamais pour nous». Et de réitérer que le Maroc ne paraphera aucun document incluant le Front Polisario ou la RASD.
«Le Maroc a adopté une approche offensive consistant à ne plus laisser la chaise vide. (…) Il ne faut plus laisser les ennemis avancer et décider», continue le ministre marocain, en référence à l’ancienne politique du royaume de ne pas participer aux rencontres où se trouvent ses détracteurs. Dans la même ligne, le Maroc est revenu à l’Union Africaine afin de ne plus laisser le Front Polisario de commettre des «aberrations», ajoute-t-il.
Pour Bourita, «le combat se déroule désormais à l’UA, seul terrain restant à la RASD. Le Maroc ne sera plus incommodé et continuera son offensive». Et de conclure qu’à ce sommet, «ce qui importe au Maroc, c’est l’'agenda africain'».
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